Mathias Kokou HLOMADOR et PALANGA, les cavaliers masqués de Faure qui font tanguer l’intersyndicale des travailleurs
Si les responsables de l’intersyndicale des travailleurs du Togo ont bu jusqu’à la lie, leurs bases sont restées sur leur soif. Pour seulement 20 F CFA de diminution, nos amis syndicalistes on réuni hier la presse et lui ont fait savoir que le mot d’ordre de grève est levé « suite aux négociations avec les autorités ». Malgré leur suspension du mot d’ordre de grève, le mouvement a été bel et bien suivi ce vendredi 02 juillet par les transporteurs notamment, les taxis et taxis-motos et même les fonctionnaires de l’administration publique d’habitude réservés.
L’intersyndicale est composée de la Confédération Générale des Cadres du Togo (CGCT) d’Ephrem TSIKPLONOU, de la Confédération Syndicale des Travailleurs du Togo (CSTT) d’Akouété BELIKI, de la Confédération Nationale des Travailleurs du Togo (CNTT) de PALANGA et de l’UGSL de Mathias HLOMADOR.
Cette intersyndicale telle que présentée est bourrée de taupes collaborant étroitement avec le pouvoir ; elle ne peut que se livrer souvent à des gymnastiques pour tromper les travailleurs. Et puis entre nous, au Togo, une grève qu’on veut efficace doit être faite plutôt un lundi ou mardi qui sont des jours d’intenses activités au lieu d’un vendredi considéré comme un jour de travail fade. Quant aux taupes de l’intersyndicale, parlons-en à présent. Mathias HLOMADOR et PALANGA ne sont pas du tout sur la même longueur d’onde que leurs camarades de lutte des autres syndicats formant l’intersyndicale.
Au sein de l’intersyndicale des travailleurs togolais, se trouvent « kankpé » ces deux hommes du pouvoir aussi manipulables à loisir telles des marionnettes. Le sieur Mathias Kokou HLOMADOR, président de l’Union des Syndicats des Conducteurs Routiers du Togo (USYCORT) également président de l’Union Générale des Syndicats Libres (UGSL) est venu au syndicalisme par pur hasard. Mathias Hlomador n’était qu’un désœuvré avant qu’un de ces 4 soirs sous un pot, son chemin croise celui de feu Assima GNOUKOUYA, l’enseignant syndicaliste actif à l’époque au sein de l’UGSL dirigée par un certain Kokou TOZOUN aujourd’hui ministre de la Justice. C’est ainsi Assima Gnoukouya qui a conseillé amicalement Mathias Hlomador de lorgner du côté des chauffeurs. Et comme ce dernier savait manier un peu la langue de Molière, il réussit à se faire accepter par les conducteurs dans les rangs desquels les lettrés étaient aussi rares que les larmes d’un chien. «Au pays des aveugles, les borgnes son rois », dit l’adage populaire. Mathias Hlomador s’impose alors comme président du syndicat des conducteurs et commence une nouvelle vie pour lui. Celui-ci n’est même pas chauffeur ni propriétaire de véhicule mais il préside aux destinées de l’USYCORT avec pour président d’honneur Emmanuel GNASSINGBE, l’autre prince au passé sulfureux.
Jusqu’à sa mort, Assima Gnoukouya a été toujours le parrain de Mathias Hlomador. Une des preuves palpables, après la nomination de Gnoukouya comme Directeur de Cabinet au ministère des Afffaires Etrangères, Hlomador prend sa place à la tête de l’UGSL et ce jusqu’aujourd’hui après la mort du parrain.
Séverin Gomaro Lynx.info