Introduction.
Un adage Eʋe du Terroir Togolais enseigne que les habitants d’un Terroir n’apprécient pas volontiers les prouesses (ou les qualités) d’un Prêtre-Géomancien de leur propre Terroir.
«Aʄe Bokɔ me dze na ame ŋu o»
Le français exprimerait la même idée en affirmant que Nul n’est Prophète chez soi.
C’est visiblement ce à quoi le Peuple Togolais assiste impuissant la mort dans l’âme depuis 1991, date à laquelle des politicards égoïstes de tout acabit ont subitement poussé de partout comme des champignons pour créer des «partis» politiques et vouloir chacun faire diriger le Togo par son poulain en tentant de bâillonner les Voix Citoyennes critiques et non-partisanes qui veulent simplement voir leur Patrie trouver ses lettres de Noblesse et de Dignité.
Car cela fait doublement mal à ces honnêtes Citoyennes d’avoir toujours raison à la fin après avoir initialement prévenu le Peuple Togolais tout entier en voyant venir le danger très tôt, sans être écouté et pris au sérieux par ceux-là qui se sont autoproclamés «leaders» de partis politiques pour mener tout un Peuple dans une grave impasse depuis des années.
L’impasse de plus en plus inquiétante dans laquelle se trouve la situation socio-politique togolaise depuis 2010 malgré les contorsions mensongères des uns et des autres pour l’enjoliver, ajoutée au récent cirque électoraliste grotesque auquel des individus sans vergogne se réclamant d’une certaine «opposition» politicienne populiste, démagogique et alimentaire ont honteusement prêté le flanc, demande de refaire une rétrospective objective et sans complaisance sur le rôle nocif joué par les partis politiques se réclamant de cette «opposition» politicienne et de relancer le débat citoyen sur la nécessité vitale de replacer la Lutte populaire de Libération et d’Émancipation du Peuple Togolais dans le Contexte strictement citoyen et patriotique loin des calculs politiciens partisans, électoralistes, démagogiques, sournois et mesquins.
1. Et si Feu Etienne Eyadema GNASSINGBE avait raison sur certains points?
On peut tout reprocher jusqu’aujourd’hui à Feu Etienne Eyadema GNASSINGBE.
On peut lui reprocher son illettrisme lamentable d’ailleurs involontaire et pardonnable.
On peut lui reprocher son tempérament violent l’ayant amené à martyriser cyniquement pendant 38 bonnes années le Peuple Togolais tout entier (toutes ethnies confondues) en toute impunité.
On peut lui reprocher d’avoir incarné un violent régime totalitaire ayant ruiné systématiquement le TOGO sur le plan économique, culturel, social, éducatif et surtout éthique au profit des milieux impérialistes obscurs occidentaux.
Mais il faut avoir la probité intellectuelle de reconnaître que le violent tyran à peine lettré avait un puissant Don prémonitoire, pouvait très vite déceler la Nature humaine chez les autres et était un très fin Stratège manipulateur qui savait déceler très vite les faiblesses de ses amis et ennemis.
Il avait très vite décelé chez les leaders de pacotille d’une «opposition» chaotique togolaise dès 1991 leur goût morbide du pouvoir politique absolu juste pour le pouvoir.
Il avait très vite décelé chez ces leaders d’opposition façon-façon leur Vénalité quasi-pathologique.
Il avait très vite décelé chez ces leaders d’opposition façon-façon leur manque de conviction idéologique et patriotique.
Il avait très vite décelé chez ces leaders d’opposition façon-façon leur incapacité quasi-pathologique à fixer de façon contraignante et cohérente pour eux-mêmes des méthodes d’action multiformes et durables qui peuvent leur permettre d’atteindre leurs propres objectifs à court terme, à moyen terme et à long terme et assumer les profondes Aspirations des Forces Vives de la Nation Togolaise pour lesquelles ils ont toujours prétendu se battre.
Il avait très vite décelé chez ces leaders d’opposition façon-façon leur Fourberie égoïste et puérile les uns envers les autres dans l’unique but de devenir le nouveau locataire du palais présidentiel au détriment des autres.
Et c’est fort de tout ceci qu’il déclara en 1991 qu’aucun de ces leaders d’opposition n’est capable de prendre sa place et d’assumer valablement ses fonctions s’il devrait quitter immédiatement le pouvoir ou même 20 ans après sa mort …
Les faits et événements qui se sont succédés depuis la rencontre scandaleuse de corruption flagrante et médiatisée organisée en Février 2005 par l’ancien Président nigérian Général Olusegun OBASSANJO au profit partagé de Gilchrist OLYMPIO et de Faure Essozimna Kodzo GNASSINGBE confirment largement cette prémonition.
D’une Lutte populaire de libération de la Patrie et du Peuple Togolais tout entier ces soi-disant chefs de partis politiques en ont fait une lutte intestine et fratricide de »leadership » corruptible au sein d’une «opposition» hétéroclite aux enjeux très confus:
Les uns ont prétendu jusqu’aujourd’hui vouloir «éradiquer» instantanément à la place du Peuple Togolais Souverain le système totalitaire des GNASSINGBE en recourant à des moyens militaires ou populistes sporadiques, non planifiés et souvent dérisoires en comparaison au système totalitaire qu’ils prétendent combattre. Ils ignorent même très souvent les grands enjeux géopolitiques et géostratégiques mondiaux qui ont permis jusqu’aujourd’hui au système totalitaire et prédateur des GNASSINGBE de se maintenir en place au grand dam des Forces Patriotiques Togolaises puisqu’ils n’ont pas compris jusqu’aujourd’hui que ce système à plusieurs tentacules sait souffler habilement le chaud et le froid au profit de certains milieux obscurs étrangers, sait se rendre indispensable aux puissances étrangères dans leurs tiraillements hégémoniques en combinant habilement la servitude volontaire néocoloniale nègre et le chantage niais de pouvoir refuser l’exécution des basses besognes néocoloniales commanditées en Afrique par ces soi-disant puissances étrangères.
