Les ministres Pascal Bodjona, Atcha Titikpina et Djimon Oré l’avaient dit. Maintenant ils sont en pleine exécution de leur plan. Le congrès national de l’Union des Forces du Changement version Fabre est entrain d’être transformé en un véritable champ de guerre, un foutoir. L’église presbytérienne de Nyekonakpoè, lieu prévu pour le Congrès, non loin de l’Ecole française à Lomé est devenu subitement un champ de tire. Des échauffourées entre « tontons macoutes »[ndlr, militaires] et militants vêtus de jaune sont signalées. On annonce des blessés et une fumée noire épaisse sur le ciel de Lomé. Depuis que l’UE a fait convoyer des gaz lacrymogènes pour les élections du 4 mars 2010, Titikpina Atcha ministre de l’intérieur et Pascal Bodjona ministre de l’Admnistration Territoriale en utilisent pour étouffer toutes les contestations populaires. Dans ce drame shakespearien entre les pro-Fabre qui représentent le peuple et les pro-Gil qui représentent le sabre, la force brute, les deuxième sont en passe de gagner. Ceci avec la complicité tacite de la communauté internationale et les chancelleries en poste à Lomé. Qui a dit que l’argent n’est pas le nerf de la guerre ?
N’paka Gnakou Lynx.info