Les USA reverseront 30 millions de dollars confisqués à Obiang junior aux ONG de son pays

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Teodorin Obiang renonce à 30 millions d’avoirs

Washington accuse T. Obiang d’avoir acheté tous ces biens avec de l’argent issu de la corruption.

Le fils du président de la Guinée Equatoriale a accepté de renoncer à 30 millions de dollars d’avoirs pour conserver ses autres biens aux Etats-Unis où il était poursuivi pour corruption.

En vertu de cet accord, le vice-président de la Guinée Equatoriale a également accepté d’abandonner sa maison californienne, une Ferrari et six statues de Michael Jackson.

Dans un communiqué du ministère de la justice, les juges américains affirment que sa fortune Outre-Atlantique s’élève à 300 millions de dollars.

Cet argent serait issu de la corruption, selon ces mêmes juges.

Les Etats-Unis ont décidé de reverser 20 millions des fruits de la vente de ces biens à une ONG en Guinée Equatoriale et 10,3 millions, iront en amende aux Etats-Unis qui les redistribueront au peuple équato-guinéen en fonction de la législation, selon le communiqué.

Teodorin Nguema Obiang pourra cependant conserver un avion d’affaire, un yacht et d’autres pièces de sa collection d’objets ayant appartenu à Michael Jackson, dont les célèbres gants blancs incrustés de cristaux.

L’accord empêche par ailleurs le vice-président de la Guinée Equatoriale « de dissimuler aux Etats-Unis tout argent volé » d’après le procureur général adjoint de la division criminelle du ministère de la Justice, Leslie Caldwell.

Selon des documents de justice, Teodorin Nguema Obiang percevait un salaire de 100.000 dollars par an mais usait de son influence pour « amasser plus de 300 millions de dollars d’avoirs par la corruption et le blanchiment d’argent, en violation de la loi de Guinée équatoriale et des Etats-Unis ».

Le patrimoine immobilier et mobilier de son père, Teodoro Obiang fait également l’objet d’une enquête en France.

Ce dernier, est en effet visé par une enquête pour détournement de fonds publics, abus de biens sociaux et abus de confiance, dite « des biens mal acquis ».

Depuis 2010, deux juges enquêtent sur les conditions d’acquisition du patrimoine immobilier et mobilier français de trois chefs d’Etat africains; le défunt Omar Bongo, Denis Sassou Nguesso et Teodoro Obiang.

BBC Afrique

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