Telle est en substance, l’information que nous tenons de diverses sources diplomatiques.
Alors c’est fait. Ouattara ne sera jamais accepté par plus de la moitié des Ivoiriens qui ont voté le Président GBAGBO mais dont la volonté a été bafouée par la France et son allié néocolonial les USA.
Il fallait sortir du bourbier, de l’impasse. Vers qui pouvait-on se tourner. Les massacres de civils, autres arrestations et tortures n’ont ébranlé aucune volonté de Résistance chez les combattants de la souveraineté que nous sommes.
La seule alternative est naturellement le FPI. Le vomir hier pour qu’il serve aujourd’hui de plat d’apaisement ; Il faut être un fasciste occidental pour en arriver à une pirouette aussi spectaculaire.
Mais il fallait le faire, quitte à prévoir le plan B, celui qui fera suite à l’engraissement programmé des cadres affamés du FPI afin qu’ils soient plus tranquilles et royalement dociles. Ne dit-on pas qu’un homme qui a faim n’est pas un homme libre ?
Bref. Que les courtisans en chaleur en ce moment en exil ou en Côte d’Ivoire s’égosillent face à vos réactions, ne vous y trompez pas. Affi sera bel et bien le prochain Nouveau Premier Ministre. « Real politique » oblige.
De notre exil, les réactions sont partagées. A Abidjan aussi.
D’aucuns rétorquent qu’après tout, le MPCI et sa branche politique le RDR ont été dans divers gouvernements du Président GBAGBO et cela n’a pas empêché qu’ils en finissent avec lui en se servant de la France, de l’ONU et des USA. Alors, à chacun son tour chez le …
D’autres sont choqués et scandalisés surtout quand ils entendent les détails de ce qu’il est proposé à Affi qui reste pour l’instant digne et lucide. Regardez du côté du Kenya ou du Zimbabwe. Il y a eu deux espèces de premiers ministres avant 2013. C’est ce qu’il est proposé à Affi. Le peuple peut patienter. On se souviendra de lui plus tard.
Mais le Président du FPI n’a pas encore trempé dans la marmite de la sorcière. Il peut encore donner de la voix. Sur le principe, il n’y pas de refus catégorique. Mais pour mettre tout le monde à son aise, Laurent GBAGBO doit être libéré, fût-il de façon provisoire. Ensuite, les prisonniers politiques doivent être libérés et le jeu politique doit être ouvert. Ça coince pour le Président GBAGBO. Mais tout le reste est possible.
Voilà. Nous vous l’avons révélé. Et une seule question se pose à nous : que doit-on en penser ?
Pour la Révolution Permanente, la question ne se pose pas : « le jeu politique aux politiciens qui veulent jouer et, la libération de la Côte d’Ivoire aux combattants ». Notre intime conviction est que mettre du vin nouveau dans de vieilles outres, ou casser directement les vieilles et les remplacer avec des nouvelles, revient au même sauf que dans le premier cas, on perd les vieilles outres et on perd aussi le vin nouveau. Or ils ont accepté de mettre le vin nouveau dans les vieilles outres, celles qui ont fini par plonger le peuple dans l’abîme.
Ce qu’il doit être fait sera fait. Après la Libération, il y aura la Libération.
Le futur proche a ceci de merveilleux qu’il ne tarde pas à devenir le présent. Que ceux qui ont faim viennent à table de la beuverie collective. Au début, il y aura du plaisir fou et à la fin, des larmes et des cris de douleur. Surtout quand on est sûr qu’on oubliera d’où on vient et où on devrait aller et qu’un plan B dont nous parlerons bientôt, attend les épicuriens de la partie qui s’annonce comme une guillotine.
Que ceux qui ont des oreilles pour entendre entendent.
A Très Bientôt.
Hassane Magued
La Révolution Permanente