Manifestation du 18 juin à Haye : « ça leur fait mal au cœur !»

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Défi lancé, pari tenu et réussi. Des milliers de manifestants, venus des quatre coins du monde : ivoiriens, africains, européens…, Certains, arborant les couleurs de la Côte d’Ivoire, d’autres, les couleurs de leurs pays respectifs. Ce 18 juin, l’Afrique s’est donnée rendez-vous à la Haye. Pour une seule personne : Laurent Gbagbo, digne fils de l’Afrique ; pour une seule cause: sa libération pure et simple ; pour un seul idéal : l’affirmation de la liberté et de la souveraineté de l’Afrique toute entière.

Bien que le procès de confirmation des charges ait été reporté au 13 août prochain, la résistance n’a pas démordu et a maintenu sa manifestation à la Haye pour ce 18 juin. Les artistes se sont succédés, les différents intervenants aussi. L’émotion était à son comble. Jamais, disent les observateurs, prisonnier n’a suscité autant d’engouement et de ferveur autour de sa personne. Une mobilisation historique pour un homme qu’on décrit pourtant comme « un affreux dictateur » ayant « refusé de quitter le pouvoir après avoir perdu l’élection présidentielle et qui a massacré son peuple ». Dans leurs petits souliers, ses détracteurs et ses adversaires doivent certainement se poser des questions sur le bien fondé de leur complot qui tend, dorénavant, à montrer ses limites.

« Quand il pleuvra à la Haye, Abidjan sera inondée », disait l’excellent juriste Alain Bouikalo, un ami mien. Il n’avait pas tort. Abidjan a bel et bien été inondée, mais de larmes. Des larmes de colère. Nous entendons encore d’ici, monsieur Hamadou Soumahoro, secrétaire général par intérim du Rdr, verser toute sa colère, au détour d’une réunion à Grand Bassam. Ivre de rage, l’homme a juré tout de faire, avec l’aide du régime, tout le possible pour ne pas manquer le prochain rendez- du 13 août à la Haye. Il a notamment promis mettre tout en œuvre pour que « leurs victimes » y soient aussi. Pour que« justice soit rendue », a-t-il dit. Eh bien, chers amis du Rhdp, la voie est libre.

En attendant que vous mordiez la poussière, pour la deuxième fois consécutive ce 13 août prochain, nous, nous savourons notre victoire. La victoire de la mobilisation, la victoire des africains. Et ce n’est qu’une partie de ce qui était prévue, car certains des nôtres, ont dû naturellement renoncer, à la dernière minute d’y aller, vu que le procès a été reporté.

Ce qui est fait, est fait, monsieur Ouattara et ses supporters ne pourront rien y changer, sinon se morfondre et rougir de colère. Le monde entier a vu et compris : Laurent Koudou (c’est le nom de son père, et il en est fière. Pas comme l’autre…) Gbagbo n’est pas celui qu’on veut lui faire croire. Non, pas du tout. Car, depuis quand avez-vous vu un dictateur tant et si soutenu, défendu et aimé (nous pesons nos mots) par tant de monde ? Laurent Gbagbo est un don de Dieu. Un personnage charismatique et exceptionnel, de la race des grands héros africains dont Lumumba…, c’est un repère.

Pendant ce temps, on imagine bien à Abidjan, dans les couloirs sombres du palais présidentiel, le grand-manitou entrera dans une des ses colères noires, reprochera à ses ouailles de n’avoir pas aussi effectué le voyage de la Haye ce 18 juin, devant la mobilisation exceptionnelle de la résistance à laquelle il ne s’attendait surement pas.

C’est vrai, « ça fait mal au cœur », chers amis du Rhdp. Mais soyez rassurés, ce n’est que le début de la « crise cardiaque » qui vous gangrène, avant qu’elle n’atteigne sa phase terminale.

Motion spéciale à tous ceux qui ont effectué le déplacement de la Haye ce 18 juin 2012. Bravo à l’Afrique fière et digne !

Marc Micael La Riposte

 

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