Comme le célèbre bateau Titanic dans la nuit du 14 avril 1912 à 23 h 40 au 15 avril de la même année à 2h 20, l’Eglise catholique est en train de couler tranquillement. Sauf qu’ici, l’on n’a plus affaire à un géant iceberg comme dans le cas du Titanic mais à une profonde gangrène. Nous saisissons l’occasion de la fête de Pâques pour faire un saut au sein de la « Maison de Dieu ».
« Sors de ce corps, sors de ce corps au nom de Jésus ». Mais faisant la sourde oreille et multipliant par zéro cette recommandation si chère aux hommes d’Eglise, le diable a fini par prendre possession du corps de l’Eglise au nez et à la barbe de Jésus Christ et de ses fidèles en majorité responsables de cet état de choses.
Tel un vers dans le fruit, le diable s’est introduit jusque dans les profondeurs de l’église et s’est livré jusque-là à une impeccable tâche de démolition. Tous les fondements du christianisme, ce qui a jusqu’ici fait la force et la crédibilité de la maison du Christ, est foulé aux pieds de nos jours. L’Eglise du temps des puritains est dépassée. L’argent, l’hypocrisie, l’égoïsme, la prostitution ont gagné tous ses compartiments au point de la transformer en un monstre à plusieurs têtes. Même au cœur du siège de la chrétienté au Vatican règne une atmosphère polluée par plusieurs scandales de pédophilie impliquant des prêtres. Jésus Christ se remuerait plus d’une centaine de fois dans l’au-delà. Quel sacrilège de voir des hommes dits de Dieu sacrifier la vie de milliers d’enfants sur l’autel de leur plaisir charnel. Et ça, le Vatican très engagé sur le terrain des mœurs ne dit grand-chose. Il se borne seulement à rendre publics des textes condamnant à peine de telles pratiques de ses membres. Comme le dirait l’autre, ceci est de l’hypocrisie à haute dose.
Tout y est devenu sens dessus sens dessous à telle enseigne que l’Eglise a perdu toute sa crédibilité quoiqu’on dise.
D’ailleurs, beaucoup deviennent prêtres de nos jours pour fuir la pauvreté et la misère qui frappent constamment à leur porte. Il ne s’agit plus de sacerdoce comme aux premières heures du christianisme mais d’une véritable course contre le dénuement. Ce ne sont pas les jeunes prêtres trop vicieux et avides de mieux-être recrutés aujourd’hui qui nous démentiraient. Après, ils viendront aussi nous chanter la même chanson depuis des lustres : heureux les pauvres et tous ceux qui vivent dans l’humilité comme l’a vécu Jésus Christ le sauveur! Pendant ce temps, eux ils poursuivent le bien-être comme un fou à la poursuite de son ombre. Qui est fou de qui alors ? Que chacun fasse son petit business mais dans la vérité. Pourquoi tromper constamment les esprits faibles en usant abusivement du nom de Dieu ?
Igomzikpé Malika Lynx.info