Les vérités de Nicolas Lawson sur la gestion du patron d’UNIR

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Entre deux économistes, il y a toujours quelqu’un qui peut mieux faire et qui a mieux maitrisé les tenants et les aboutissants de la pauvreté à la Fac. Eux, c’est bien Nicolas Lawson et Faure Gnassingbé. Alors que le deuxième a fait des prêts et des dettes un projet de société, le premier semble être plus juste dans son raisonnement. Dans une tribune adressée à la jeunesse et aux étudiants, le patron du PRR se pose une question somme toute normale et réaliste. Comment Faure qui n’arrive pas à trouver 8 milliards pour résoudre le problème  des étudiants peut-il prendre le risque de s’endetter à hauteur de 100 milliards pour créer une usine de marbre à Pagala qui va dans l’incertitude embaucher 3500 jeunes pour la plupart sans aucune formation ? Mais ce que l’opposant n’a pas aussi compris, est que les shows médiatiques de ce genre sont du « déjà vu » au Togo et se font de père en fils depuis bientôt 50 ans. Pour avoir une visibilité, les Gnassingbé s’en tapent des retombées de leurs actes sur la population. Hier, c’était le père avec des usines un peu partout dans le Togo dont les vestiges sont encore bien visibles dans les coins et recoins du Togo. Les éléphants blancs des années 1974, où on construit des usines, rien que pour pavaner et faire l’éloge du grand bâtisseur dans les chaînes de télévision sur une politique d’industrialisation du Togo est dans les mémoires. Faure est allé à cette école et s’est  aussi entouré de « tartuffes », des prédateurs de tous poils. Des jeunes et des femmes sans foi ni loi qui pillent à tout-va les maigres ressources du pays. Des grabataires prêts à tout. L’unique but de ses « sorciers noirs» autour de Faure est bien le partage du Togo. Et Dieu seul sait avec les pas de sénateurs observés dans la démarche du ministre des Mines Komikpin Daminpi  et Gilbert Houngbo  lors de l’inauguration de cette usine, les millions qu’ils auraient déjà engloutis comme pots de vin ! Sur le marché du travail, cela revient à  dire que le patron d’UNIR accepte de privilégier les non qualifiés dans son pays au détriment des qualifiés. Aussi, le patron du PRR prend l’échec du projet de la cimenterie de Tokpli où Faure avait injecté 130 milliards de FCFA  pour ne trouver que 1000 emplois pour les jeunes comme argument de taille à ses craintes. Dans une république où près de 70 % est au chômage, on peu dire que la gestion de Faure ressemble « Faure » à du rafistolage. C’est ce que Lawson appelle « égarement ».

Nicolas Lawson : Il distingue deux sortes de Togolais !

« Les nouveaux rapaces et tartuffes, qui prennent la place des anciens dans le parti UNIR en gestation, font peser sans scrupule une monstrueuse misère sur l’immense majorité de la population et une insolente opulence dans leur coterie » souffre t-il dans sa chair de Togolais, notre national Lawson.  Il a raison le patron du PRR. A côté des nantis, se retrouvent des togolais de deuxième catégorie. Ce sont ces Togolais qui ont eu la malchance de ne pas être des tartuffes de Faure. Ce ceux ces Togolais dont la malédiction aura été d’être honnêtes. Il constitue les 90 % de la population. Mais qui peut arrêter cette injustice de Faure ? Nicolas Lawson à sa réponse : « Mais ils cumulent les postes publics. Ils consacrent les injustices en tout genre. Ils se réservent et jouissent du faste et des voluptés du pouvoir. Ils sont sans pitié pour leurs adversaires. Ils les torturent et les condamnent à de lourdes peines de prison. Ils ne nous réservent que les tourments et les inquiétudes dans la difficile quête de nos repas quotidiens ». Seule malchance du peuple togolais, Faure sait au où se trouve le cordon ombilical de son pouvoir : dans l’armée. Et pour le 52ième anniversaire de l’indépendance, il ne s’est pas fait prier. Ce sont des galons à hauteur de celui qui veut UNIR les Togolais qui ont été distribué. Vous avez dit diriger un pays ? Faure vous en donne les secrets de la longévité de son pouvoir. Vivement que l’armée écoute ce crie d’impuissance de Nicolas Lawson : « Nos officiers ne supporteront pas la consolidation de l’état de servage, d’avilissement et de misère de leurs frères, sœurs et parents ». Quand on sait que ces officiers dont parle Nicolas, sont pour la plupart des proches parents de Faure, on peut dire que les Togolais ne sont pas encore au bout de leur peine !

Djima Matapari Lynx.info

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