N’est pas une femme cynique qui le veut mais qui le peut. Celle qui avait détalée devant l’urgence de proclamer Eyadema Gnassingbé vainqueur lors des élections de 1998 avant de laisser la place au généralissime défunt Séyi Mémène faire le sale job est de retour. Les Togolais se souviennent encore d’une commission appelée HCRRUN (Commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale). Du nord au sud de l’est à l’ouest, elle avait lâché au ciel des millions billets de banque . Au Togo, une maison cassée par les soudards du tyran vaut à peu près 200.000 Francs CFA. Une vie brisée moins de 500.000 Franc CFA. Alors, la native de Mango ne s’en prive pas de les retirer des mains du tueur et de les larguer dans les mains des familles endeuillée, meurtrie…
Depuis, on la croyait disparue et installée dans les bas-fonds des mosquées. Que nenni ! La récidiviste est revenue au lieu du crime. Cette fois-ci, elle arrive avec dans sa gibecière, les crimes de 2005 qui avaient installés son champion au prix de 400 âmes cloutés selon le chiffre de l’ONU et 106 âmes passés aux machettes et aux « kalaschs» selon le rapport commandé par le chef des criminels du Togo désormais humaniste. Le site de la propagande www, republicoftogo.com annonce tout en couleur la nouvelle, la bonne nouvelle : « Le Haut-Commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale (HCRRUN) a annoncé une indemnisation pour toutes les personnes ayant perdu leurs parents de des tensions politiques de 2005 » et l’infatigable combattante d’un parti infâme, le RPT-UNIR de deviser dans la fumisterie : « Vous savez à quel point l’avenir de la jeunesse tient à cœur des autorités togolaises. Je voudrais dire à ces jeunes que le Togo ne les oublie pas » On en veut encore. Il s’agit d’une rente que le tueur de 2005 devrait verser aux enfants dont il a enlevé au prix d’un fauteuil présidentiel que dis-je d’un mandat de cinq ans la vie aux parents. « Chaque victime recevra pendant 5 ans la somme de 252.000 Fcfa/an » exulte le site de la propagande. Pour moins de 300 Euros annuels pendant cinq ans, on peut enlever une vie au Togo.
Une tâche noire au front pour faire croire qu’on respecte les cinq prières, et un éternel turban à la tête ne mènent pas directement au paradis. Pour peu, on est tenté de parler comme Allah : Par ici madame, vers la porte qui mène en enfer !
Camus Ali
Lynx.info