Leur unique objectif ultime est de goûter ici et maintenant aux délices du pouvoir politique mondain en se substituant nègrement au régime totalitaire pour y ériger leur propre «système» clanique à la place du «système GNASSINGBE» fondé sur la Fourberie cynique, la Violence inouïe et la Corruption endémique aussi bien au profit des mulets nègres inconscients avides de gain facile qu’au profit des politicards et diplomates occidentaux pourris et au profit des fonctionnaires internationaux véreux et sans scrupules.
Les autres veulent juste servir nègrement de faire-valoir alimentaire pour donner un «vernis démocratique» et une «apparence de respectabilité» au régime voyou des GNASSINGBE exclusivement bourré de voyous. Ils font croire dangereusement à l’extérieur que le TOGO connaît déjà un État de Droit et un régime politique respectueux de la Dignité humaine et des Valeurs humaines. Ils ne cessent de jouer à l’équilibriste soit pour sauvegarder leurs intérêts égoïstes et cupides malhonnêtement amassés à l’ombre du violent régime sur le dos du pauvre Peuple Togolais au fil des décennies, ou soit pour tenter de retrouver une virginité sociale et une crédibilité politique ternies depuis longtemps.
Mais ces enjeux confus de cette «opposition» politicienne hétéroclite et confuse ne sont pas ceux de la vraie Opposition Citoyenne Combattante et non-partisane:
l’opposition politicienne alimentaire et partisane se bat essentiellement pour prendre la place du violent régime incarné par le «système GNASSINGBÉ», y installer son «système» à elle et perpétuer les mêmes méthodes de Violence gratuite, de Clientélisme, de Prédation et de Prévarication au grand détriment des Masses laborieuses togolaises et au seul profit de leur clan ainsi qu’au profit des groupes d’intérêts obscurs intérieurs et extérieurs;
l’Opposition Citoyenne Combattante et non-partisane quant à elle se bat pour la Dignité de la Vie humaine, pour une Société togolaise fondée sur la Force du Droit dans toutes les couches socio-professionnelles (contrairement à l’usurpation du «droit» par la force) et pour une Société togolaise solidaire et prospère tant sur le plan d’infrastructures de base, sur le plan socio-économique, que sur le plan éducatif, médico-social et culturel.
Ces deux oppositions au régime décadent des GNASSINGBE n’ont en réalité rien en commun, à part le Territoire National et la Nationalité Togolaise des Citoyens de part et d’autre!
Cela a donc constitué en réalité une Erreur fatale pour l’authentique Opposition Citoyenne Combattante et non-partisane d’avoir longtemps pensé qu’elle mène le même Combat de Libération et d’Émancipation que ces politicards véreux et versatiles qui ont pris la quasi-totalité du Peuple Togolais en otage au même titre que le régime démoniaque des GNASSINGBE à travers la Démagogie et la Manipulation mentale des Masses populaires!
Face à ce tableau affligeant, on peut déduire que ces chefs de «parti» politiques togolais ont trop longtemps surfé sur les émotions épidermiques des Masses populaires (joie, peur, détresse, angoisse, espérance etc.) et surtout sur la Naïveté déconcertante de nombreux Togolais juste pour assouvir leur propre soif de pouvoir mondain pour le pouvoir et pour leur intérêts matériels personnels sans être en mesure de comprendre les profondes Aspirations légitimes des Forces Citoyennes afin de leur apporter les solutions appropriées.
Pendant ce temps, le régime démoniaque de Faure GNASSINGBE table de son côté sur les recettes archaïques de Nicolas Machiavel et de Thomas Hobbes en croyant bêtement qu’il pourrait subjuguer éternellement l’ensemble des Togolaises et des Togolais à un contrôle social absolu dans tous les domaines à travers la méthode surannée du bâton et de la carotte fondée sur la Violence cynique et inouïe, le Clientélisme inhibiteur doublé de Fourberie de bas étage.
On peut donc comprendre aisément que tous ces «partis» politiques ont une très mauvaise appréciation (ou du moins une mauvaise connaissance) du système satanique qu’ils prétendent combattre au Nom du Peuple Togolais Souverain et sont donc très mal ressourcés et outillés pour écarter ce «mauvais esprit qui gêne l’Unité nationale» (en paraphrasant la »philosophie » hypocrite du RPT/UNIR).
2. On ne peut vaincre un Système ennemi que de Trois Façons et après avoir bien compris son Mode de Fonctionnement!
Une chose très surprenante chez la très grande majorité des acteurs politiques togolais se réclamant de l’«opposition» politicienne »majoritaire » est leur incapacité quasi-pathologique de percer habilement l’autisme mortifère des tenants du régime en place pour pénétrer leur psychologie et comprendre leur état d’esprit constituant le fil conducteur de leur action politique.
Ils n’ont malheureusement pas l’intelligence politique d’anticiper les faits et gestes de ces tenants du régime ou d’infiltrer habilement le «système GNASSINGBE» à travers des Taupes discrètes, efficaces et fiables tant civiles que militaires capables de les informer en détail sur les stratégies et les modes opératoires concoctés dans le cercle des cercles du système.
