Le problème de fond reste celui de l’accaparement des terres de 38 villages forcés par le Gouvernement d’être déplacés
Parmi les 55 pays d’Afrique, 50 sont parmi les pays vulnérables au réchauffement climatique et pourtant ne présentent que 4,55 % d’émissions de gaz à effet de serre dans le monde. L’Afrique a choisi, ou plutôt n’a pas choisi, d’assurer son développement sélectif, c’est-à-dire en laissant de côté les catégories faibles et pauvres, sans prendre en compte les conséquences du réchauffement et des dérèglements climatiques. Il n’est plus possible de traiter à part la pauvreté, les migrations, et les formes de corruption ou d’expropriation des populations sous le couvert de la protection ou l’extension de zones protégées pour les animaux.
1. AFRIQUE SUBSAHARIENNE : 0,7 % D’ENERGIE RENOUVELABLE PRODUITE EN 2012
84,6 % de la population mondiale ont accès à l’électricité. Mais plus de 65 % des Africains au sud du Sahara n’y ont pas accès alors qu’au Togo, plus de 68 % des citoyens togolais n’y ont pas accès 1. Sous la gestion dynastique d’un système de lignage clientéliste au Burundi, au Cameroun, au Congo, au Congo démocratique, en Guinée Equatoriale, au Tchad, au Togo, etc. (pour ne citer que ces pays), ceux qui ont accès à l’énergie en Afrique ne s’étonnent pas du budget important qu’ils ou elles sont obligés d’injecter dans des solutions alternatives polluantes, budgétivores, souvent destructrices des forêts tant au plan de l’environnement que du bruit seulement parce que l’Etat ne s’est pas préoccupé d’organiser de manière stratégique l’accès de tous à l’électricité. 55 % de l’électricité produite en Afrique subsaharienne en 2012 provient du charbon (y compris le charbon de bois), 20,1 % de l’hydroélectricité, 7,7 % du gaz naturel, 3,3 % du pétrole, 2,9 % de l’énergie nucléaire et seulement 0,7 % d’énergie renouvelable. Quelle mouche a piqué les dirigeants africains pour « botter » en touche pour ne pas opter pour l’énergie gratuite qu’est le solaire ?
2. UN SYSTEME DES « INTERETS BIEN COMPRIS »
La faute à qui ? Vraisemblablement, l’argument de la faute du colonisateur est rayé. Ce qui ne justifie pas la théorie du complot mais n’explique pas non plus une théorie, mais un système des « intérêts bien compris ». Les dirigeants africains sont collectivement responsables par irresponsabilité collective de prendre en compte les préoccupations de vie en harmonie avec leur environnement. Le développement accéléré, les contrats miniers, les accaparements du foncier, les expropriations manu militari ont souvent pris le dessus car permettant des ristournes discrètes sur le dos d’une population qui peine à voir des alternances régulières et non frauduleuses faire émerger une démocratie de la vérité des urnes.
Mais le vrai coupable, c’est le couple corrupteur et corrompu que chacun accepte de feindre d’identifier sous le terme générique de corruption. En réalité, cela s’est traduit par un véritable enrichissement personnel des élites dirigeantes en Afrique grâce à des nombreux projets énergétiques devenus des vrais « faux » projets plus connus sous le nom d’« éléphants blancs » que certains confondent en Afrique déjà avec les « éléphants des Blancs ». En effet, l’essentiel de ces projets ratés se sont mal-réalisés avec des financements de corrupteurs déguisés en agent du développement accéléré et de réducteur de pauvreté. Alors quand le Gouvernement chinois a choisi de réaliser dans des délais records des infrastructures en Afrique, quelles qu’en soient la qualité et l’utilisation de personnel chinois, les dirigeants africains ne se sont pas fait prier, même si certains ont choisi de ne pas promouvoir l’énergie mais des infrastructures de prestige, tant leur pensée pour leur concitoyens non membres des cercles rapprochés clientélistes est aussi importante qu’une poubelle non recyclable.
