Cher Monsieur, cela fait environ 4 mois que je vous ai gentiment invité à deux reprises à rendre le tablier et à quitter la Côte d’Ivoire. Naturellement, je vous ai exprimé les raisons pour lesquelles je vous ai fait cette recommandation. Et j’ai insisté auprès de vous afin que je ne sois pas obligé d’insister davantage.
Mais votre ivresse de l’imposture vous a maintenu dans votre trajectoire vers l’enfer. La nuque raide, le cœur en acier, vous avez feint de n’avoir pas lu ce conseil très humaniste que je vous ai donné.
Je sais que vos services de renseignement franco-burkinabés vous ont parlé de tension sociale et non d’injonction à rendre le tablier. Alors vous avez bénéficié d’un délai de grâce.
Mais le temps de la tolérance a atteint sa limite. Et je vous somme, dans l’intérêt de la Côte d’Ivoire et dans celui des corrompus qui ont cru en votre rêve d’imposture, de quitter sans délai la Côte d’Ivoire !
Vous le savez mieux que quiconque : vous avez échoué ! A tous points de vue.
Vous n’avez pas pu récupérer les armes que vous avez distribuées comme des petits pains à votre rébellion tribale et votre bande armée s’en sert depuis lors pour semer la mort dans les ménages des Ivoiriens.
Votre projet incompréhensible de relance économique par le surendettement a tourné au ridicule. Après avoir fait le tour du monde sans rien trouver, vous vous êtes condamné finalement à errer comme une âme maudite dans le désert de la désillusion qui a fait suite à vos promesses dignes d’un escroc.
Vous croyez que ceux dont vous avez abusé de la confiance sont des idiots. Vous détruisez leurs commerces et vous leur demandez d’accepter cela comme une réforme sociale, comme la condition pour pouvoir sur endetter la Côte d’Ivoire.
Vos pluies de milliards, cette gigantesque escroquerie pour analphabète est devenue la raison principale de la révolte sans cesse mâtée des femmes mortes et ressuscitées dont vous avez enterrez les cercueils vides à Abobo, il y a de cela quelques jours.
L’armée, notre fierté nationale est dans la boue et vous avez décidé de faire des officiers, sous-officiers et soldats du rang, des bons à rien qui se promèneront pied plat et en haillon, bientôt dans les rues d’Abidjan.
Pendant ce temps, les mercenaires togolais, burkinabés, français et consorts, sont arrosés de ce qui reste comme richesse en Côte d’Ivoire.
Pire, vous portez malheur à tout ce qui vit en Côte d’Ivoire, même aux animaux qui font maintenant des accidents de la route très meurtriers dont le dernier en date est celui ayant causé la mort de plus de 120 moutons en un seul accident.
Pour toutes ces raisons, et au nom des dignes fils de la Côte d’Ivoire, la Révolution Permanente vous bannit de la Côte d’Ivoire et vous somme de quitter ce pays sans délai avec votre suite.
Si vous ne vous exécutez pas dans les plus brefs délais et que nous vous trouvons à l’intérieur des frontières de notre pays, vous resterez dans l’histoire de l’humanité, l’imposteur ayant connu le destin le plus tragique !
Vous savez que je ne plaisante pas. Car vos services importés de renseignement le savent.
C’est la troisième et dernière fois que la Révolution Permanente vous enjoint de quitter le pays des Ivoiriens !
A Très bientôt.
Hassane Magued