Les quelques rares «âmes repenties» ayant pris conscience de la nature hautement criminelle et inhumaine du régime démoniaque qu’elles ont servi et ayant décidé de rejoindre les rangs de cette «opposition» politicienne y sont perçues avec méfiance et suspicion, alors que ces personnes constituent en principe des Ressources humaines très précieuses qui peuvent aider efficacement les «outsiders» de bien comprendre le mode de pensée du système vu de l’intérieur ainsi que son mode opératoire vu de l’intérieur. Les jeunes Officies de Gendarmerie François Akila BOKO et Olivier Poko AMAH ont malheureusement fait les frais de cet ostracisme sournois, imbécile, paranoïaque, auto-destructeur et contre-productif …
D’autres «âmes enfin illuminées» désireuses de se libérer du carcan étouffant imposé par le système démoniaque qu’ils servent se sont transformées de façon suicidaire en Informateurs discrets dans le cercle des cercles du système au profit de ces opposants politicards façon-façon, dans l’unique espoir de contribuer discrètement de l’intérieur à l’implosion fatale et libératrice du système prédateur et auto-destructeur.
Ces personnes sont souvent livrées en pâture par ces politicards médiocres de cette «opposition» politicienne façon-façon pour être copieusement vilipendées par leurs militants bigots, bornés et bridés durant leurs meetings populaires hystériques.
Le «Ministre gros format» Pascal Akoussoulèlou BODJONA fait aujourd’hui amèrement les frais de cette imprudence suicidaire à filer des informations ultra-sensibles sur le système à des opposants irresponsables, bruyants et inutilement bavards, incapables de transcender leur petit ego pour rassembler avec humilité les Togolaises et les Togolais autour des Valeurs et des Idéaux non-partisans. Voilà ce qui justifie en vérité le séjour carcéral actuel de l’ancien activiste violent du HACAME, même si Faure GNASSINGBE et ses affidés tentent de brouiller les pistes en avançant l’affaire rocambolesque de l’escroc Émirati Abass Youssef…
Les quelques informations précieuses que ces opposants politicards façon-façon reçoivent sur le système qu’ils prétendent combattre proviennent essentiellement du travail risqué d’investigation journalistique de quelques rares Journalistes patriotiquement engagés, des informations qu’ils ajoutent à leur propre imagination fertile et chaotique de diabolisation de l’adversaire.
On voit donc clairement que ces opposants politicards populistes et inutilement bruyants ont tapé jusqu’ici dans le noir en raison de leur méconnaissance lamentable du système qu’ils prétendent combattre, une méconnaissance ajoutée à leur arrogance suicidaire et à leur attitude paranoïaque de suspicion et de méfiance.
Cela les place malheureusement dans un univers surréaliste totalement déconnecté de la dure Realpolitik intérieure et extérieure ainsi que des jeux d’intérêts sans pitié venant des pays étrangers au grand mépris de leurs lamentations puériles à la togolaise.
Or, l’on ne peut efficacement venir à bout d’un Système ennemi que de Trois Façons après avoir bien compris son Mode de Fonctionnement:
Soit opposer au système une virulence supérieure ou égale à celle qu’il déploie afin de l’annihiler irréversiblement en cassant ses «piliers durs» et en détruisant ses réseaux de ravitaillement et ses soutiens;
Soit pousser à l’erreur les tenants du système pour exposer ce dernier à la désapprobation de ceux qui le soutiennent de l’intérieur et de l’extérieur afin de le conduire à l’implosion ou à l’étiolement.
Soit pousser constamment les tenants du système à l’erreur pour hâter l’implosion de celui-ci tout en harcelant intensément ses soutiens de l’extérieur et de l’intérieur sur plusieurs fronts.
Dans le cas d’espèce togolais, la première option se révèle visiblement onéreux puisqu’elle demande des moyens militaires plus ou moins importants ainsi que des appuis militaires des Services secrets étrangers et une base-arrière dans un pays limitrophe.
Il s’agirait pour une formation politique d’opposition de se doter d’une Branche armée performante à côté de la Branche politique et diplomatique à l’instar de ce que fit le Front Patriotique Rwandais de Paul Kagame qui créa l’«Armée Patriotique Rwandaise» au sein du FPR ou l’instar de ce que fit l’ANC sud-africain de Nelson Mandela qui créa l’«Umkhonto we Sizwe» au sein de l’ANC.
A cela il faut ajouter la disponibilité d’un pays limitrophe de laisser de façon tacite son Territoire servir de base-arrière pour les offensives militaires sans trop craindre pour des incidents diplomatiques entre les deux pays …
Or, à part l’initiative courageuse mais sporadique, éphémère et peu coordonnée d’une poignée de jeunes Togolais volontaires qui reçurent un entraînement militaire au Ghana dans les localités de Satimadja et de Gagodo entre 1991 et 1993 afin de servir volontairement de «Branche armée» à Gilchrist OLYMPIO, la quasi-totalité des acteurs politiques parmi tous ces opposants politicards façon-façon n’ont jamais sérieusement intégré cette option dans leur agenda politique.
L’avènement du Président John KUOFFOR au Ghana compliqua davantage les choses en raison de l’interdiction faite par ce dernier à ces jeunes Togolais et aux anciens Militaires togolais réfugiés au Ghana de continuer d’utiliser le Territoire ghanéen comme base-arrière militaire.
Cette option comportait par ailleurs le grave risque d’offrir l’occasion rêvée au violent tyran Etienne Eyadéma GNASSINGBE de provoquer cyniquement une guerre civile fratricide et sanglante selon son schéma machiavélique, manichéen et tribaliste de Nord contre Sud (ou de Kabiyè contre Eʋe) pour la mettre ensuite sur le dos de ses adversaires politiques afin de se positionner habilement comme un «rassembleur» incontournable!
