L’année se ferme. C’est l’heure des bilans. Dans certains cas, les analyses et observations objectives sont faites par l’œil extérieur. Cette plume se prête à cette contribution analytique. Elle se penche sur les pires politiques occidentaux de 2016. Répudiés sans ménagement.
Nicolas Sarkozy
“Si je perds, c’est que je n’ai vraiment plus de pif,” confiait Nicolas Sarkozy quelques jours avant la primaire de la Droite. Parce qu’il était là “pour gagner.” Répétait-il. C’était mal compter sur les Français qui lui avaient imposé la primaire.
20 Novembre. Suprême humiliation. François Fillon, son ancien Premier ministre à qui il ordonnait, recueille au premier tour de la primaire de la Droite, plus de deux fois plus de voix que lui. 44% contre environ 20%. Dans sa descente aux enfers, il est ridiculisé et distancé par Alain Juppé—27%— Humiliation historique qui balaie 40 ans de vie politique qu’il gardera à jamais en mémoire. Cet accroc du pouvoir, agité, violent, assassin de Kadhafi, instigateur du kidnapping et de la déportation du Président Gbagbo, avait affirmé pour se consoler, qu’il aurait désormais “une vie avec plus de passions privées et moins de passions publiques.” Quel honte pour ce supposé titan.
Rappel chronologie d’une mort politique. En 1995, Nicolas Sarkozy est porte-parole du candidat Edouard Balladur à la présidentielle. Ce dernier est victime de la poisse Sarkozienne. Il est battu au premier tour. 1999, Sarkozy est tête de liste du RPR. Il arrive troisième et annonce sa retraite de la vie politique nationale, comme il l’a fait cette année. Mais assoiffé du pouvoir, il revient en politique et est battu en Mai 2012 par François Hollande. Novembre 2016, en attendant que la justice le colle au frais pour les casseroles qu’il traîne, les peuples Français ont tranché. Ils ont donné leurs voix à Fillon qui l’a enterré définitivement—politiquement.
François Hollande
“J’ai décidé de ne pas être candidat à la présidence de la République” avait annoncé François Hollande le 1er Décembre 2016. Comme Sarkozy avant lui, il s’était lancé dans une litanie auto-justificative. “J’ai agi pour redresser la France et la rendre plus juste.” Avait-il affirmé. Monsieur 4% des intentions de vote avait “décidé de ne pas être candidat à la présidence de la République” édition 2017. Fuyant un désastre personnel et politique annoncé par les sondages. Un fait sans précédent sous la Ve République selon les spécialistes et analystes Français.
Il quitte les planches politiques sous un bilan politico-économico-socio-sécuritaire désastreux. Affaire Scooter ou Julie Gayet. Colère des “bonnets rouges.” Manif pour tous. Insubordination des ministres. Déchéance de la nationalité. Loi El Khomri. Attentats terroristes. Chômage. Déficits. Dette. Gauche en miettes. La France affaiblie en Europe et dans le monde. Soutien aux terroristes en Syrie et dans le Golfe de Guinée. Coup de pousse à la dictature de Ouattara. Intrusion dans les processus électoraux Africains. Opérations Sangaris, Barkhane, Serval calamiteuses. Diplomatie en ruine. Conseillers sans vision qui a été incapable d’anticiper une éventuelle victoire de Donald Trump, en préparant qu’un exemplaire de lettre de félicitation adressée à sa rivale Hillary Clinton Selon RTL.
Hillary Rodham Clinton
“Cette défaite est douloureuse et elle le demeurera longtemps.” A déclaré Hillary Clinton le 9 Novembre 2016 à l’hôtel New Yorker, face à ses militants abasourdis. Cependant, elle les avait incité à “accepter ce résultat et… [se]tourner vers l’avenir.” Ces mots tenus en larme après la présidentielle du 8 Novembre remportées par l’impulsif Donald Trump, mettaient fin à 40 ans de crimes politiques. Hillary n’exercera jamais la fonction suprême. Elle ne sera donc jamais la première femme présidente des Etats Unis.
Avant cette massue, Hillary, adulée en Europe, dorlotée par la presse capitaliste, avait été Sénatrice de New York. L’appétit venant en mangeant, elle s’élança à l’investiture Démocrate pour la présidentielle 2008. Face à Barak Obama, elle se casse les dents lors des primaires. En Janvier 2009 ce dernier la nomme au poste de Secrétaire d’Etat aux affaires étrangères. Tenace comme la mauvaise, elle revient en Avril 2015, ré-annonce sa candidature aux primaires Démocrates pour succéder à Obama en 2016.
