Ouattara : Nafissa Diallo a dilué son investiture

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Au menu des invités de marque qui devraient se déposer sur les cadavres encore jonchant les allées du palais de Yamoussoukro pour l’investiture d’Alassane Ouattara devrait se trouver, l’émir franc-africain de la finance internationale, Dominique Strauss Kahn. L’argentier du FMI, avait une indécrottable haine contre Laurent Gbagbo qu’il fut l’un des premiers à lui couper toutes les aides : « Nous ne travaillerons pas avec un dictateur au FMI » martelait-il. Les jours vont passer. Les semaines aussi. Avec les mois, on finit par découvrir que le logorrhée qui donnait des ordres à un président africain n’était qu’ un violeur impénitent, un détraqué sexuel passible d’une peine de castration. Mais au-delà, le grand perdant, celui qui pleure de cette arrestation dans un coin de sa chambre, est bien le Boucher d’Abidjan, Alassane Drame Ouattara.  Si Michel Camdessus ancien directeur du FMI  avec lequel il a travaillé à l’expérimentation des mesures d’ajustements structurels sur les pays pauvres a fini par le décoré de « Grand Mandela » de l’Afrique, Dominique avait pris sur lui de déverser des tonnes de  billets de banque  sous forme de dette en Côte d’Ivoire.  Alassane qui a eu son soutien, et celui du gotha des décideurs de son institution, n’avait plus peur de son quinquennat et louvoie  avoir des financements au journal La Croix peu de temps que Sarkozy avait capturé Laurent Gbagbo pour le remettre sans pour autant dire que c’est le FMI  : «Reconstruire, ce n’est pas le plus dur. Je l’ai fait pour tellement de pays en Afrique, en Asie et bien ailleurs ! J’ai les financements et j’ai la bonne équipe. » Comme si les financements étaient gratuits pour les Ivoiriens !

Rattrapé par des histoires de dessous de jupes, et des exercices musclés de soulèvements de jambes de  pauvres filles, Dominique Strauss-Kahn, le mentor d’Alassane Ouattara  a fini par déposer ses fesses dans les geôles pour criminels New-Yorkais. Une mission du FMI était à Abidjan pour évaluer les besoins du pays après la crise poste-électorale. Mais «  l’affaire  Nafissa Diallo » a bien gâché le grand rêve du boucher. La messe du 21 mai 20011 à Yamoussoukro a une odeur fade de sang humain, l’arrestation de Dominique un rêve évanoui. Ouattara voulait embrasser l’argentier du FMI aux yeux du monde, devant Ban-Ki  Moon, Nicolas Sarkozy , le pape et les satrapes africains. Tout peut maintenant attendre, en attendant qu’il aille l’embrasser dans une geôle américaine. Une investiture diluée….

Djima Matapari Lynx.info

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