Comme les Accords Politique Global (APG) signés et jamais respectés, où il était la matière grise à Ouagadougou pour…
C’est connu. La particularité entre Pascal Bodjona, Gilbert Bawara et Payadowa Boukpessi est qu’ils sont bien des enfants de la dictature. Ils ont été allaité à mentir et à prendre le peuple pour con ! Bien retenir. Ils surfent sur la non effectivité de la démocratie participative pour berner depuis la nuit des temps les Togolais. N’étant pas été élu par le peuple pour exercer comme ministres, ils n’ont aussi de compte à rendre à personne ! Mieux, il leur arrive de mentir au point d’en faire du mensonge d’Etat, un projet de société. Les Togolais ont encore en mémoire les Vingt Plus de Faure Gnassingbé quand il capte le pouvoir dans des flaques de sang. Dans ce bréviaire proche du livre vert du RPT conçu par Edem Kodjo, il est question de construire une autoroute qui quittera Lomé jusqu’à Ouagadougou, combattre la pauvreté, ouvrir le pays à la démocratie et tutti quanti…. N’ayant rien à offrir aux Togolais, tous ses proches de Faure ont compris que, le meilleur moyen d’endormir le peuple est de le gaver de menteries. Ce mensonge commence avec Pascal Akoussoulèlou Bodjona alors tout puissant ministre de l’Administration, du Territoire et des Collectivités Locales. Sur un plateau d’un confrère, le plus costaud des ministres fera rêver les Togolais sur l’imminence des élections locales. Trois ans après, il finira par des drames judiciaires. Résultat, l’homme est au Gnouf. Si l’histoire des menteurs nous était contée !
Puis vient l’enfant terrible de Siou. Connu par les Togolais à la faveur du triple coup d’état de 2005, Gilbert Bawara nous servira lui aussi le grand mensonge. Bien remarquer que, pour tous ses mini dominici de Faure Gnassingbé, le mensonge est une valeur, une référence, un projet de société… Quand il s’installe au ministère chargé des élections locales, le politique est conscient que, le problème des élections locales le hantera les nuits. Il prend les devants et annonce sans même que l’opposition d’une part et le peuple d’autre part, lui mette la pression. Il sait que, sans un grand bruit, il sera acculé. Ainsi, il invite certains partis politiques de l’opposition pour leur annoncer « La Bonne Nouvelle » sur l’imminence des élections locales et prend soin de mettre sur orbite, le site de la propagande Republicoftogo.com qui laisse au vitriol un titre farfelu : « Décentralisation : éviter l’amateurisme ». Il ne reste qu’au ministre en personne de faire le déroulé de son savoir-faire : « Ce comité technique est chargé de mener des réflexions approfondies afin que l’organisation des élections locales se déroule sur des bases saines, au même titre que le processus de décentralisation ». Comme les Accords Politique Global (APG) signés et jamais respectés, où il était la matière grise à Ouagadougou pour le compte de son parti, il ne se gênera pas de récidiver avec le mensonge des élections locales. Quand on a plutôt des comptes à rendre à un Homme plutôt qu’au peuple qu’on dit vouloir servir, il ne faut pas s’étonner de se faire ridicule toutes les fois que la chose politique devient une foire aux mensonges. Depuis, l’« ami » Gilbert Bawara trône au ministère de la Fonction Publique. Vivement que les travailleurs togolais héritent d’un ministre moins menteur !
Et vient, l’illuminé, l’éternel Payadowa Boukpessi ! L’homme qui confond biens publics et patrimoine privé. Grand artisan du pillage de la Société Togolaise de Coton (SOTOCO), il est de nouveau récompensé par Faure Gnassingbé. Au Togo, le repère du bon élément, du bon patriote se mesure par sa capacité de mettre à genoux la patrie. D’ailleurs, un brillant économiste proche du pouvoir me racontait avec un air amusé quand Faure Gnassingbé en 2006 demandait à Boukpessi de lui faire des comptes sur la gestion de la Sotoco. Le kabyé n’ira pas des quatre chemins. Tout le pillage et le siphonage en milliards de Francs CFA, sont déversés sur Kpatcha Gnassingbé, alors patron de ladite société. Le délinquant appelé en catimini à quitter le ministère de l’économie ne quittera pas tout de même la maisonnette (RPT-UNIR). Par d’autres coups tordus, la récompense tombe en 2015 : ministre de l’Administration, du Territoire et des Collectivités Locales. Au Togo, on reconnait le bon ministère par le mensonge qu’il distille dans la république. Au finish, qu’on les aime ou pas, il faut leur reconnaître cette capacité à tenir le pays depuis cinquante par le mensonge.
En attendant, c’est le peuple togolais qui attend depuis cinquante ans l’arrivée des élections locales faute d’une opposion inaudible voire introuvable !
Camus Ali Lynx.info