Que Dieu nous préserve du lâche !Quand on est assez courageux comme le général. Philippe Mangou, on peut laisser le pays en pâture et revenir dire qu’il avait « envisagé de témoigner sans camouflage, car quand on à la vérité à dire, on ne se cache pas ». Quelle vérité ? Et de poursuivre, dans un droit de défense qui prouve son dépassement total de l’erreur des techniciens de la CPI, il entonne : « Si encourager MONSIEUR LAURENT GBAGBO le 11 mars 2011, à démissionner au moment où lui-même demandait mon avis sur la question, pendant que l’armée était à cours d’armes et de munitions, (vous et moi nous saurions certainement la provenance des armes et munitions stockées au palais ) que les Ivoiriens mouraient et qu’ils ne pouvaient ni manger ni se soigner ,c’est trahir, alors j’ai trahi ».
Comme tout « félon » mieux un « lâche » depuis l’esclavage à nos jours, le galonné passé dans la diplomatie peut envisager de dire maintenant la vérité sans son cagoule : « Que les uns et les autres soient patients. Qu’ils ne me jugent pas avant de m’avoir entendu ». Philippe, l’Afrique attend ta vérité !
Taffa Biassi Lynx.info
Les identités de quatre anciens partisans de l’ex-président Laurent Gbagbo, avaient été dévoilées par inadvertance lors de l’audience «à huis clos » tenue ce vendredi 5 février 2016 à la Cour pénale internationale (CPI), comme étant des témoins à charge. Parmi les noms cités par le président du tribunal, l’Italien Cuno Tarfusser, figure celui de Philippe Mangou, Général des Forces armées ivoiriennes au moment des faits. Devant les réactions suscitées par ces révélations, y compris au niveau même de la CPI qui s’en est trouvée embarrassée et les articles parus dans les médias, le Général Philippe Mangou actuellement Ambassadeur de la Côte d’Ivoire au Gabon, par le biais de son service de communication a produit un droit de réponse dont Abidjan.net a reçu copie en exclusivité ce dimanche 7 février 2016.
’’Témoignage à la CPI:
Un article émanant de votre organe de presse fait état de ma colère �
l’issue de la bourde commise par la CPI.
Il n’en est absolument rien. Je reste serein et calme.
J’avais moi même, envisagé de témoigner sans camouflage ,car quand on a la vérité à dire,on ne se cache pas.
Je veux parler, non pas pour faire condamner qui que ce soit, mais pour permettre aux ivoiriens et à l’opinion internationale de connaître la vérité.
Beaucoup de gens parlent sans savoir ce qui s’est réellement passé.
Si encourager MONSIEUR LAURENT GBAGBO le 11 mars 2011, à démissionner au moment où lui même demandait mon avis sur la question, pendant que l’armée était à cours d’armes et de munitions, (vous et moi nous saurions certainement la provenance des armes et munitions stockées au palais ) que les ivoiriens mouraient et qu’ils ne pouvaient ni manger ni se soigner ,c’est trahir, alors j’ai trahi.
Que les uns et les autres soient patients. Qu’ils ne me jugent pas avant de m’avoir entendu.
Prière faire passer ce droit de réponse. Merci.
LE GÉNÉRAL PHILIPPE MANGOU ’’
Abidjan.net
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