Pourtant au niveau des populations, de nombreuses initiatives ont vu le jour au point de permettre à Wangari Muta Maathai, une femme africaine militante du Kenya de « décrocher le prix Nobel 2 » pour avoir consacré sa vie à sauver son environnement en plantant et en faisant planter des arbres… Mais son propre gouvernement l’a considérée comme une « extra-terrestre » d’écologiste… qui n’a rien compris de comment on « fait l’argent »…
3. COP 21, LES DIRIGEANTS AFRICAINS ET LE RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE
Alors, le réveil tardif des dirigeants africains pour prendre au sérieux l’écologie et la préservation de l’environnement peut faire sourire plus d’un observateur averti. En effet, quand on n’est pas capable de mettre les intérêts des populations, notamment en zone rurale comme la priorité des priorités, il est difficile de faire des propositions en faveur des populations africaines. En effet, seules les annonces de « compensations » pécuniaires semblent faire bouger un grand nombre des dirigeants africains. Il suffit pour cela que François Hollande, l’organisateur en chef de la Conférence des parties COP 21 (Conference of Parties en anglais) à Paris ne se méprenne pas sur l’engagement de dirigeants africains qui pour une grande majorité ne reflètent pas l’autodétermination de leur peuple. Il est vrai que le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat créé en 1988 par deux institutions des Nations Unies – l’Organisation météorologique mondiale (OMM) et le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) 3 confirme rapport sur rapport que le changement climatique est une réalité et que les dirigeants des pays industrialisés en sont les principaux responsables.
Ce réchauffement se caractérise par des émissions de gaz à effet de serre avec des augmentations de température variant entre 1 et 4 degrés Celsius selon que l’on se trouve plus ou moins proche des régions polaires du globe. Mais les écologistes et les altermondialistes n’ont cessé de rappeler la montée de ce danger collectif. Peine perdue, les solutions radicales fondées souvent sur les augmentations de taxes et les bagarres de clocher au sein de leur parti entre des variations du vert pâle au vert foncé ont fini par les rendre inaudibles. Le principe des Conventions a pris la relève avec la Convention sur la biodiversité biologique (CDB), la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CNULD) ou la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNULD/UNFCCC). Mais cela n’a pas suffi, appel a été fait des protocoles pour tenter de rendre contraignants les engagements pris, ratifiés mais rarement mis en exécution et jamais sanctionné. Le Protocole de Kyoto qui fixe des objectifs de réduction entre 2005 et 2012 n’a pas été ratifié par les Etats-Unis le premier des pollueurs et en termes d’organisation de sa société sur le gaspillage des ressources énergétiques.
Mais, comme il fait chaud en Afrique en général, les dirigeants africains, habitués à vivre dans des espaces climatisés dans leur palais comme dans leurs voitures, ne se sont pas rendu compte que les pluies ne venaient plus en leur temps, que la productivité des récoltes posait problèmes, et que l’autosuffisance n’avance pas. Mais qu’importe, ils consomment pour la grande majorité, les importations venues d’ailleurs… aidés pour les pays francophones par un Franc dit de la communauté financière africaine (ex-Franc des colonies françaises d’Afrique) qui permet de préférer les produits français à ceux produits localement…
Plusieurs pays émergents qui sont en pleine accélération de leur développement ne veulent pas se laisser dicter leur trajectoire par les pollueurs invétérés et sont devenus rapidement des pollueurs eux-mêmes. Le Protocole de Kyoto ne concernait pas vraiment les pays émergents et les pays faiblement industrialisés. La 15e Conférence des parties (COP 15) du 7 au 18 décembre 2009 à Copenhague a été un échec retentissant car les pollueurs occidentaux ont cherché, sans les y associer, à imposer un modèle de réduction obligatoire avec sanction sous couvert de mondialiser le modèle de Kyoto espérant ainsi une action mondiale efficace contre le réchauffement climatique. Les moyens n’ont pas manqué pour faire adhérer et signer les dirigeants africains qui se voyaient offrir « gratuitement » par des institutions des Nations Unies des technologies et autres équipements pour s’adapter aux normes nouvelles introduites par les pays industrialisés. Comme chacun oublie de budgétiser la maintenance de ces équipements, la réalité sur le terrain reste négativement mitigée… Pourtant, il y a une évidence, les pays les plus pollueurs sont des pays industrialisés ou en voie d’industrialisation rapide. L’Afrique comporte le plus grand nombre de pays faiblement industrialisés. Alors où est l’erreur ? Les compensations devraient permettre d’amadouer certains ou même d’offrir des postes pour quelques présidents africains qui ne décolèrent pas de ne pas avoir changé leur constitution pour s’éterniser au pouvoir.
