Qui est Jeanne-Thérèse Ping, l’épouse de Jean Ping et grande amie de Dominique Ouattara

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“Derrière chaque grand homme se cache une femme !”

Les très actifs propagandistes de Mr Jean Ping, ancien président de l’Union Africaine, déversent sur la toile de nombreuses photos de leur candidat à travers ses pérégrinations dans le Gabon profond. Le Gabon profond que ce grand commis de l’Etat, plusieurs fois ministre découvre enfin.
Mais, le plus étrange dans tout ça, c’est l’absence très remarquée de son épouse à ses côtés, la très invisible Mme Jeanne-Thérèse Ping. Pas étonnant que le seul nom de femme qu’on associe toujours à ce jour au nom de Jean Ping, soit toujours celui de Mme Pascaline Mferri Bongo Ondimba, mère de deux, de ses nombreuses enfants.

L’officielle moitié de Mr. Jean Ping est une parfaite inconnue des Gabonais ordinaires, quelques rares images, rien de plus. On sait très peu de choses d’elle. Cosmopolite assumée, donc très loin du Gabon “pays de mes ancêtres (maternelle) sans étrangers”. Jeanne-Thérèse Ping est métisse, d’origine Italo-Ivoirienne et serait de confession catholique. De ses illustres fréquentations, la presse cite le plus souvent sa proximité avec sa compatriote, Mme Dominique Ouattara, épouse de l’actuel dirigeant de la Cote d’Ivoire.

Deux gabonaises, Annie Léa Meye et Georgette Toussaint se coltinent le boulot !

Deux seules femmes, authentiques bantous sont omniprésentes aux cotés de Mr. Jean Ping mesdames, il s’agit de Mesdames : Annie Léa Meye et Georgette Toussaint.
Doit-on déduire que faire campagne avec son mari, aller à la rencontre des populations, serrer les mains des petits gens, dormir dans les maison en torchis et des tôles ondulées, etc… ne serait pas sa tasse de thé et ne représenterait à ses yeux que très peu d’intérêt?

Doit-on déduire que la fastidieuse tâche de mobiliser et porter l’image de son candidat de mari n’incombe qu’à ces deux seules gabonaises?

Une chose est sûre, une fois son époux, Jean Ping, revêtue de l’écharpe de président, le trésor public gabonais à disposition, elle ramènera ses fesses illico presto, rétrocédant quelques miettes au passage, et par ricochet, elle deviendra à son tour la nouvelle bienfaitrice du Gabon.

Sylvia Bongo Ondimba a mouillé sa chemise en 2009.

Malgré son accent “frenchie” revenue lors des grandes rencontres internationales, peut-être à cause de sa proximité avec les grandes dames de ce monde comme Madame Cherie BLAIR. Il ne reste pas moins qu’avant de parader, le peuple dans son ensemble se souvient de sa présence partout avec ses enfants aux cotés du candidat Ali Bongo Ondimba en 2009. à l’ inversement de Mme Jeanne-Thérèse Ping qui est totalement absente aujourd’hui.

Jeanne-Thérèse Ping, pas de philanthropie pour les gabonais

Celle qui pourrait porter un jour le titre de « Première dame du Gabon», brille aussi pour le moment par sa carence dans les œuvres sociales au Gabon, nulle trace d’elle. Pas un bonbon ou une cacahuète. Et pourtant, Mme Dominique Ouattara, sa grande amie faisait déjà de la philanthropie, alors que son auguste époux ne dirigeait pas encore la Cote d’ivoire. Qu’est-ce qui empêche cette dame qui vit richement et ne manque de rien de donner un peu de ce qu’elle possède et de son temps aux nécessiteux ? – Elle attend quoi ? – Pour le moment, ni son argent, ni celui e de son illustre épouse ne participent à venir en aide aux citoyens Gabonais en détresse.

A chacun sa légion étrangère !

L’épouse de M. Jean Ping fera-elle partie de la future légion étrangère tant combattue, si son époux gagnait la présidentielle 2016? – Après avoir distillé le venin du rejet, les gabonais accepteront-ils “cette nouvelle donne” de bon cœur et rien trouver à redire ?

En effet, durant un moment, Mr Jean Ping a tenu un discours xénophobe dans le but de disqualifier Mr Ali Bongo Ondimba, mais recouvrant ses esprits par enchantement ou par calcul, il faisait un rétropédalage public extraordinaire lors d’une conférence de presse, à Paris. La question qu’on se pose est la suivante : à supposer que Jean Ping devienne président du Gabon, quel sort et quelle place réservera t-il à son épouse Italo-ivoirienne?

De plus, chacun comprend qu’elle ne viendra pas seule, une clique tout aussi étrangère au Gabon et au Gabonais sera dans ses valises, cela ne fait aucun doute.
Continuité ou rupture ?

En tout cas une chose est sûre, avec Jean et Jeanne-Thérèse Ping, le changement, du moins dans ce domaine, c’est pas pour demain.

Par Anne Marie DWORACZEK-BENDOME 

 

 

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