En France, comme en Amérique du Nord (Canada et États-Unis), j’ai quelquefois prié dans une église évangélique et la chose qui m’a le plus frappé, c’est que j’y ai rencontré des hommes et femmes de toutes langues et nations: Asiatiques, Africains, Européens, Américains.
À partir de cette expérience, je me suis dit que l’Église évangélique et les autres Églises chrétiennes sont catholiques car le mot grec “katholicós” signifie “universel” .
Je me suis ensuite dit que toutes les Églises qui se réclament du Christ sont évangéliques puisque l’évangile y est proclamé, baptistes puisque le baptême y est pratiqué, méthodistes puisqu’elles utilisent différentes méthodes pour accomplir la même mission évangélisatrice.
Ces communautés ne devraient donc pas se combattre sur des détails et futilités (par exemple, pratiquer le baptême par aspersion ou par immersion), ni chercher à faire du débauchage (“quitte ton Église et viens chez nous”).
Le vrai combat qui leur incombe est comment être “la lumière du monde et le sel de la terre”, comment impacter le monde dans lequel elles vivent.
Elles devraient se demander pourquoi des groupes moins nombreux dirigent le monde, imposent leur agenda à tout le monde. Le fait d’être peu audibles sur les grands défis devrait plus inquiéter les chrétiens que pourquoi certains prient assis ou en langues.
Les chrétiens africains devraient plutôt songer à se mettre ensemble pour mener des actions qui libèrent l’homme africain de l’ignorance, de la misère, de l’oppression et de l’injustice.
Jean-Claude Djéréké