4. FRANÇOIS HOLLANDE ET COP 21 : CHANGEMENT ECOLO-CULTUREL MAINTENANT !
Face à cet échec, la France de François Hollande tente de trouver des solutions avec les pays conscients et volontaristes avec un système d’engagement révisable tous les cinq ans, mais sans coercition aucune sauf peut-être par le biais de la démocratie de la honte comme savent le rappeler les médias et les organisations de la société civile spécialisées dans la préservation de notre monde. Mais chacun sait que les médias africains sont des spécialistes de l’autocensure de peur de subir la sanction des dirigeants africains en voie d’émergence culturelle écologique… La COP 21 de Paris est un « vrai changement » dans la méthode fondée sur :
la participation de tous avec des propositions d’actions sur la période 2020-2050 ;
la proposition de chacun sur comment ne pas dépasser 2o C de réchauffement en 2100 ;
l’engagement irrévocable de réviser tous les 5 ans ses propres objectifs en les améliorant nettement ; enfin,
une absence de véritable coercition afin d’espérer une vague adhésion des Etats-Unis qui sera vraisemblablement rejetée par la suite par le Congrès américain républicain.
5. COP 21 DES AFRICAINS : « COMPENSATIONS » PECUNIAIRES D’ABORD, ECOLOGIE APRES !
L’approche adoptée par le Président français n’est que du bon sens, ce qui ne se pratique pas dans les enceintes internationales où les pays disposant de peu d’influence, de moyens de coercition de type financier, économique, militaire et culturelle se voient régulièrement conduits à :
s’aligner sur leur « tuteur économique » qui peut d’ailleurs ne pas être un Etat mais une entreprise multinationale ou un groupe d’entreprises transnationales ; etc. ;
oser afficher son indépendance et s’attendre à des représailles sous des formes déguisées ;
négocier le maintien au pouvoir de dirigeants africains en empêchant ou légitimant la contre-vérité des urnes, une véritable forfaiture contre la volonté des populations africaines et la démocratie de l’alternance. Mais quand il s’agit de sauver une COP 21, les positions d’alignement non dissonantes des pays africains « amis » de la France ne doivent pas manquer. Les « Cameramen » des nombreuses chaines françaises l’ont bien compris et ont choisi de ne présenter François Hollande à la télévision qu’en coupant assez systématiquement tous les chefs d’Etat africains qui l’ont entouré.
Pourtant la Commission de l’Union africaine doit être félicitée pour des efforts discrets pour amener certains dirigeants africains à la raison sur les problèmes d’une trajectoire de développement d’ici 2063 de l’Afrique qui ne passe pas par la pollution tous azimuts uniquement car trop de dirigeants africains sont encore habitués par « après moi, le déluge »… Alors il ne faut pas s’étonner que la position « africaine » informelle sur la question pourrait se résumer à une simple question à François Hollande : « Alors, c’est combien qui revient à l’Afrique, plus précisément à « MOÀ » (traduire moi-même personnellement) ?
