Masturbation : comment faire ?

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Stimulation de ses propres organes génitaux qui provoque une montée de l’excitation sexuelle permettant à l’orgasme de se produire. Cette pratique se fait le plus souvent seul mais peut se faire également à deux : masturbation mutuelle. Elle permet la découverte de son corps et l’apprentissage de ses propres réactions sexuelles.

Chacun découvre sa propre façon de se stimuler, d’utiliser des fantasmes (scénari érotiques) ou pas, de le faire dans le bain, sous la douche etc…

La masturbation peut avoir sa place dans la fonction érotique comme découverte de son corps, comme pratique habituelle mais cette expérience n’est pas un passage obligé : pour certains la sexualité commencera et continuera dans une relation à deux.

Masturbation chez l’homme : comment faire ?

Pour beaucoup la stimulation se fait avec la main, l’homme caresse son pénis, ses bourses, s’absorbe dans des pensées érotiques appelées aussi fantasmes, puis lorsque la verge est en érection, il enserre la verge dans sa main et imprime un mouvement de va et vient parfois de plus en plus rapide. D’autres frottent la verge contre un oreiller. Arriver à un certain niveau d’excitation l’éjaculation s’accomplit.

A la puberté, lors des premières masturbations, l’orgasme peut se produire sans émission de sperme.

Après l’éjaculation, l’érection disparaît plus ou moins rapidement, la verge redevient flacide. Aucune érection n’est possible pendant un temps donné, temps qui varie d’un individu à l’autre et qui augmente habituellement avec l’âge. La période réfractaire est souvent autour de 20 ans  de 10-20 minutes et augmente progressivement pour atteindre  3 jours autour de 70 ans.

Masturbation chez la femme : comment faire ?

La manipulation du clitoris est la façon la plus habituelle d’obtenir l’excitation sexuelle. Elle s’accompagne de caresses au niveau des seins, de la vulve et parfois de l’introduction de doigts ou d’objets dans le vagin. La femme frotte son clitoris avec un ou plusieurs doigts de manière plus ou moins rythmée et rapide. Elle utilise de la salive ou des lubrifications vaginales pour éviter une irritation car la muqueuse vulvaire n’a pas de sécrétions propres.

La contraction des muscles des cuisses et des fesses (jambes serrées) favorise pour certaines la montée de l’excitation sexuelle et même constitue pour d’autres l’essentiel de l’activité masturbatoire.

Les phénomènes de l’excitation sexuelle s’accomplissent : le clitoris augmente de volume, le vagin se lubrifie, la montée de l’excitation s’achève par l’orgasme, sensation de jouissance qui s’accompagne ou non de contractions involontaires du périnée.

Pour certaines femmes, le plaisir s’obtient par le frottement de la vulve sur un oreiller et des contractions des muscles du périnée et de l’anus ou encore par la stimulation du clitoris par un jet de douche.

Dr Agnès Mocquard – Mis à jour le 4 septembre 2012

 

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