Si quelques rares personnes parmi tout ce lot de politicards à la fois stratégiquement indolents et inutilement bruyants ont effleuré quelques fois la «solution militaire» comme ultime option, ils ont soit naïvement songé à un Coup d’État militaire «classique» organisé de façon spontanée par des Éléments des Forces Armées Togolaises, ou ont soit rêvé naïvement de faire faire la «basse besogne» par des Mercenaires étrangers.
Comment peut-on croire si naïvement à une «Révolution de Palais» venant des Éléments des Forces Armées Togolaises, quand on sait que l’ensemble du Haut Commandement Militaire est sous Surveillance permanente du violent régime des GNASSINGBE?
Comment peut-on croire si naïvement à une «Révolution de Palais» venant des Éléments des Forces Armées Togolaises quand on sait qu’une «culture séculaire d’intrigues mensongères, de corruption endémique interne et de délation généralisée» est entretenue jusqu’aujourd’hui au sein de celles-ci par le régime pourri de GNASSINGBE-père-et-fils?
Comment peut-on croire si naïvement à une «Révolution de Palais» venant des Éléments des Forces Armées Togolaises quand on sait que les postes hautement stratégiques (accès aux dépôts d’armes et de munitions, accès aux dépôts de carburant, commandement de certaines Unités spéciales) sont exclusivement aux mains des fidèles parmi les fidèles du clan GNASSINGBE?
Comment peut-on croire si naïvement que des Mercenaires étrangers travaillant essentiellement pour l’argent et n’ayant aucun Amour patriotique pour le TOGO accepteraient de venir mourir pour ce pays à la place des Togolaises et des Togolais qui préfèrent se terrer chez eux dans une peur incompréhensible, préfèrent battre inutilement le pavé pour des motifs démagogiques farfelus au nom d’un «pacifisme» benêt ou préfèrent alimenter dans leur exil kafkaïen des polémiques cybernétiques et radiophoniques futiles à longueur de journée au lieu de songer à planifier sans bruit des Actions méthodiques et énergiques?
On voit donc clairement que la première option pour l’éviction radicale du «système GNASSINGBE» par des moyens militaires classiques ou par des gesticulations populistes a très peu de chance d’aboutir avec succès dans l’état actuel des choses.
Une telle option ne peut aboutir que si les Forces Armées Togolaises sont sérieusement divisées et affaiblies intérieurement par des conflits d’intérêts majeurs entre différentes factions, comme ce fut le cas entre le clan de Feu Adjudant Emmanuel BODJOLLÉ (comprenant entre autres le Soldat Feu BOKO Bosso) et le clan de Feu Sergent-Chef-Général Étienne EYADEMA GNASSINGBE (comprenant entre autres Feu Commandant Robert ADEWUI) au sein des Forces Armées Togolaises embryonnaires peu avant le deuxième coup d’État militaire ayant déposé le Président Feu Nicolas GRUNITZSKY en 1967.
Pour ce qui est de la deuxième option consistant à oeuvrer pour une implosion du «système GNASSINGBE» tant sur le plan militaire que civil et diplomatique, on peut affirmer sans trop se tromper que les opposants politicards façon-façon ont gravement raté de belles occasions pour décrédibiliser sérieusement le «système GNASSINGBE» au niveau international, accélérer son implosion et lui donner le coup de grâce fatal.
En effet, ces opposants politicards façon-façon n’ont pas su exploiter intelligemment au niveau militaire les divergences internes nées de la défection fracassante de l’Officier de Gendarmerie François BOKO ajoutée à l’amère désillusion des «Généraux-faiseurs-de-roi» qui ont regretté quelques mois seulement plus tard avoir «intronisé» Faure GNASSINGBE, en toute violation de la Volonté populaire et en tout mépris de l’opinion publique internationale.
Sur le plan politico-idéologique, ces politicards n’ont pas remarqué non plus assez tôt que le régime faisait face à une double guerre de clans au niveau interne dès 2006 et que leurs actions conjuguées, méthodiques et concentrées sur les scandales financiers, sur les graves cafouillages politiques des tenants du régime (vieux et jeunes confondus) en ce moment précis et sur les graves carences du système auraient pu contribuer substantiellement à son affaiblissement et hâter son effondrement.
En effet, l’avènement de Faure GNASSINGBE a entraîné dès 2006 non seulement un conflit interne de génération entre les vieux barons et les jeunes faucons du régime, mais aussi un conflit d’orientation idéologique qui a conduit à la dissolution inattendue du RPT et à la création précipitée du parti UNIR.
Ce double conflit a créé d’intenses inimitiés inter-personnelles au sein du système.
La conséquence logique de ces inimitiés fut l’éviction de certains cerveaux alimentaires du système tels que Fambaré Ouattara NATCHABA et le Général Zakari NANDJA ainsi que Kpatcha GNASSINGBE et son clan sous le motif fallacieux de tentative de Coup d’État.
S’il est vrai que nos opposants politicards »traditionnels et professionnels » avaient des raisons suffisantes de ne pas accepter automatiquement les yeux fermés ces anciens caciques du régime dans les rangs de leurs partis, ils auraient pu au moins les encourager habilement à mettre sur pied leurs propres formations politiques d’opposition face au système qu’ils avaient servi jusque là et à être de mèche avec eux afin de favoriser le Travail de harcèlement politique et citoyen intense et multi-frontal face aux derniers irréductibles du régime et hâter son implosion.