6. NEW-YORK ET LOMÉ SOUS LES EAUX EN 2100 ?
Bref, il faut espérer que cette pratique de la « real politik » puisse s’estomper avec l’avancée rapide des fontes des glaces due à des humains incapables d’agir collectivement pour sauver la planète qui fait que New-York ou Lomé au sud de la capitale togolaise seront sous l’eau d’ici la fin du siècle… Là encore, la France a pris une initiative qu’il convient de louer et qui pourrait sonner comme un changement de mentalité, surtout auprès des dirigeants africains qui continuent à confondre « écologie » avec « opposant politique »…
7. REDUCTION DU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE : HYPOCRISIE D’UNE PARTIE DES DIRIGEANTS AFRICAINS
Pourtant chacun sait que sans énergie, il n’y a pas de vie, encore moins de développement et de mieux-être. Alors, le retard énergétique africain serait-il une partie intégrante de la stratégie postcoloniale de démultiplication du retard de l’Afrique avec le maintien de dirigeants autocrates et parfois, sinon souvent, incompétents mais rarement peu arrogants. Avec l’impulsion du Gouvernement chinois, le développement des infrastructures en Afrique est devenue une priorité africaine, souvent sans aucun souci ni pour l’environnement, ni pour les populations expropriées sans indemnisation. Cette soif d’infrastructures montre que plus de 75 % des routes communales de proximité sont négligées. Les dirigeants préfèrent se concentrer sur les grands projets d’infrastructure où la corruption peut s’opérer en toutes impunités et avec des doubles contrats, l’un officiel sous-estimé, l’autre informel et surestimé. Mais là encore, l’apanage de la corruption n’est pas africaine, ce d’autant que l’Afrique est une terre de liberté pour de nombreux opérateurs chinois indépendants de l’Etat chinois. Alors, faut-il faire un choix entre prioriser les infrastructures aux dépens des populations spoliées au niveau du foncier et de l’environnement et opter pour des infrastructures dont les populations ont besoin !
C’est pourtant le choix stratégique de l’alignement sur les « demandes » occidentales qui prévaut dans la tête de nombreux dirigeants africains. Face à la sous-performance logistique des quelques infrastructures routières réussies et en référence aux coupures intempestives du réseau Wifi, du réseau électrique, l’Afrique au sud du Sahara -et plus particulièrement l’Afrique francophone- reste une championne dans l’hypocrisie envers l’engagement pour faire des efforts réels et concertés avec les populations pour la réduction du réchauffement climatique. Alors quand les dirigeants tentent d’opposer l’urgence de faire des efforts en matière d’environnement au besoin d’investir dans l’énergie, il y a là quelque chose de malsain…
8. CINQ MORTS DE MANGO AU TOGO POUR LA COP 21 DE HOLLANDE ?
En réalité, les efforts pour protéger l’environnement passent par une régulation du foncier en Afrique, notamment la lutte contre l’accaparement des terres en communauté de biens par un Etat compradore dont les élites arrivistes témoignent d’une arrogance vis-à-vis des « gens simples » en envoyant des militaires-miliciens tirer sur toutes formes de volonté de défendre un espace vital pour des villages entiers. Sur ce terrain, ce sont des expropriations sans compensations que subissent les populations sur le terrain que ce soit pour faire des routes ou pour protéger la faune et les animaux comme à Mango au Nord du Togo 4 où il y a eu au moins 5 morts et plus de 27 blessés 5. Le problème de fond reste celui de l’accaparement des terres de 38 villages forcés par le Gouvernement d’être déplacés.
