Les femmes «ESCLAVES» de L’AMOUR «Plus tu me fais souffrir, plus je t’aimerai encore !»

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Il ne faut jamais se baigner dans le bleu des yeux d’un garçon. On n’y voit la mer, mais on n’y fait surtout naufrage

Avec une épine de rose, je m’ouvrirais les veines et avec mon sang, je t’écrirais «je t’aime». Pour l’amour et au nom de l’amour qu’est ce qu’une femme ne serait pas prête à subir? De nos jours, la gent féminine est prête à essuyer toutes sortes de maltraitance et de brimades, mais cela ne les décourage point et ne les dévie pas de leur objectif ultime: attirer les faveurs de l’homme convoité. L’infidélité, l’humiliation, l’affront, même des coups, rien n’est trop beau pour l’amour. Comme quoi, aimer c’est mourir en soi. Comble du destin ou ironie du sort : un autre homme bien intentionné est prêt à s’investir corps et âme pour lui voler un sourire. Et pourtant, il n’a pas grâce à ses yeux.

L’amour est comme une flamme. Au début, ça nous réchauffe le cœur, ensuite ça devient un peu difficile à éteindre et, à la fin, cela nous brûle le cœur, en laissant un arrière-goût de cendre. Ce proverbe semble résumer à la perfection le leitmotiv qui anime les jeunes filles de nos jours. Après «tu m’aimeras de gré ou de force», c’est maintenant «tant que tu me feras souffrir je t’aimerai davantage». Mépris, tromperie, insultes, coups, rebuffades et à quoi encore les femmes ne se plieraient-elles pas devant les bassesses de l’amour ? Eh bien, à tout pour résumer le tout. Par amour pour leur homme, les femmes ne rechignent pas à tout affronter. Et pourtant, ce genre de relation était marqué du sceau du bonheur à leur entame. En effet, au début c’était de l’amour à l’eau rose.

Les hommes, en parfaits séducteurs, réussissent à baratiner les femmes, à les rendre fou d’amour pour eux. Des mots doux aux cadeaux de toutes sortes, des câlins, des bisous, tout y passe. Et au finish, ils se lassent d’elles, alors que pour la femme ce n’est que le prélude d’une belle romance. Ainsi au fur et à mesure qu’elles s’investissent, ils se détournent d’elles. Les belles attentions se transforment en souffrance et désillusion. Et c’est parti pour les mensonges d’abord et ensuite les humiliations. Faut croire que la femme se plaît à être rabaissée, car elle ne recule pas devant ces affronts. Bien au contraire, plus les brimades se font sérieuses, mieux elles aiment. Pendant ce temps, l’homme se pavane et s’affiche avec sa nouvelle conquête, toisant dédaigneusement sa «vieille chaussette».

Aussi étonnant que cela puisse paraître, ce genre de femme a tous les atouts de son côté et ce ne sont pas les prétendants qui manquent, soyez-en surs. Des prétendants pour le moins malheureux, puisqu’ils ne cessent de fredonner leur amour, au point de faire une sérénade sous leur fenêtre. Mais peine perdue, les femmes préfèrent souffrir en aimant. Comme quoi tomber en amour est plus dangereux que tomber du haut d’une falaise. Ô amour quand tu nous tiens! Des ailes nous poussent de partout… NATHALIE, VICTIME DE SON COEUR : Amour, monstre d’amour Nathalie. 40 ans. Elle a aimé passionnément, à la folie celui qu’elle croyait être l’homme de sa vie. Avec des sacrifices, frisant même le ridicule, cette belle donzelle a tout donné. Malheureusement, elle s’est brisée les ailes. Son rêve a fondu comme beurre au soleil. Témoignage.

«Il ne faut jamais se baigner dans le bleu des yeux d’un garçon. On n’y voit la mer, mais on n’y fait surtout naufrage». Ce proverbe, Nathalie l’a bien appris à ses dépens. Pour avoir subi les déboires de l’amour. Son histoire qui était partie pour être un roman à l’eau de rose a viré au drame. Alors qu’elle n’était encore qu’à l’aube de sa jeunesse, Nathalie a rencontré un garçon. Une rencontre qui va malencontreusement bouleverser le cours de sa vie. «Je n’avais que 16 ans, quand j’ai connu…(elle préfère ne pas citer son nom)/ J’ai tout de suite flashé pour lui. Au début c’était le bonheur complet. Mais mon euphorie ne durera que le temps d’une année. Le temps qu’il a mis pour s’incruster dans mon cœur, dans ma tête, dans mon âme et au plus profond de mon être, en volant mon innocence», a-t-elle murmuré entre une voix étouffée et deux sanglots. Le bourreau du cœur de Nathalie a usé de moult subterfuges pour leurrer la candide. En ce temps-là, elle vivait d’amour et d’eau fraîche, prenant comme parole d’évangile tout ce que son bien- aimé lui disait. Éduquée dans une famille aux mœurs conservatrices, quand celui-ci lui a proposé de lui prouver son amour, elle n’a pas hésité à se donner à lui. Balayant d’un revers de main toutes ses convictions qui consistaient à rester chaste jusqu’au jour du mariage. À dire qu’il n’attendait que de cueillir le fruit défendu pour se faire la malle. Mais c’était sans compter avec la détermination de Nathalie qui ne comptait pas baisser les bras.

À leur amour, elle y croyait dur comme fer. Alors que pour son copain, elle n’était qu’une passade, une proie de plus inscrite sur son tableau de chasse. «Je l’aimais plus que moi-même. J’étais prête à me sacrifier pour lui et je l’entretenais financièrement vu qu’il ne travaillait pas». Pendant 14 ans, elle a servi de 5ème roue à la carrosse. Entre les frasques de son «coof» (l’élu de son cœur) et les affronts en public, elle en a vu de toutes les couleurs. Néanmoins, Nathalie s’en relevait toujours au point et au top pour une nouvelle mésaventure. Jusqu’au jour où elle apprendra que ce dernier s’est « pendu » avec une autre, devant Dieu et devant les hommes. Son sang ne fit qu’un tour, mais elle n’a pas pour autant perdu espoir. Même en étant marié, il venait la voir quand ses pulsions libidinales lui montaient à la tête, lui promettant monts et merveilles, entre autres de quitter sa femme pour elle. Il en fut ainsi jusqu’à ses 33 ans, plusieurs années déchues, pendant lesquelles les prétendants et les demandes en mariage faisaient crouler sa boîte aux lettres. Comme qui dirait, l’amour c’est comme une drogue, sauf que la drogue fait mourir et l’amour quant à elle fait souffrir. À force d’attendre et d’espérer un amour impossible qui ne se réalisera jamais, Nathalie est aujourd’hui une vieille fille, sans progéniture. Les soupirants ont déserté sa cour. Trouvera t-elle un jour l’âme sœur? Qui sait ? Le soleil se lèvera peut-être un jour pour elle aussi et la lumière en son cœur jaillira…

L’observateur
 

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