Quand Kadhafi souhaitait longue vie à Barack Obama !

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Mouammar Kadhafi, avec toute l’expérience du monde réel qui fut le sien, avait difficilement échappé à cette émotion. Ainsi, à New York discours devant la 64e Assemblée générale de l’ONU en Septembre 2009, Mouammar Kadhafi dira: « Nous, Africains, sommes heureux et même fiers qu’un fils d’Afrique soit aujourd’hui Président des États-Unis d’Amérique. C’est un événement historique. Aujourd’hui, dans un pays où autrefois les Noirs ne pouvaient pas côtoyer les Blancs dans les cafés ou les restaurants, ou s’asseoir à côté d’eux dans les autobus, le peuple américain a élu à la présidence un jeune homme noir d’origine kenyane, M. Obama. C’est merveilleux, et nous en sommes fiers. C’est le début d’un changement. Mais en ce qui me concerne, Obama est un soulagement temporaire pour les quatre ou huit prochaines années. J’ai bien peur que nous ne revenions au point de départ. Personne ne peut garantir comment l’Amérique sera gouvernée après Obama.

Nous serions heureux qu’Obama puisse rester éternellement Président des États-Unis d’Amérique…Les présidents américains avaient pour habitude de nous menacer avec toutes sortes d’armes, disant qu’ils allaient envoyer les opérations Tempête du désert, Raisins de la colère, Rolling Thunder, et des roses empoisonnées pour les enfants libyens. C’était leur façon de procéder…Ce que notre fils Obama a dit aujourd’hui est complètement différent » .

Deux ans à peine plus tard, ce discours qui se voulait prophétique ne s’accomplit pas. Barack Hussein OBAMA ira tout simplement assassiner Mouammar Kadhafi en compagnie de la France, de l’Angleterre, de l’Italie, du Canada, du Danemark, de la Belgique, du Qatar avec le regard détourné de la Russie et de la Chine. Cette dernière ayant d’ailleurs affrété un bateau pour rapatrier ses 30.000 ressortissants travaillant en Libye. La Côte d’Ivoire du président Laurent Gbagbo n’a pas lui non échappé à la destruction par la France avec l’appui et le soutien bien affirmés de Barack Obama pour qui Gbagbo utilisait « des voyous pour se maintenir indûment au pouvoir ». « Dans cette situation, nous utilisons tout une gamme de ressources à notre disposition en essayant d`isoler ce type, avec l`aide de pays africains et de voisins (de la Côte d`Ivoire) pour l`encourager à partir, pour lui faire subir de la pression », avait ajouté M. Obama à l’époque. Et effectivement, ce fut chose faite. Les Etats-Unis d’Obama ont laissé la France de Sarkozy agir. Mieux, les Etats-Unis l’ont aidé de diverses manières et lorsque les français ont chassé Sarkozy du pouvoir par les urnes en mai 2012, Obama appellera son « ami » pour le remercier de son « leadership solide et de sa coopération ».

Rodrigue Kpogli

 

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