Philippe Desmars allume le patron des FAT : Attentats du Lycée français, Okavongo, Goethe institut, c’est bien la marque de Félix Kadangha

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La cours dissimule les mauvais offices, je n’ai pas percé la menace dont je pouvais faire l’objet. Le risque que je prenais en perçant les secrets, les magouilles, et surtout de démasquer les généraux mafieux de l’armée qui s’enrichissent grâce à la drogue. Tout cela va m’attirer de très graves ennuis. Mes activités inquiètent en particulier, deux vieux rapaces galonnés, les généraux Walla et Loakpossi. Ces deux vieilles fripouilles venimeuses au lourd passé criminel, couvert de sang des pieds à la tête finiront par avoir ma tête. Pris en étau face à deux impitoyables épurateurs, je vais payer très cher mon manque de lucidité en acceptant cette mission. La décision d’en finir avec moi une bonne fois pour toute allait être prise avant même que disparaisse le vieux général.

J’aurai du me souvenir, il y a quelque année en arrière du départ précipité de ce jeune couple de restaurateur français Olivier et Solweig Sitterlin, gérant d’une très jolie brasserie « Le Square » pas très loin de l’hôtel « Palm Beach » à Lomé. Ils ont eu l’outrecuidance de réclamer à madame Ayeva, fille d’un leader d’opposition fabriqué par le RPT pour diviser et affaiblir l’UFC et le CAR, une facture impayée d’un montant de 1500 euro. Cette cliente indélicate qui avait décidé de ne pas s’acquitter de sa dette pris ombrage des relances qu’Olivier lui lançait. L’insistance d’un expatrier pour obtenir le règlement de sa facture devenait insupportable aux yeux de madame Ayeva. Cette Proche de la Présidence, ne tarda pas aller se plaindre à un de ses amants, militaires haut gradé qui régla le problème de sa dulcinée à sa manière. Des militaires stipendiés agresseront Olivier à coup de couteau un soir devant son restaurant. Très sérieusement blessé aux mains et aux bras, dans ce guet-apens, Solweig et Olivier quitteront tous les deux le Togo avec leurs deux valises pour solde de tous comptes. Pour éviter les même déboires, j’ai fait placardé au restaurant l’Okavango cet avis aux consommateurs : « Cher client, si vous êtes venu boire pour oublier, soyez gentil payez avant de boire ».

Dimanche après-midi 10 septembre 2005 je suis dans un restaurant de plage : « Lomé rivage » exploité par un collègue français Norbert Boulet. Dans le golfe de Guinée tout le monde le sait la mer est très dangereuse. De grosses vagues appelées «Barre » sont responsables chaque année de nombreuses noyades et ne facilitent l’accostage des bateaux. C’est une mer en apparence calme mais qui est souvent accompagnée de violents courants, comme sur les côtes landaises en France et qui vous entrainent au large.

Un adolescent en difficulté est en train de se noyé en face « Lomé rivage ».Norbert Boulet à l’habitude cela arrive tous les mois. Il a bien fait planter sur la plage, des pancartes d’interdiction de baignade mais elles ne sont pas respectées. L’adolescent disparait dans en mer. Cette noyade Norbert ne le sait pas encore, mais elle n’est pas ordinaire et va faire basculer son destin. Il s’agit du neveu du Président togolais Faure Gnassingbé. Béhaza Gnassingbé sœur du Président est sur place au moment du drame, et tient pour responsable le gérant du restaurant de plage. Elle réclame à son frère Président des représailles immédiates. J’assisterai dans les minutes qui suivirent cette tragédie, à un grand fait d’arme de l’armée togolaise. Une escouade de militaires débarquant de vieux camions poussifs « GMC » devant « Lomé rivage » pour une expédition punitive : le saccage du restaurant à coup de crosse et son pillage. Rendu inexploitable, Norbert Boulet victime d’une spoliation ne récupérera jamais son établissement.

La longanimité du Peuple togolais et sa résilience n’est plus à démontrer. Ceux qui vivent au Togo le savent très bien lorsque les affidés du pouvoir patentés en crime de forfaitures qui depuis 1967 ont réussi à domestiquer les hommes à coup de nerf de de bœuf, vous ont pris en grippe, il faut quitter le pays au plus vite en oubliant si possible les éventuelles clauses de préjudices à faire valoir que vous n’obtiendrez jamais. C’est comme une jurisprudence de Droit coutumier, une façon indigène de vous désigner « persona non grata ». Ne dit-on pas en Afrique « abattre un poulet pour mettre les singes en garde ». En France sur l’ile de beauté, c’est un petit cercueil en bois que les fonctionnaires continentaux reçoivent des organisations plus mafieuses qu’indépendantiste, qui vous fait comprendre que vous n’êtes pas la bienvenue. Un avertissement avant le plasticage de votre véhicule ou de votre domicile.

