La CDPA c’est aussi un bilan moribond et un vrai gâchis sur le côté de la lutte pour la démocratie au Togo. Après vingt ans de vie et d’activités sur le plan national, le parti va aux législatives de 2007 et revient avec zéro député dans le panier. Pis, son patron le Pr Léopold Gnininivi qui se gonflait les pectoraux d’avoir une assise à Lomé est aussi humilié. Sur le plan national, le parti aura passé tout le temps à faire du chantage comme s’il existait en termes d’électorat cassant ainsi les maigres acquis de l’opposition. On se rappelle que, c’est for de cet échec retentissant aux législatives de 2007 et avec toute honte bue, que le Pr. Gnininvi ira s’asseoir avec son confrère le Pr. Martin Aduayom aux côtés du premier gouvernement Gilbert Houngbo I comme ministres (si l’histoire des intellectuels Togolais nous était comptée). Où est la démocratie particpative que la CDPA se dit être le chantre ? Très malin, et craignant une seconde humiliation, le Pr Gnininvi positionne Mme Adjamagbo Kafui Johnson lors des élections présidentielles de mars 2010. Patatras ! Le résultat se solde par 0,71% des Togolais qui font confiance au parti des intellectuels togolais. C’est-à-dire après 22 ans de vie politique, sur 100 Togolais, même pas un fait confiance en la CDPA. L’araignée est parti. Vivement qu’il disparaisse pour toujours de la scène politique.
De ces opposants « gondolés », les Togolais n’en veulent plus !
Djima Matapari Lynx.info