Caramba ! Alors que le Capitaine Adjinon Lambert criait à hue et à dia avoir vu à L’Agence Nationale de Renseignements (ANR) le diable en personne appelé Yetroféi Massina, tout semblait dans le rapport falsifier de la CNDH se refermer sur les victimes de l’ANR. On a pas torturé au Togo selon le site de la propagande www.republicoftogo.com . Mieux la titraille était claire sur le machin de Charles Debbash alias Kofi Souza et de son bras droit Bruno Finel qui tient depuis sa tanière parisienne le côté webmaster de la machine à propagande : « L’ANR blanchit sur les cas de tortures » pouvait-on lire au soir où le rapport a été mouillé dans les eaux du palais de la Marina. On a envie de pleurer pour le Togo !
Quand on met la destinée de tout un pays dans les mains de quelques repris de justice hexagonaux, il ne faut pas s’étonner qu’ils mettent à la face du monde les bribes de leur gangstérisme. Le Lynx, fidèle à sa ligne vous fait revivre toutes les formes de tortures que les victimes de Yetroféi Massina ont enduré et endurent encore dans le goulag du kabyè. Et ce n’est pas le zèle de quelques imbéciles, malpropres, et monstres humains qui va nous arrêter dans notre devoir d’information. On peut mentir au point de dire que la vie à l’ANR était comparable au Château Bourbon et avait tous les attributs de l’hôtel Georges V sur les champs Elysées où les apparatchiks de Faure Gnassingbé passent leurs nuits quand ils sont à Paris avec maîtresses et filles des milieux mondains, nous laissons Faure travailler avec ces verreux et menteurs au lieu de lire le Lynx chaque matin pour tâter la réalité que les Togolais endurent tous les jours.
« A chaque heure, il y avait quelqu’un qui était chargé, avec une barre métallique de taper très fortement sur nos portes qui sont des portes métalliques. Les bruits étaient si forts qu’un jour, voulant boucher mes oreilles, j’étais troublé et j’ai bouché mes narines, et c’est après, que je m’en suis rendu compte ». raconte le capitaine Adjinon Lambert.
Capitaine Adjinon Lambert: «Je veux que le peuple togolais sache que Massina Yotroféï est un monstre, un sadique, un psychopathe, un nazi ».
Oliviier Amah Officier des F AT : « Si des investigations sérieuses ne sont pas faites sur les graves préjudices dont j’ai été victime au camp RIT, je n’avancerai pas». J’ai donné des précisions sur ce que j’ai subi entre les mains des geôliers de Massina. On me mettait à genoux durant des nuits entières, m’arrosait d’eau fraîche en plein sommeil. J’étais parfois privé de nourriture durant plusieurs jours. On me faisait passer des nuits à côté d’un groupe électrogène en marche, et pire, j’étais soumis à des simulations d’exécution. Pour moi, ce procès était l’occasion de dire aux yeux du monde entier, ce qu’on me faisait subir dans les locaux du camp RIT et de l’Anr. «On m’a obligé à dormir durant 10 jours à même le sol dans un empire de moustiques au camp RIT», a révélé l’officier au bord des larmes qui a également noté que ses geôliers lui apportaient une nourriture exécrable que personne ne pourrait offrir à son chien en guise de repas. Et parfois, ce repas m’était envoyé à 22 heures. «J’ai été laissé avec une seule chemise avec laquelle je me suis habillé pendant 3 mois. Je la lavais la nuit, et le matin, je la mettais ».
Capitaine Ogbakiti Seydou : « L’Anr est un centre d’expérimentation de la torture, a-t-il révélé. De ses révélations, on note avec effroi que les agents de l’Anr ne laissent pas dormir les détenus pendant les nuits. Ils faisaient des bruits assourdissants qui les empêchaient non seulement de dormir, mais aussi contraignant les détenus non torturés d’entendre les cris de détresse de ceux qui étaient soumis à ses traitements inhumains et dégradants. Ils étaient également suspendus aux barres de leurs cellules durant des nuits entières et n’urinaient que dans des bouteilles d’eau minérale. Le lieutenant Pali serait le chef d’orchestre de ces tortionnaires, a souligné le Capitaine Séidou qui se plaint de sérieux problèmes de santé. Sa clavicule serait déboîtée au cours de ces traitements qui constituent des crimes graves et imprescriptibles au sens de la Constitution togolaise et du droit international ».
Toujours le Capitaine Seydou : « Les tortures, d’après le Capitaine Séidou, n’étaient pas seulement faites à l’Anr, bien au contraire ; elle leur était également appliquée au camp RIT. Dans une cellule d’à peine 3 mètres carrés, ils étaient trois personnes à y coucher. Dans cette cellule, confie-t-il, ils ont été enfermés pendant seize (16) mois nuit et jour ».
Capitaine Adjinon Lambert : «J‘ai été passé à tabac par les éléments de Massina de 11 heures du matin à 17 heures dans les anciens locaux de l’Assemblée nationale. «Je saignais de partout lorsque je fut conduit à l’Anr, c’est là que j’ai rencontré le Grand manitou Massina. Je suis un naufragé de l’enfer», fait-il savoir avant de poursuivre: Lorsqu’on parle de l’Anr, les gens pensent que c’est de la fiction. Je veux que le peuple togolais sache que Massina Yotroféï est un monstre, un sadique, un psychopathe, un nazi. C’est une personne qui éprouve beaucoup de plaisir à faire du mal. Je le dis même si après il me tue. Massina a écrit une fiction. Il distribue des rôles à tout le monde. Cette affaire n’est qu’un tissu de mensonge».
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Après tous ces détails sur le monstre Massina Yetroféi, l‘avocat Me Archange Dossou, de la partie civile payer par le contribuable togolais peut se sentir soulager. Il sait que le juge Abalo Péchélebia qui sifflait la partie n’était pas moins tordu que le bourreau Yetroféi Massina. Mieux, le juge était un des leurs : « Dans aucun pays au monde, il n’y a respect à 100% des droits humains. Ces droits, selon l’avocat béninois, ne seraient même pas respectés à 50% dans les grandes démocraties occidentales. Le Togo, martèle ce dernier, fait partie des rares pays d’Afrique à avoir institué les services d’un conseil juridique dès la phase d’audition ». Le verdict peut tomber ! Ici, il n‘est pas question de crier au non respect des droits de l‘homme. Il faut plutôt que le peuple se lève comme un seule homme pour marcher sur l‘ANR. Tout en prenant soins de capturer Massina Yetroféi et le rendre à la justice. Faute de quoi, la maladie de torture se contamine au Togo et curieusement avec les enfants d’une même ethnie. On a vu les camps de tortures de Kazaboua, d’Otadi, d’Agombio avec la même fratrie chapeauté les tortures. Dans la liste, le commandant Narcisse Djoua Yoma, puis le Colonel Ernest Gnassingbé et maintenant le Colonel Yetroféi Massaina. Il faut arrêter cette race qui veut nous effacer la fierté d’être Togolais… et pour toujours !
Rachida Bamoussbala et Camus Ali Lynx.info