La violente chute spectaculaire récente de l’Assassin burkinabé impénitent Blaise COMPAORÉ par exemple est due en grande partie à l’appui substantiel et patriotique apporté aux Revendications citoyennes et politiques par ses anciens collaborateurs et ses anciens fidèles politiques passés légitimement à l’opposition en raison de la justesse des Revendications populaires défendues dans la rue par les Organisations citoyennes!
Sur le plan diplomatique, nos opposants politicards »togolaids » de toutes couleurs confondues n’ont jamais su adopter à l’unanimité des Stratégies et des Démarches COHÉRENTES ET FERMES en direction des partenaires étrangers du TOGO pour se présenter à ceux-ci comme une ALTERNATIVE CRÉDIBLE ET FIABLE face au régime impopulaire de Faure GNASSINGBE!
Ils n’ont pas su se présenter à l’opinion publique internationale comme une ALTERNATIVE CRÉDIBLE ET FIABLE capable de satisfaire les Aspirations profondes et légitimes des Forces Vives de la Nation Togolaise sans pour autant perdre de vue les intérêts non négligeables de certains partenaires étrangers du TOGO.
En lieu et place de tout cela, ils ont passé le clair de leur temps dans des cascades de «négociations» politiciennes absurdes en rangs dispersés et en position de faiblesse face au régime vacillant à Sant’ Edigio, à Ouagadougou et ailleurs.
Ils ont passé le clair de leur temps à appeler les pauvres Populations naïves de Lomé à battre le pavé dans les rues poussiéreuses pendant des années pour des motifs tout aussi farfelus que stupides tels que la réclamation du retour de 9 députés alimentaires de l’ANC au sein d’un parlement moribond.
Ils ont passé le clair de leur temps à »interpeller » (sic!) la fameuse »communauté internationale » à géométrie variable pour qu’elle vienne débarrasser le TOGO de la pourriture nauséabonde qu’est le «système GNASSINGBE».
Or, ces opposants politicards »traditionnels et professionnels » savent (ou sont sensés savoir) que leurs gesticulations populistes dans les rues, les massacres génocidaires effroyables des pauvres populations civiles sans défense et les assassinats politiques crapuleux perpétrés par le violent régime de Faure GNASSINGBE sous la protection hypocrite des gouvernements français, américains et israéliens ne feront jamais pleuvoir sur le Peuple Togolais la Compassion et la Magnanimité de la fumeuse »communauté internationale », puisque les membres influents de cette »communauté internationale » agissent et réagissent hypocritement au nom de leurs INTÉRÊTS ÉCONOMIQUES, GÉOPOLITIQUES ET GÉOSTRATÉGIQUES, et non pas par Devoir éthique envers un Peuple étranger et encore moins par Philanthropie!
Ces politicards savent (ou sont sensés savoir) que seules des Actions patriotiques énergiques menées contre le système hideux d’oppression au TOGO et menaçant gravement les intérêts économiques, culturels et géostratégiques français, américains et israéliens aussi bien au TOGO que dans toute la sous-région ouest-africaine peuvent amener cette fameuse et fumeuse »communauté internationale » à lâcher le régime de Lomé!
Ils savent (ou sont sensés savoir) que les soi-disant grandes puissances au sein de cette »communauté internationale » préfèrent l’Oppression violente et aux jérémiades puériles et populistes de piètres politiciens en panne de Stratégies et d’Inspirations, tant que leurs intérêts ne sont pas menacés!
Il va sans dire que les Diplomates (et surtout les Diplomates occidentaux) en poste au TOGO optent hypocritement et cyniquement pour la fumeuse »doctrine » de la soi-disant «démocratie imparfaite» (sic!) incarnée par l’Oppression héréditaire tropicale de Faure GNASSINGBE en lieu et place de la SORDIDE ET CHAOTIQUE NAVIGATION À VUE des opposants politicards corrompus, quoique ces Diplomates sont bien conscients que le TOGO demeure un violent État de non-droit et n’a des institutions républicaines que de nom!
De tout ce qui précède, on peut retenir que seule la troisième option consistant à harceler intensément les soutiens extérieurs et intérieurs du système sur plusieurs fronts à la fois tout en poussant davantage les irréductibles du régime à commettre plus d’erreurs fatales pour hâter l’implosion du système demeure l’unique solution praticable à la portée des Togolaises et des Togolais dans l’état actuel des choses.
Cette option s’inscrit parfaitement dans la logique de la Guérilla révolutionnaire ainsi que dans la dynamique de la Guerre asymétrique de basse intensité et de l’Insurrection populaire.
Mais il faut préciser d’emblée avant toute chose qu’une Guérilla révolutionnaire ne doit nullement être confondue au Terrorisme, comme les violents régimes néocoloniaux et leurs mentors impérialistes aiment propager intentionnellement cet amalgame insidieux pour décourager les populations désireuses de se libérer, pour discréditer les Mouvements de Guérilla et pour s’attirer le soutien militaire et politique des pays étrangers, et plus particulièrement des soi-disant grandes puissances occidentales dans le cas d’un pays comme le TOGO.
Le célèbre Journaliste allemand Feu Franz Wördemann qui a publié en vrai Spécialiste des questions liées à la Guérilla et au Terrorisme plusieurs ouvrages sur la différence entre la Guérilla et le Terrorisme et en a traduit de nombreux a écrit à ce sujet ce qui suit:
«Der […] Guerilla besetzt tendenziell den Raum, um später das Denken gefangen zu nehmen, der Terrorist besetzt das Denken, da er den Raum nicht nehmen kann». [2]
(Le Guérillero occupe de façon tendancieuse l’espace [le Territoire national]pour ensuite apprivoiser les mentalités, tandis que le Terroriste assiège les mentalités, puisqu’il ne peut pas prendre possession de l’espace [le Territoire national]).
