Il était en guerre contre la haine raciale, l’arrogance fasciste, le négationnisme occidental. Il est tombé au Champ d’honneur. Dans la pure dignité qui caractérise un guerrier moudjahiddine. Que Allah l’accueille auprès de lui ! Et fortifie les guerriers qui lui succèdent pour mener la lutte jusqu’à la victoire finale ! Amin !
Après les honneurs que nous venons de rendre au Guide de la Révolution libyenne, que nous reste-t-il à faire ?
Pleurer et nous rouler dans le sable comme des frères et sœurs affectés par le meurtre gratuit, méchant et raciste d’un des leurs ou juste jouer les veuves et les veufs en portant le deuil, cloîtrés entre 4 murs pour recevoir la visite des amis et parents qui nous soutiennent dans la douleur ?
J’ai jusqu’ici pensé que tous ceux qui menaient le combat, qui par leur plume qui par leur voix ou encore par leur engagement politique, étaient sur la même longueur d’onde. Parce que moi, je me considère en guerre et au front.
Et lorsqu’au front, un guerrier tombe, on lui rend hommage et on reprend le combat fût-il un guerrier de premier rang.
Alors quel est ce spectacle de pleurnichards qui se roulent dans la boue à travers tout le Continent africain pendant que l’ennemi prépare un nouvel assaut plus sanglant et plus destructeur ?
Qui sont ces guerriers qui n’ont pas compris que dans une guerre, ce sont des hommes qu’on tue et non des personnages de jeu vidéo ?
Qui sont ces guerriers qui veulent porter le deuil en restant cloîtrés entre 4 murs pour recevoir la compassion du monde ?
Qui sont ces guerriers qui veulent pleurer sur les toits du monde pour dénoncer une bataille gagnée par l’ennemi comme s’il avait faussé les règles du jeu ?
La guerre qu’ils ont déclarée à l’Afrique n’est pas un jeu ! C’est une guerre de destruction, de meurtres, d’assassinats, d’appauvrissement, de pillage où aucune règle, aucune loi de la guerre n’est respectée !
Alors que dénoncez-vous ? Et à l’attention de qui ? Comme si vous attendiez qu’un législateur multinational, qu’un censeur suprême viendrait pour sanctionner ceux qui ont tué le Colonel en leur appliquant les sanctions prévues dans un certain Code de la guerre !
Vous m’avez attristé par votre abattement car je m’attendais à autre chose que des pleurs.
Je m’attendais à vous voir prendre l’engagement de poursuivre la lutte et redoubler d’ardeur au combat, jusqu’à la victoire finale ou jusqu’à ce que l’ennemi abdique après avoir été contraint de prendre conscience qu’on ne transforme pas des peuples avec des bombes et le massacre de civils.
Mieux, jusqu’à ce que l’ennemi comprenne que les peuples d’Afrique n’ont point besoin et ne rêvent pas de vivre comme ses enfants : déshumanisés, faisant le culte de l’argent roi, n’accordant aucune valeur à l’être humain et résolument, follement, stupidement tournés vers le gain matériel au mépris de la Morale qui devrait sous-tendre les relations humaines.
C’est cela qui devrait être notre posture, notre engagement, notre conviction après l’assassinat du Colonel. Non le contraire. Encore moins des pleurs de défaitistes.
Alors la lutte se poursuit en Libye et bien d’autres fronts s’ouvriront bientôt.
Cameroun, je t’ai prévenu ! C’est pourquoi j’ai dit à l’aîné de ne pas leur donner le prétexte de ton agression. Mais il ne m’a pas compris parce qu’il n’a plus d’oreille pour écouter.
Guinée Equatoriale, Angola, Soudan du « Nord », ils vous ont dans leur viseur avec le doigt sur la gâchette.
Dans une telle ambiance, dans un tel décor, en attendant qu’ils lancent leur « Machin » appelé Conseil de sécurité de l’ONU contre vous, contre vos frères, contre nos peuples, je ne veux plus entendre quelqu’un d’autre pleurer !
C’est pourquoi, âmes sensibles, je vous prie de vous abstenir de vous rendre au front. Car lorsque vous y serez, lorsque vous y êtes, c’est pour tenir tête, pour gagner à chaque épreuve, en rage de vaincre. Toute autre posture ne fera que saper le moral des troupes. Alors soyez forts, car ils nous ont imposé une guerre que nous sommes obligés de gagner au risque de périr et laisser la postérité sans héritage !
A très bientôt.
Hassane Magued