Séminaires de formations, tables rondes, ateliers ne changeront rien à la situation. L’aéroport de Lomé continue d’être utilisé comme plaque tournante par des trafiquants et ce, en complicité avec les gendarmes et policiers. A l’aéroport, il y a des passagers particuliers qui ne sont jamais fouillés et dont les formalités passent comme une lettre à la poste. Les gendarmes prennent parfois le soin de suivre eux-mêmes les passages de tels passagers pas comme les autres jusqu’au tarmac qui est l’étape finale avant l’entrée dans l’avion.
Ainsi, des milliers de kg de poudre blanche transitent au quotidien par l’aéroport de Lomé sans que ni gendarmes ni policiers ne s’émeuvent. Après tout, c’est normal car ces gendarmes et policiers ont été déjà contactés depuis leurs maisons pour laisser passer les »boys » moyennant d’alléchantes commissions. Ce qui fait que, souvent quand un gendarme ou policier est affecté à l’aéroport, c’est la fête chez lui. Un des postes juteux vient de tomber dans ses mains. En quelques mois seulement d’activités, il peut se faire construire une maison. Dire que le nommé Eugène Attigan passait souvent par l’aéroport de Lomé sans être inquiété! Que l’on ne pense surtout pas qu’après l’arrestation d’Eugène Attigan, les autres vont émousser leur ardeur. Ils sont toujours actifs et même plus qu’avant. Ce domaine très juteux est ainsi fait, quand on y entre, il devient difficile de s’en sortir. Le trafic se poursuit de plus bel et ce ne sont guère les éléments de son altesse El hadj Atcha Tittikpina qui nous démentiront, eux qui savent bien distinguer la »soupe », « le miel » et la « BCEAO ».
T’Ba Baba Lynx.info