Procès Gbagbo : Le fils de Bensouda abattu—Chacun boira un peu de la coupe acerbe servie à Gbagbo [Dr Feumba Samen]

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« She ‘hunts tyrants » globally. Her troubled son was gunned down in St. Paul’—‘Elle ’’traque des tyrans’’ à l’échelle mondiale. Son ‘turbulent’ fils a été abattu à Saint-Paul.‘ C’est le titre de l’article phare de Marra Gottfried, journaliste pour Pioneer Press, qui dévoile la mort de George N. Bensouda. 33 ans, abattu par un ‘dur’dans une rue des Etats Unis. En Novembre 2010 déjà, dans une autre affaire l’impliquant, Marra titrait, ‘Altoona man accused of shooting at acquaintance.’
De tels titres n’étonnent plus personnes aux Etats Unis. Ce pays se réveille sur la violence et se couche avec elle. les altercations avec mort d’homme font partie du quotidien des Américains. Et dans la pure tradition de ce peuple, les armes ont très souvent servi à régler des comptes intra/extraterritoriale. Si un jour cette pratique s’arrête, l’Amérique pourrait s’‘éteindre.’

Un nom ‘glorieux(?)’ attaché à un fait divers

Dans ce contexte, ‘le mort de Saint-Paul’ qui entre dans la colonne des faits divers aurait dû passer inaperçu. Mais la victime a un nom qui a de la résonnance au sein de la communauté internationale(?)—Bensouda. le fils de l’autre. la ‘justicière du monde.’ La femme qui serait selon Marra Gottfried, l’‘une des personnes les plus influentes du monde.’ Fatou Bensouda. Procureure en chef de la CPI.

Cette ‘Charles Bronson’ modelée par le Capital international est vue autrement par les panafricanistes. Elle représente pour eux l’‘une des ‘pires traites la plus soumise au capital financier international.’

Un récidiviste qui aime les joujoux qui crachent le feu

Ce nom à double lecture, fait presque un avec l’actualité judiciaire. Quand ce n’est pas la maman qui est à la Une, c’est le fils, L’un traquant, l’autre traqué.

Selon plusieurs rapports de justice, le fils Bensouda avait été impliqué dans plusieurs cas de violence avec utilisation d’une arme à feu. Des études balistiques des experts Americains indiquent qu’il avait été engagé dans une affaire fâcheuse qui s’était soldée par des tirs en Octobre 2007 dans sa zone de résidence. En Décembre 2009 il se retrouvait dans un incident au cours duquel un véhicule avait été endommagé.

Son ‘habituelle’ folie meurtrière se réveilla un an plutard, en 2010. Tout part d’un malheureux coup de poing sans dégât d’un de ses ‘invités’ sur son téléviseur. Sur ce fait, il allégea son chargeur sur l’‘inéduqué et sans manière’ qui avait osé ce geste indélicat. Heureusement, sans faire de victime. Sur ce coup, il est ‘inculpé pour tentative d’homicide volontaire et endommagement imprudente.’ Informe Marra.

Une graine de la mère

Mais cet enfant de la haute sphère qui n’a ni mesure, ni modération, dans son utilisation de tout ce qui pète le feu, n’a aucune intention de s’arrêter. Il est pincé en Janvier 2015. Puis inculpé pour trois chefs d’accusation, dont l’un était d’avoir tiré sur une voiture le matin du 27 Décembre.
La peine qu’il encourait devrait peser lourd. Mais le ‘gamin’ a une graine de sa mère. La menace des témoins. Tarlue Jérôme lors de sa déposition au ‘procès Gbagbo’ l’avait dit clairement.

D’autres, à demi-mots.

Il essaie cette recette de maman. Ça mord. ‘les accusations dans ce cas sont rejetées.’ Informe Marra Gottfried qui renseigne qu’au mois de Novembre 2015, cet habitué des tribunaux, s’était retrouvé une fois de plus devant les juges. Et ‘inculpé pour avoir tiré plusieurs coups de 9 mm sur quelqu’un.’

Far West où seuls les Pecos, Clint Eastwood, John Wayne…gagnent

Mais dans le milieu de la violence, tout se passe comme au Casino. Le 29 Janvier 2017, George N. Bensouda est abattu. ‘Bleu’ dans le milieu, il avait misé sur la fortune de ses parents et l’influence politico-juridique de sa mère. Il n’avait pas compris que dans ce milieu, le rendement et le respect de la parole donnée, valent plus qu’une carte de visite. Et ceci, quel que soit son influence théorique. Il n’avait pas appris de l’adage Américain qui dit, ‘once burned twice shy,’ qui pourrait en Français avoir pour correspondance, ‘Un homme averti en vaut deux.’

Son imprudence. Son immaturité. Sa méconnaissance de la loi du milieu. Puis, une goutte d’alcool de trop. Une dose de cocaïne de trop. Une expression de colère de trop. Une affaire mal bouclée de trop…Et d’autres excès, ont conduit Georges Bensouda, plein de vie, au tombeau. Il s’était peut-être engagé dans ce canal où seuls les Pecos, Clint Eastwood, John Wayne…ou encore la brute des brutes…gagnent, par zèle de jeunesse ou comptant sur ses parents soumis à l’ordre mondial, et intouchables.

Ensabler le dossier et tuer l’affaire

George Bensouda mort, Fatou Bensouda et ses réseaux Etatsuniens, tentent de tuer l’affaire. Ils l’ensablent jusqu’en Juillet 2017 lorsque Pioneer Press la déterre. La dépoussière. Et la met au goût du jour. Alors que les fameux media de ‘référence’ CNN, FOX News, Washington post, New York Times…ne semblent pas intéresser par ce dossier. Pourtant, une affaire impliquant les Bensouda devraient agiter les rédactions.

Human Rights Watch, qui n’entend ni ne voit jamais ce qui se passe aux Etats Unis, mais bien plus loin, est muette. Elle ne dénonce pas cette entrave à la justice. L’Amérique ce n’est pas l’Afrique où tout le monde peut débiter son arrogance. En plus HRW et l’institution de Fatou Bensouda pourraient être considérées comme des ‘parteners in crime’ avec un même parrain. George Soros.
$500,000 caution et plus de 47 ans de prison

Si George Bensouda n’avait pas été abattu, personne ne sait si l’on aurait pu un jour stopper cette machine à broyer les vie qui se construisait en lui. Personne ne sait aussi s’il aurait fini dans les abimes d’une cellule. Puisque cet amoureux des ‘plaisirs,’ de l’alcool, et de la cocaïne, encourait une peine maximale d’un peu plus de 47 ans pour ses forfaits criminels.
Mais attention. Le jeu d’influence ou des loges étant bien plus important, est-ce que l’on aurait soumis Bensouda, à une punition légale appliquée par le pouvoir public sur une personne jugée coupable d’un crime? L’avocat adjoint Gary Schuster du Wisconsin, qualifiait en 2015 ses délits de ‘très sérieux.’ Puis, demanda un caution de $500,000 approuvée par le juge Paul Lenz—des cacahuètes pour les Bensouda.

Gbagbo, un « totem » intouchable

Cet incident vient confirmer une chose. Gbagbo est une sorte de ‘totem.’ Un masque sacré interdit de profaner. Un esprit dont on ne peut toucher sans être frappé par la colère des dieux et de Dieu. Compaoré, Sarkozy, Wade, Hollande, ATT…en savent quelque chose.

Dr Feumba Samen

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