Cette explication de la différence notoire entre la Guérilla et le Terrorisme met en relief les Théories, les Doctrines et les Principes de la Guérilla élaborés et/ou pratiqués avec succès depuis longtemps par de grands Guérilleros ou de grands Stratèges militaires tels que Claus von Clausewitz, Ho Chi Minh, Mao Zedong, Ernesto «Che» Guevara, Régis Debray, Vo Nguyên Giáp, Amilcar Cabral et bien d’autres.
En effet, contrairement au Terrorisme qui déploie habituellement sa violence de façon aveugle et sans distinction aussi bien contre les tenants du régime impopulaire visé qu’envers la pauvre Population civile innocente dans l’unique but de créer la peur généralisée, permanente et diffuse dans l’ensemble de la Population, la Guérilla de son côté a crucialement besoin d’une large adhésion de cette Population opprimée et du soutien populaire multiforme venant de celle-ci tant en milieu rural qu’en milieu urbain.
Cela lui donne certains atouts très précieux tels que la très grande Décentralisation dans le Commandement des Unités de Combat semi-autonomes ayant habituellement une taille réduite (5 à 6 personnes), leur très grande Mobilité leur permettant d’agir selon la Tactique très efficace du «Hit-and-Run» (attaque-éclair de l’ennemi là ou il ne s’y attend pas, suivie d’une disparition subite des attaquants) et leur grande Flexibilité permettant aux Combattants de se fondre dans la nature ou dans la Population sans pouvoir être démasqués.
Ces atouts précieux de la Guérilla font de tous les Citoyennes et Citoyens sans distinction d’âge et de catégorie socio-professionnelle des Combattants réels ou déguisés en tout lieu et en tout moment!
Cela place l’Armée régulière et le régime ennemi dans le grand dilemme de ne plus pouvoir distinguer le blé de l’ivraie et les conduit au grave risque de Discrédit politico-humanitaire interne et international en raison de ses violentes répressions sur l’ensemble de la Population civile considérée à tort ou à raison comme Combattants ou comme Complices des Combattants.
C’est ce qui a fait dire à tous les grands Stratèges militaires précités qu’aucune Armée régulière du monde ne peut vaincre une Guérilla, puisque cette dernière n’agit pas sur un front clairement identifiable, ne mène pas ses Actions militaires et para-militaires dans la logique d’une guerre conventionnelle bien connue des Armées régulières, ne vise pas à écraser militairement l’Armée régulière d’en face (habituellement mieux équipée), mais vise plutôt à l’affaiblir substantiellement pour en tirer un Capital politique face au régime impopulaire qu’on combat!
Le succès dune Guérilla tient donc essentiellement de Trois Facteurs majeurs:
la forte Détermination chez les Combattants doublée de leur haut degré de Solidarité;
le sens élevé d’Organisation et de Créativité des Chefs des Unités de Combat;
le Soutien populaire venant de la Population longtemps opprimée.
Vu comme telle, la Guérilla respecte parfaitement le Postulat militaire fondamental formulé par le célèbre Stratège militaire allemand Claus von Clausewitz et stipulant le Primat de la Politique sur l’Action militaire. En d’autres termes, on ne peut pas envisager faire la Politique sans songer à recourir à l’Action militaire en cas de besoin et/ou de nécessité!
Claus von Clausewitz a bien illustré de façon condensée ce Postulat militaire dans son célèbre ouvrage «Vom Kriege» (De la Guerre) à travers sa célèbre Théorie militaire de l’Axe tri-logique «Objectif-But-Moyen» qu’il a résumée par la célèbre formulation suivante:
«Der Krieg ist eine blosse Fortsetzung der Politik mit anderen Mitteln.» [3]
(La Guerre est simplement la poursuite de la Politique par d’autres Moyens.)
L’Objectif évident d’une Guérilla est d’évincer absolument un régime oppressif, impopulaire, incompétent, décadent et/ou corrompu comme c’est le cas de celui incarné par Faure Essozimna Kodzo GNASSINGBE depuis 2005 dans le contexte togolais.
Une telle éviction nécessaire permettra aux Forces vives de la Nation Togolaise de mettre démocratiquement et légitimement en place un Appareil d’État moderne respectueux des Droits civiques et humains fondamentaux, soucieux du Bien-être général et soucieux de l’Épanouissement socio-économique, éducatif, médico-social et culturel de toutes les couches sociales.
Le But évident et immédiat poursuivi en déclenchant une Guérilla contre un violent régime oppressif et prédateur comme celui incarné par Faure Essozimna Kodzo GNASSINGBE ne consisterait pas du tout à écraser militairement les Forces Armées Togolaises et les Forces de Sécurité sur lesquelles ce régime s’appuie principalement (à savoir la Police, la Gendarmerie, le Corps des Gardiens de Préfecture, le Corps des Pénitenciers, le Corps des Sapeurs-Pompiers, les Douanes). Ce serait véritablement suicidaire pour une Guérilla de vouloir anéantir militairement une Armée régulière qui lui est supérieure en nombre et en équipement!
Il s’agit plutôt avant tout de paralyser sérieusement cette Armée et ses affiliés dans leurs capacités offensives, de les confiner dans une position durable de défensive en donnant du fil à retordre aux États-majors et en démobilisant psychologiquement les pauvres Militaires exécutants.
Cela permet d’affaiblir substantiellement l’ensemble du Corps militaire et paramilitaire qui fonctionne malheureusement comme un instrument institutionnel d’oppression et de répression au service exclusif du régime impopulaire qu’on combat.
