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La Côte d’Ivoire est mal partie. Et pour l’arrêter dans sa course vers l ’abime, il faudra mettre fin au régime de celui qui gouverne le pays, non pas de façon militaire, mais avec une révolution populaire. Sans cela, chers Ivoiriens, le peuple ivoirien que nous sommes, allons encore demeurer les geôles de la pauvreté. En vous adressant ce message, il s’agit pour moi de vous inviter à prendre conscience comme moi, du danger que nous courons tous, si nous ne faisons rien. De quoi s’agit-il ? Qu’une certaine presse a cru bon d’accuser Laurent Gbagbo de crimes économiques parce que la Suisse dit-on aurait débloqué les avoirs de quatre pro-Gbagbo. A cette presse, je voudrais répondre que des pro-Gbagbo ne sont pas forcément Gbagbo. Gbagbo a de tout temps invité les Ivoiriens et la communauté internationale à fouiller dans les comptes ivoiriens et étrangers. Et qu’ils viennent lui dire s’il détient des fonds dans un compte logé à l’étranger. Des spécialistes en la matière commandité par la CPI se sont essayés à cet exercice et ont conclu ne rien avoir trouvé. D’où vient que le régime par son affidés s’efforce à salir Gbagbo. Ont-ils cherché à savoir combien leur président Alassane Ouattara détient-il. Au cas où ils ne le sauraient pas, je m’en vais leur dire que le chef de l’Etat ivoirien est aujourd’hui propriétaire de plusieurs comptes en Suisse comme dans d’autres pays.
Je vais m’intéresser à ce qui a été découvert dans les îles Caïmans et qui s’élèvent à plus de 14 milles milliards. 3 bateaux tous acquis lors de sa gouvernance. Je voudrais demander à ces proches s’ils trouvent normal qu’un Chef d’Etat soit propriétaire d’un tel trésor ? En sus, Ouattara est le dépositaire des richesses de Sarkozy. Tout le pactole dont l’ancien chef d’Etat français est le détenteur est sous le gardiennage de Ouattara.
C’est d’ailleurs lui que Sarkozy a choisi pour le financement de sa campagne relative à la présidentielle française. Certes plusieurs pays dont le Burkina Faso vont réagir mais Ouattara est celui qui va tout coordonner. Comment un tel chef d’Etat, peut-elle octroyer la souveraineté à la Côte d’ivoire ? Moi, je pense que la Côte d’ivoire comme plusieurs pays d’Afrique occidentale sont eux-mêmes les adversaires de leur propre existence.
Aujourd’hui, c’est une lapissade de dire que l’Afrique est un continent riche tant elle regorge de ressources naturelle. Même si celles-ci ne sont pas inépuisables, l’Afrique est encore riche de ses terres en grande partie cultivable et de ses ressources humaines. Et pourtant elle peine à se développer. Il me plait de dire qu’au lieu de tirer leçon du succès des échecs des modèles de développement qui ont été expérimentés de part le monde, elle continue à s’engluer dans ces politiques stériles. Au nombre des nombreux facteurs qui ont suscité l’échec de l’Afrique, l’instabilité politiques et la soumissions aveugle et déraisonnée des chefs d’Etats. Comment peut-on refuser de s’approprier les principes de la démocratie alors qu’on est à la tête d’un Etats multiséculaire et laïc. Gbagbo avait pourtant donné la voie à suivre. Pourquoi Ouattara se détourne-t-il de cette voie ? Parce que, et c’est la seule réponse, il n’est pas chef d’Etat par le fait de son peuple mais par celui de la communauté internationale qui n’a que faire de la souveraineté d’un Etat. Ouattara est donc un commissionnaire de l’hexagone, un instrument de l’appareil de l’impérialisme occidental. C’est l’exécutant de la machine molaire de cet impérialisme qui veut que l’Afrique existe parce que l’Occident le veut et qui veut l’Afrique meut parce que l’Occident le veut. Et comme Ouattara, ils sont nombreux les Chefs d’Etat africains tels Blaise Compaoré, Bongo-fils, Eyadema fils et tout près de nous celle qui vient d’être élue en Centrafrique. Si ces pays ou ces chefs d’Etat étaient des souverainistes comme Gbagbo, l’Afrique s’en porterait mieux. Mais hélas ! Mille fois hélas !
Par El Hadj Abou Cissé, Oncle d’Alassane Ouattara