Ils se rendent compte que c’est de par la volonté des autorités françaises, (Sarkozy puis Hollande, véritables régisseurs des prisons où sont détenus des hommes politiques ivoiriens) que cette troisième vague, de 12 dignes fils de Côte d’Ivoire, vient de sortir des goulags ; ces lieux de détention infestes que Sarkozy, le Régisseur-Criminel-Bourreau, a confiés à Ouattara, le geôlier, imposé aux ivoiriens depuis le 11 Avril 2011 à l’aide des bombes et des missiles largués sur la Résidence officielle du Président Gbagbo et partout en Côte d’Ivoire.
Qu’est-ce qui peut bien expliquer le fait que sur plusieurs centaines de pro-Gbagbo jetés en prison, seulement une douzaine soit libérée …provisoirement, maintenant ainsi sur la tête de ces innocents patriotes une épée de Damoclès afin de les contraindre à se taire politiquement ?
De plus, par les armes encore aux mains des miliciens-dozos du pouvoir actuel, les tueries et exactions qui se perpétuent, Ouattara continue d’imposer sa dictature avec toujours le silence complice de la France et de la soi-disant communauté internationale. C’est le premier objectif : continuer de faire taire le FPI en se donnant une image de démocrate.
Libérer de grosses pointures, pour en tirer un avantage médiatique et continuer de geler les comptes des pro-Gbagbo manifestent d’un désir réel de nuire et de détruire. Il est vrai qu’il s’agit de continuer l’œuvre sadique initiée par le parrain Sarkozy, le bourreau du Président Gbagbo et des ivoiriens. Telle est la stratégie de celui qui a été présenté par les médias et parrains occidentaux comme le meilleur des économistes et un très bon démocrate. Quel machiavélisme!
Pourquoi libérer de si grands intellectuels si leurs comptes bancaires, ouverts depuis des lustres, avant leur passage éphémère au gouvernement de 2011, sont encore gelés, leurs domiciles occupés par des malpropres, des voyous, des délinquants aujourd’hui appelés pompeusement FRCI que Ouattara se plait à protéger, lui tout bon économiste et tout démocrate qu’il se dit être ?
De surcroît, ces bénéficiaires de cette liberté provisoire sont-ils en bonne santé? N’ont-ils pas contracté des maladies qui, à court, moyen et long termes leur seront fatales? L’exemple de Mandela, détenu pendant 27 ans dans les geôles de l’Apartheid, qui souffre aujourd’hui de problèmes pulmonaires liés à cette longue et affreuse détention, est patent.
Il est indéniable que ce séjour forcé et injustifié dans ces goulags laissera des traces indélébiles sur la santé de ces illustres personnalités. De quelles maladies souffriront-elles demain? Ce sera par la faute de ces insatiables affairistes et menteurs impénitents du club de sadiques et voraces impérialistes occidentaux (CSVIO) et leurs valets Ouattara et consorts du RHDP. Car à la vérité, l’objectif de la France est de détruire les valeureux fils d’Afrique pour les faire taire au plus vite et à jamais.
Il est aussi bon d’attirer l’attention de ceux qui, pendant plus de deux ans ont été maintenus, comme des malpropres en prison, que la situation sécuritaire s’est considérablement dégradée, et que leur vie peut être, à tout moment, menacée car sont quotidiens, les braquages, les attaques de domiciles par les ex-rebelles encore en possession de leurs armes ; Ouattara leur ayant demandé de les garder à la maison et non de les rendre. Ceux-ci cherchent à tout prix à se faire rémunérer par la violence exercée sur d’honnêtes citoyens, faute de non tenue des mirobolantes promesses faites à ces individus sans foi ni loi par leur mentor.
Par ces libérations, accompagnées toujours par d’alibis juridiques, il s’agit pour le pouvoir actuel de gagner du temps pour se maintenir au pouvoir et de gouverner sans véritable opposition; c’est pourquoi, ces affairistes accidentellement au pouvoir, ont écarté le FPI des joutes électorales sachant bien qu’ils perdraient ces élections contre des militants de ce parti. Voilà des innocents maintenus en prison, pendant plus de 2 ans, rien que pour le bon vouloir de la bande à Sarkozy. La France a aujourd’hui l’assurance, que ces voraces intérêts sont préservés par ses filleuls mais oublie que le peuple a toujours le dernier mot. Et ce peuple n’est pas le Peuple de France.
Il s’agit aussi pour cette ex colonie et ses rebelles d’éviter un procès pour que les nombreux crimes de Chirac et ceux encore plus grotesques de Sarkozy ne soient étalés au grand jour.
Un autre objectif de cette pseudo-libération est de faire entrer des pro-Gbagbo dans le gouvernement de ce conglomérat de pratiquants du vaudou, de francs-maçons, de rosicruciens et autres adeptes de sectes pernicieuses. Il s’agit de rendre demain le FPI également comptable de l’échec de leur homme de main.
La France espère qu’avec cette libération, les responsables du parti de Gbagbo vont enfin entrer dans ce gouvernement d’hommes et de femmes adeptes de la violence, du mensonge, de la barbarie, toutes choses contraires aux habitudes du parti de Gbagbo. Pour la France, il s’agit de calmer l’opposition significative et donner une apparence de paix politique pour lui permettre de continuer de piller allègrement les riches ressources de ce pays.