Mercredi 7 mai 2003 à 21 heures, trois clients togolais entre dans le restaurant Okavango et se dirigent sous la grande paillote ventilée au fond du luxuriant jardin. La serveuse leur présente les menus, mais d’emblée ils font savoir qu’ils ne désirent pas dîner, seulement consommer. Trois bières locales leur sont servies. Ces clients sont jeunes la trentaine d’allure sportive, le profil militaire. Un des trois individus le seul vêtu d’un boubou se lèvent et se dirige vers les toilettes pendant que les deux autres règles l’addition. Deux trois minutes après leur départ à 21 heures 20 une énorme explosion retentie. Deux de mes antilopes se trouvant à proximité des toilettes sont projetées en l’air et succomberont les poumons détruit par l’onde de choc. Je n’ai pas eu besoin de faire évacuer la trentaine de clients présents ce soir-là, ils prirent eux même la poudre d’escampette sans payer l’addition. Les sanitaires du restaurant et mon appartement qui le jouxte sont entièrement soufflés. Une bombe dissimulée sous le boubou du terroriste a été déposé dans les toilettes. Cet engin explosif muni d’un système d’allumage pyrotechnique aura permis à ces trois militaires de quitter les lieux sans précipitations dans un « timing » bien réglé. C’est un vrai miracle que cet attentat criminel n’est fait aucune victime parmi les clients et les 25 employés du restaurant. Une partie du restaurant est soufflé, et les dégâts matériels sont importants. J’aurai dans la soirée une fois le restaurant vidé de sa clientèle et fermé la visite du Ministre de l’intérieur togolais le Commandant Boko et celle de l’ambassadeur de France qui n’ont fait que constater les dégâts. Je sais que les hostilités à mon encontre sont déclenchées. Je sais également que je suis personnellement visé et que cet attentat n’est pas le fait du hasard. A l’heure où la France est conspuée par l’opposition togolaise et à quelques semaines de l’élection présidentielle, les services spéciaux des forces armées togolaise avec la complicité des sbires du RPT ont monté une opération de désinformation. Le plasticage de l’Okavango sera suivit de celui du centre culturel français et de son lycée. La presse titra « vague d’attentats anti français à Lomé », désignant bien entendu l’opposition radical comme responsable. Un agent togolais infiltré que je connaissais de la bande au commandant Yark me révéla plus tard avoir fait partie de ces équipées terroristes nocturnes. Tout avait été planifié par les nervis de la présidence pour discréditer un peu plus l’opposition. Je crois même savoir que tout cela leur a été suggéré par nos propres services secrets.

Le lendemain après l’explosion, j’ai reçu un coup de téléphone au restaurant ce n’était pas pour une réservation. La voix qui m’a paru africaine était celle d’un des commanditaires du plasticage puisqu’elle me sommait de quitter le pays.

Quelques mois plus tard une embuscade m’est tendue aux alentours de 23 heures dans le quartier d’un des grands marchés de la capitale (Hanoukopé). Quatre militaires rangers aux pieds et barbe au menton stoppent mon véhicule. Seuls les soldats de la garde présidentielle se laissent pousser la barbe. Je suis violement extrait de ma voiture, et jeté à terre. Les quatre hommes se déchainent en me rouant d’une grêle de coup de pied et de ceinturons. Toujours à terre le canon froid d’un pistolet mitrailleur est posé derrière ma nuque et j’entends le bruit caractéristique de la culasse qui vient d’être actionner. C’est peut-être la fin alors dans un dernier sursaut pour conjurer le sort je me relève brutalement. L’agitation de la scène a attiré quelques badauds qui entourent mes agresseurs. J’entends encore un togolais crier aux militaires : « il ne faut pas tuer le « yovo ». Est-ce pour cela que qu’ils n’ont pas osé tirer ? Trop de témoins peut-être ? Mes agresseurs remontent dans leur voiture et disparaitront dans la nuit. Rien ne m’a été dérobé pas même la chaine en or bien visible autour de mon cou. Je rentre à la maison bien sonné, couvert de blessures et d’ecchymoses. Je viens de subir la plus jolie dérouillé de ma vie.

Philippe Desmars ex-gendarme à la Présidence de la République Française

P.S. Nous savons que l’attentat du Goethe Institut a été aussi réalisé par les FAT (Forces armées togolaises) sous le commandement du colonel Kadangha actuellement chef d’état major de l’armée de terre.

Aussi les attentats des marchés de Kara et Lomé sont le fruit des mêmes comme Kadangha issuent de la grande muette togolaise.

Les rapports des services allemands et français doivent être publiés et rendus publics le plus tôt possible.

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