La Cpi et le Franc Cfa ont été, entre autres, abordés dans « Objection », sur Sud dimanche, par Me El Hadj Amadou Sall. Qui n’épouse pas la position du Sénégal par rapport à ces deux institutions, judiciaire et financière, accaparées par des intérêts étrangers.
« Le jour où le président Macky Sall, moins d’un mois après son élection, est allé en France signer des accords de défense, donner le Port de Dakar à Bolloré, on a dit qu’on a tous compris. On a pris notre pays, on nous a mis la corde au cou et on a donné la corde aux intérêts étrangers. Le plus grand représentant des intérêts étrangers au Sénégal, c’est l’actuel régime qui a arrimé notre pays aux intérêts étrangers », plaide l’avocat..
Sur le Franc Cfa, poursuit Me Sall, « nous allons à contre-courant; tout le monde dit, posons-nous la question de la gestion du Franc Cfa, à commencer par le président Wade, à l’époque, le président Macky Sall dit, je suis satisfait. L’Union africaine nous dit, intéressons-nous sur la question de la Cpi, le Sénégal émet des réserves qui ne représentent rien du tout… »
Toutes choses qui expliquent, selon le président de la communication du Pds, « l’échec retentissant » dans le choix du président de la Commission de l’Union africaine.
« Pour tout ce qui touche aux intérêts étrangers, note-t-il, le Sénégal est avec l’étranger. Pour tout ce qui touche aux intérêts africains, le Sénégal se bat contre l’Afrique ».
Dans cet ordre d’idées, le libéral, membre du Comité directeur du Pds de regretter que Abdoulaye Bathily ne soit pas élu président. Parce que, argue-t-il, le pouvoir en place est arrimé aux intérêts français.
« Tout le monde nous soupçonne, toute l’Afrique nous regarde d’un air soupçonneux en disant que nous n’avons pas confiance au Sénégal, nous n’avons surtout pas confiance au président Macky Sall, parce qu’il est le représentant des Gouvernements européens dans l’Union africaine ».
Senego
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