Pourquoi imposer toujours un gouvernement d’union quand on sait qu’en France, il n’est jamais donné de voir la constitution d’un gouvernement de coalition, de réconciliation ou d’union. Pourquoi donc les dirigeants de ces pays dits démocratiques veulent toujours imposer aux africains ce qu’ils ne trouvent pas bon pour eux.
En clair, la France a toujours voulu éviter l’alternance démocratique dans ses ex-colonies, pour imposer un système de gouvernement autocratique comme pour confirmer les inepties de Chirac qui pérorait que l’Afrique n’est pas encore mûre pour la démocratie.
La France veut imposer aux pro-Gbagbo de faire partie du gouvernement de Ouattara pour les «mouiller» dans les combines, détournements et autres surfacturations de ces affairistes au pouvoir. Il s’agit donc de faire taire toute cette classe politique ivoirienne, de les corrompre tous afin de les rendre impuissants devant les agissements de la France en Côte d’Ivoire et en Afrique.
Car comment comprendre qu’on rebat les oreilles des ivoiriens d’une croissance économique à deux chiffres alors que chaque jour, les populations souffrent de l’augmentation vertigineuse du coût de la vie? Déjà le mois dernier, l’économiste attitré du FMI a payé avec beaucoup de difficultés les salaires des fonctionnaires et il faut craindre que les mois à venir soient plus dramatiques. Et pourtant ces affairistes et leurs occidentaux impérialistes décrivent la conjoncture actuelle comme une embellie économique.
Tout cela montre que l’argent des ivoiriens est utilisée pour rembourser la France et ces multinationales déstabilisatrices qui ont fiancé cette rébellion de Ouattara confiée à Soro.
Si non, comment comprendre que Gbagbo avec l’argent généré par la moitié Sud de la Côte d’Ivoire eût payé régulièrement et même augmenté, de façon nette, les salaires des fonctionnaires ivoiriens et que Ouattara, avec la contribution financière de l’ensemble du territoire, refuse de payer les salaires et rejette les promesses d’augmentation? Vraiment, Gbagbo Kafissa, autrement dit Gbagbo vaut mieux que Ouattara et consorts.
Ce sont La France et ses multinationales qui ont fourni gîte, couverts, armes, logistiques, moyens de locomotion terrestres et aériens aux rebelles, mercenaires et autres dozos fétichistes de Ouattara depuis 1999, pour fomenter plusieurs tentatives de coups d’état, des assassinats de militaires FDS, des massacres de populations.
Ce sont ces fortes sommes d’argent englouties pour la cause de la rébellion ivoirienne que les autorités françaises récupèrent depuis qu’elles ont installé leur homme de main dans le sang et la mort de plusieurs milliers d’ivoiriens.
Comme on l’aperçoit, si croissance il y a, elle ne profite qu’à la France et à un degré moindre aux autres membres du CSVIO qui se sont ligués comme une meute de chiens sauvages sur la Côte d’Ivoire, pour chasser le Président Gbagbo et par la suite piller sans sourciller les richesses que l’Eternel Dieu a gracieusement offertes aux ivoiriens.
Avec cette troisième petite vague d’une douzaine de pro-Gbagbo libérés, toujours provisoirement, point n’est besoin, pour le parti du Président Gbagbo, d’entrer dans un quelconque gouvernement pour se rendre comptable de l’échec des affairistes actuels. Si d’aventure, il arrivait que certains membres du FPI acceptent ce cadeau empoisonné, c’en serait fini pour ce parti en qui les ivoiriens et les africains dignes ont fondé leur espoir de voir demain une Côte d’Ivoire et une Afrique libérées du joug trop pesant de la France depuis les indépendances factices des pays du continent noir.
Que les dirigeants de ce parti sachent que très bientôt, il fera jour pour la Côte d’Ivoire et l’Afrique, s’ils persévèrent dans leur lutte pour une indépendance politique et surtout économique. Il faut veiller à ne point trahir la mémoire des milliers d’ivoiriens massacrés par l’armée française, l’Onuci, les rebelles de Ouattara et autres mercenaires. Il faut aussi ne pas décevoir cette diaspora engagée pour la libération des prisonniers politiques ivoiriens et surtout du Président Gbagbo depuis la crise créée par Chirac et Sarkozy en Côte d’Ivoire. C’est bien la France qui, par ses actions répétées, montre au grand jour la face hideuse de ce régime fasciste.
Ces actions d’envergure et bien d’autres menées dans le secret ne doivent nullement être vendangées pour quelques strapontins dans le gouvernement de celui qui, imposé à Houphouët-Boigny par la haute finance mondiale et particulièrement par la France, est le malheur des ivoiriens depuis son intrusion dans le microcosme politique en terre d’Eburnie. C’est cette France qui a tout intérêt que le FPI entre au gouvernement pour continuer de piller, dans un semblant de paix, les riches ressources du seul pays que L’Eternel Dieu a donné en héritage aux ivoiriens. C’est donc elle qui impose à Ouattara de libérer provisoirement, à compte-gouttes, des pro-Gbagbo. C’est elle qui continue de maintenir, dans les mouroirs de l’enfer carcéral, plusieurs milliers d’autres ivoiriens et particulièrement des jeunes, appelés demain à continuer la lutte pour l’obtention d’une véritable indépendance politique et économique de l’Afrique.
C’est encore cette France qui maintient à la Haye, Gbagbo, le plus illustre des fils de Côte d’Ivoire.
Pour tous ces milliers de jeunes et cadres encore en prison et en exil, le FPI doit tenir ferme et dire non à Ouattara et à la France.
NANWOULET G. Simone