Les défaites spectaculaires infligées par les Combattants Vietcong à la toute puissante Armée américaine et à la toute puissante Armée française au Vietnam, la défaite spectaculaire infligée par les Combattants Moudjahidin et Talibans à la toute puissante Armée américaine en Afghanistan, la défaite spectaculaire récemment infligée par les Combattants du Hamas palestinien à la toute puissante Armée israélienne (malgré ses tout puissants systèmes anti-missiles baptisés «Plomb endurci» et «Dôme de Fer» ) illustrent à suffisance qu’aucune Armée régulière, aussi puissante et aussi hyper-équipée soit elle, ne peut jamais vaincre militairement une Guérilla sérieusement bien préparée!
Les Moyens déployés par une Guérilla pour atteindre ses Buts et Objectifs sont ses Stratégies et ses Tactiques conçues en fonction des circonstances et des situations de combat.
Ces Moyens peuvent comporter des Actions violentes (telles que les attaques-éclair et les sabotages discrets d’infrastructures ou des sources de ravitaillement par exemple) ainsi que des Actions non-violentes (telles que la propagande médiatique démobilisatrice en direction des Militaires de l’Armée régulière ennemie pour les décourager à se sacrifier inutilement pour un régime corrompu et prédateur).
Beaucoup de jeunes Togolais désabusés ont longtemps rêvé naïvement qu’un richissime imaginaire vivant à l’étranger viendrait leur livrer abondamment des armes et des munitions par conteneurs pour qu’ils s’organisent rapidement pour une Guérilla libératrice et dégager le régime inique des GNASSINGBE. Ils ont vainement réclamé depuis 1991 l’«Agbanvia» (c’est-à-dire une «arme automatique» dans le jargon des jeunes Loméens) face à ces chefs de parti indolents, sans pouvoir comprendre que ces derniers ne mènent pas le même combat qu’eux et ne sont pas dans la même logique qu’eux.
Il est temps que cette Jeunesse Togolaise longtemps flouée et désabusée comprenne que les armes pour une Guérilla au TOGO se trouvent déjà sur place au TOGO, puisque des Militaires togolais reformés ou toujours en activité se procurent très facilement des AK-47 au grand dam de la Hiérarchie militaire des FAT pour opérer des hold-up sanglants en plein jour à l’aéroport de Lomé et dans les centres commerciaux de Lomé, au nez et à la barbe des Gendarmes et autres Militaires qui y sont positionnés en faction!
Il est temps que cette Jeunesse Togolaise longtemps flouée et désabusée comprenne que les armes pour une Guérilla au TOGO peuvent provenir aisément du TOGO, puisque le contingent togolais au sein de la MINUSMA a pu vendre très aisément sur place au Mali une bonne partie de sa dotation en armes, en munitions et en produits pharmaceutiques afin d’arrondir les maigres rémunérations qui sont versées à ces pauvres Militaires togolais pour leur mission pourtant hautement dangereuse et mortelle!
Il est temps que cette Jeunesse Togolaise longtemps flouée et désabusée comprenne que les armes pour une Guérilla au TOGO peuvent provenir très aisément du marché noir de la sous-région ouest-africaine actuellement inondée d’armes et de munitions depuis le Nigeria à la Sierra Léone en passant par la Côte d’Ivoire, le Liberia et le Mali.
Des esprits pessimistes évoquent souvent la possibilité pour un régime violent, pernicieux et impopulaire acculé par une sérieuse Guérilla de riposter violemment par des Actions anti-guérilla dans le but de l’étouffer ou de la discréditer.
Mais l’Histoire militaire ancienne et récente des Peuples et Nations enseigne que les chances de succès d’un mouvement anti-guérilla sont très réduites et se limitent généralement aux actions suivantes:
État d’urgence décrété par le régime impopulaire avec couvre-feu, patrouilles militaires, perquisitions intempestives et exécutions extra-judiciaires sommaires en public dans l’unique but d’intimider la pauvre Population opprimée.
Enlèvements des proches parents des Combattants comme moyen de pression psychologique dans la pure logique de la »Guerre sale ».
Recours à des Mercenaires étrangers et/ou à des Milices locales pour perpétrer des actes terroristes ou de banditisme ordinaire qui pourraient être mis sur le compte du Mouvement de la Guérilla afin de le discréditer.
Tentative de Manipulation médiatique de la Population à travers de faux aveux violemment extorqués à des innocents sous le coup de la torture.
Tentative d’achat de conscience au sein de la Population opprimée à travers un semblant d’amélioration des conditions de vie ou à travers la distribution abondante de prébendes à des suppôts locaux.
Tentative de récupération et de retournement de certaines Unités combattantes par le régime impopulaire en leur proposant fallacieusement des avantages matériels ou des fonctions étatiques mirobolantes.
Simulacre de Coup d’État afin de donner l’occasion aux tenants du violent régime prédateur d’échapper à la vindicte populaire pour se mettre à l’abri à l’étranger et continuer de tirer les ficelles par junte militaire interposée.
En résumé, on peut retenir de tout ce qui précède qu’un régime prédateur, violent, impopulaire, autiste et incurable à l’instar de celui incarné par Faure Essozimna Kodzo GNASSINGBE n’a pratiquement aucune chance d’échapper au terrible Châtiment du Peuple qui se manifeste souvent sous la forme d’une âpre Guérilla appuyée par une violente Insurrection populaire, dès l’instant où les Forces Vives du pays ont compris la gravité de leur long état de servitude et de spoliation, et qu’elles décident de mobiliser les moyens appropriés pour rétablir leur Honneur et leur Dignité longtemps bafouées.