Mais l’argument fallacieux utilisé par celui qui dirige le Togo, Faure Gnassingbé du Togo, ne devrait pas tromper le Président français, François Hollande. En effet, l’Etat togolais sans négociation au préalable avec les populations concernées, ce depuis plusieurs années, communique sur la réhabilitation manu-militari de la faune (zones dites protégées) autour de la ville de Mango au Nord du Togo où habitent des populations pauvres et sans défense, en éprouvant un besoin urgent d’annoncer à la COP 21 l’augmentation importante et non planifiée des aires protégées au Togo afin d’y faire bonne figure. L’objectif recherché est de passer pour un climato-actif ou un climato-optimiste puisqu’une partie des médias français sanctionne les climato-sceptiques. Encore faut-il qu’il puisse assister en personne à la COP 21 ! Son coup a fonctionné avec les militaires togolais qui ont été envoyés pour soutenir la France dans sa guerre au Mali, avec en contrepartie un silence coupable de la France sur des élections présidentielles de 2015 fondées sur la contrevérité des urnes et donc usurpées, malgré la légitimation du régime doublé de l’achat des consciences d’une partie de l’opposition togolaise qui a choisi de participer à ces élections. Les officiels français vont-ils encore se faire rouler dans la farine de manioc lors de la COP 21 ? Qu’ils regardent les photos insoutenables des massacres de Mango où le zèle du système de Faure Gnassingbé pour protéger les animaux et de la faune est inversement proportionnel à son souci d’améliorer le bien-être des populations, cher au Président français, François Hollande.
9. RESPECTER L’HUMAIN D’ABORD, L’ENVIRONNEMENT SUIVRA NATURELLEMENT
Le Gouvernement togolais tente de faire croire que les populations intègres de Mango s’opposent à la mise en place et au non-respect de la protection de la « faune » et des « animaux ». Encore faut-il après des élections usurpées de 2015 d’il y a 8 mois, accepter que les prédateurs ne peuvent être les populations qui vivent en symbiose avec leur faune, leur forêt ou leur savane dont ils tirent tout et qu’ils vénèrent 6…
Si les dirigeants africains pouvaient protéger et respecter d’abord les « humains » en acceptant l’autodétermination et l’alternance politiques, les 70 % des Africains vivant en zone rurale et les plus touchés par le réchauffement climatique auront enfin la chance de choisir leurs représentants pour les défendre à la prochaine COP 22 qui gagnerait à être organisée en Afrique, peut-être là où il fait le plus chaud…
YEA.
©Afrocentricity Think Tank
12 novembre 2015
Notes:
World Bank (2015). World Development indicators 2015. World Bank: Washington D. C. ↩
Wangari Muta Maathai, (1940-2011) fut une biologiste kenyane et professeurs d’anatomie en médecine vétérinaire. Elle fut aussi une militante politique qui s’est spécialisée en écologie. Menant des actions de proximité avec les populations, elle a réussi à améliorer le cadre de vie de ses concitoyens. Elle a fallu qu’elle soit honorée à l’extérieur de son pays comme la première femme africaine à recevoir le prix décerné au Nobel de la paix pour sa contribution au développement durable, la démocratie et la paix. ↩
Jouve, A. (2015). « COP21: une courte histoire des négociations sur le climat ». In RFI.fr. 11 novembre 2015. Accédé le 11 novembre 2015. Voir http://www.rfi.fr/science/20151110-histoire-courte-negociation-climat-COP21-rechauffement-climatique ↩
Ferdi-Nando (2015). « Les dérives autocratiques d’un régime anachronique : Des morts, toujours des morts pour un règne à vie ». In L’alternative. Repris par IciLomé.com. Accédé le 10 novembre 2015, voir http://mobile.icilome.com/news.asp?reg=TOGO&idnews=815263 ↩
C.P. (2015). « Togo : la ville de Mango en proie à des violences les 6 et 7 novembre ». In Le Matin Algérie. 9 novembre 2015. Accédé le 9 novembre 2015. Voir http://www.lematindz.net/news/19019-togo-la-ville-de-mango-en-proie-a-des-violences-les-6-et-7-novembre.html ; voir aussi l’indignation et les photos joints fournis par Kofi Yamgnane ↩
Tété, G. (2015). « Historique de la « protection » de la faune togolaise par le régime RPT ». In cvu-togo-diaspora.org. 11 novembre 2015. Accédé le 11 novembre 2015. Voir http://cvu-togo-diaspora.org/2015/11/11/historique-de-la-protection-de-la-faune-togolaise-par-le-regime-rpt/11071
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