Que reprochaient les Américains à Hillary? Sa politique de destruction des normes conservatrices de la famille. Ses crimes rituels à travers des cultes sataniques “Spirit Cooking” avec l’artiste satanique Marina Abramovic et impliquant les enfants. Ses assassinats politiques. “Tueuse en série?” S’interroge Lindsay Hayward dans son papier du 26 Octobre 2016 intitulé “Journalist Investigating Clinton Scandal Found Dead, He Predicted it Days Before” publié sur le Conservative Daily Post. Sur ce, le couple Clinton est accusé d’avoir sur son parcours politique plus de 40 morts-politiques depuis que Bill, son époux officiait comme “Attorney General” de l’Arkansas.
Le mythe des dirigeants occidentaux saints, tout au plus mafieux accusés de scandales s’arrêtent là. Ils sont aussi meurtriers que certains dirigeants Africains, Latino, et Asiatiques. A ce plus que 40 crimes, Hillary est accusé d’avoir commandité l’assassinat de Victor Thorn, né sous Scott Robert Makufka, journaliste et auteur du livre “Pourquoi Hillary ne devrait pas être à la Maison Blanche.” Une enquête qui éclaire sur le scandale de Benghazi, la dissimulation par Hillary des agressions sexuelles de son époux, le blanchiment d’argent, le scandale des emails… A cela, il faut ajouter l’assassinat du Guide Libyen Mouammar Kadhafi, et son soutien au criminel Alassane Ouattara et ses rebelles contre le président Laurent Gbagbo.
Victor Thorn aurait probablement signé son arrêt de mort avec ce livre. Il le savait peut-être. Quelques jours seulement avant sa mort, il déclarait lors d’une interview radio avec Russel Scott ceci. “Si jamais je suis trouvé mort, ce serait un meurtre. Je ne me tuerais jamais.” Révélait le Conservative Daily Post.
Barack Obama
“Ma pire erreur a probablement été d’échouer à anticiper le lendemain de ce que je pense était la bonne chose à faire en Libye: l’intervention,” avait déclaré Obama sur Fox News le 10 Avril. En 2011 sous instigation de Hillary Clinton, alors secrétaire d’Etat, fervente soutien d’une intervention militaire en Libye, les Etats Unis avaient intégré la coalition Européenne menée par la France et le Royaume-Uni.
Placée sous le fanion “diriger de derrière,” les Américains avaient laissé le commandement de l’opération aux Européens et tiraient les “ficelles par derrière.” Non satisfait du travail de ses employés, Barak Obama critiqua dans The Atlantic, la stratégie Française et Britannique qui a fait de la Libye le lit de l’Etat Islamique et d’autres bandes à la gâchette facile.
En interne, Obama a été un nul en ce qui concerne la protection des Noirs contre les crimes des policiers Blancs. En Juillet 2016, après la fusillade à Dallas qui avait entraîné la mort de cinq policiers Blancs après une manifestation contre les violences de la police envers les Noirs, le Washington Post avait comptabilisé au moins 123 cas de Noirs abattus en 2016.
En mai 2016, George Zimmerman, assassin de Trayvon Martin, un adolescent de 17 ans non armé, tué le 26 Février 2012 à Sanford en Floride, vend l’arme du crime à $250.000 après avoir été acquitté en 2013 par un jury populaire.
En 2015, l’édition Américaine du The Guardian et le Washington Post, tiennent leurs propres statistiques sur les crimes de la police. 1130 personnes tuées par la police en garde à vue, balle, taser, ou renversées par un fourgon, est le chiffre que révèle The Guardian. Le Washington Post se focalise uniquement sur des civils tués par balle. Il dénombre 979 cas.
Sur le plan ethnique, les hommes Noirs qui constituent 6% de la population Américaine, représentant 40% des Américains non armées sont abattus par les policiers. Ces statistiques macabres n’émeuvent pas Obama tout au long de son mandat. Surtout en 2016 avec une série de manifestions anti-policiers criminels. Il quitte la scène avec ce boulet qu’il traînera toujours.
Sarkozy, Hollande, et Clinton, ont été lamentablement chassés. Une répudiation historique. Obama dans les sillages de la défaite d’Hillary, a presque subi le même sort. Ils sont tous devenus des vestiges d’une autre époque.
Dr Feumba Samen
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