3. Le Pouvoir politique appartient au Peuple, et non aux partis politiques populistes!
Le drame socio-politique togolais ne provient pas seulement de la réticence forcenée du violent régime de Faure GNASSINGBE à respecter sa parole donnée pour prendre enfin en compte les Revendications légitimes des Masses populaires et des Forces socio-professionnelles.
Il ne provient pas d’une lassitude qui aurait gagné les Citoyennes et les Citoyens dans leur intrépide Combat patriotique pour l’édification d’une Nation Togolaise moderne et prospère basée sur les principes de Droit, de respect de la Dignité humaine et sur les principes de la Solidarité sociale.
Il ne provient pas non plus de l’incapacité pour les Togolaises et les Togolais de trouver en leur sein un Leadership pro-actif et clairvoyant capable de les amener à faire triompher légitimement leurs Aspirations patriotiques et socio-économiques.
Le drame socio-politique togolais provient en grande partie de la Récupération politicienne et mercantiliste de ces Revendications citoyennes et légitimes par une caste de marchands d’illusion qui se cachent derrière des partis politiques bruyants et alimentaires pour freiner dangereusement l’Élan révolutionnaire de tout un Peuple!
La vraie Opposition Citoyenne Combattante et non-partisane est pleinement consciente aujourd’hui que ces marchands d’illusion font désormais partie intégrante du long imbroglio togolais. Elle fait savoir à travers sa Jeunesse intrépide longtemps flouée et devenue de plus en plus impatiente vis-à-vis de tous ces partis politiques alimentaires que ces marchands d’illusion risquent de subir le même sort tragique que les derniers irréductibles du régime prédateur qui sont la source visible des maux et malheurs du Peuple Togolais depuis 50 ans.
Cette Opposition Citoyenne Combattante et non-partisane est également consciente que la Réalité du Pouvoir politique togolais ne se trouve pas entre les mains du pantin incompétent Faure Essozimna Kodzo GNASSINGBE, mais plutôt entre des mains obscures françaises et israélo-sionistes qui l’exercent violemment, par mépris inhumain et condescendant à travers les garnisons militaires togolaises, à travers des loges pseudo-maçonniques et à travers des clubs d’affaires obscurs.
Cette Opposition Citoyenne Combattante et non-partisane a donc compris que ces mains obscures constituent la source première et invisible des maux et malheurs du Peuple Togolais depuis 50 ans et qu’il faut les combattre violemment au même titre que les mains criminelles visibles au TOGO.
La Diaspora Togolaise Combattante au sein de cette Opposition Citoyenne Combattante et non-partisane a un rôle très déterminant à jouer pour faire triompher la noble Cause du Peuple Togolais meurtri et humilié, en se démarquant systématiquement des joutes polémiques cybernétiques et radiophoniques ainsi que des associations fantoches militantes ou satellites des partis politiques moribonds afin qu’elle puisse former rapidement de véritables Cellules Révolutionnaires d’Action Patriotique (CRAP).
L’heure n’est plus aux discours-fleuve soporifiques, aux incantations politiciennes démagogiques, aux agitations populistes dans les rues ou devant les représentations diplomatiques!
L’heure n’est plus aux conférences pédantes ou folkloriques sur le TOGO dans les grandes villes d’Europe et d’Amérique!
L’heure n’est plus aux polémiques électoralistes ennuyeuses de piètres politiciens en mal de vision profonde.
L’heure n’est plus aux jérémiades puériles de piètres politiciens en direction d’une prétendue »communauté internationale ».
L’heure est à la Mobilisation populaire et pragmatique en vue de mettre fin à une situation de décadence chronique qui n’a que trop duré.
Et cette Mobilisation populaire et pragmatique se fait par le Peuple et pour le Peuple, et non sur appel d’un parti politique démagogique dont l’unique intention est de se servir des Masses populaires pour se donner une raison d’exister.
Conclusion.
«L’esclave qui n’est pas capable d’assumer sa révolte ne mérite pas que l’on s’apitoie sur son sort. Cet esclave répondra seul de son malheur s’il se fait des illusions sur la condescendance suspecte d’un maître qui prétend l’affranchir. Seule la lutte libère».
Cette citation percutante venant de l’honorable Leader révolutionnaire panafricain Feu Thomas SANKARA doit sérieusement donner à réfléchir aujourd’hui à tous les Patriotes Togolais tant sur le Sol ancestral togolais qu’aux quatre coins du globe.
Elle doit donner à réfléchir plus particulièrement à la Jeunesse Togolaise Combattante qui doit s’inspirer de la Vaillance et de la Bravoure de l’intrépide Jeunesse Burkinabè.
Chaque Togolaise et Togolais tant au TOGO qu’aux quatre coins du monde doivent méditer nuit et jour la réponse responsable qu’ils donneront à leurs enfants et à leurs petits enfants quand ces derniers leur poseront la question embarrassante suivante:
«Qu’avez-vous fait quand tout cela se passait?»
Lenzburg (SUISSE), le 19 Mai 2015.
[1] Contacts:
PYRAMID OF YEƲE
CH-5400 Baden (SUISSE)
Tel: +41′ (0)78′ 754′ 57′ 86
E-Mail: Kofi.Folikpo@hotmail.com
[2] Citation tirée de: Wördemann, Franz (unter Mitarbeit von Hans-Joachim Löser): Terrorismus, Motive, Täter, Strategien. München & Zürich: Piper Verlag, page 57.
[3] Citation tirée de: Carl von Clausewitz: Vom Krieg. Kapitel 1. 19. Auflage, Berlin/Bonn: