Sur Europe 1, dans une interview accordée au président Ali Bongo, Jean-Pierre Elkabbach ne cache pas les intentions Françaises d’en finir avec le président Gabonais. “Ali Bongo, ce matin dans votre palais il y a des gens qui sont contre vous. Est-ce que vous n’êtes pas un homme seul! Seul!” Lance-t-il. Sans que le président termine avec sa réponse, il dit clairement ce qui arrivera d’ici un mois. “Si je vous appelle à nouveau dans un mois vous serez encore au pouvoir?” Ali aurait alors à partir du 7 Août une durée de vie d’un mois au pouvoir selon les prévisions des agents Français.
Cette interview annonçant la fin de règne des Bongo a duré +11mn. Celle qui annonça sur LCI le bombardement du palais présidentiel de Laurent Gbagbo en 2011 dura +12. Le journaliste-espion qui savait ce qui se préparait dit. “J’essaie d’imaginer comment les choses vont se passer dans les heures qui viennent…” Il avait connaissance de l’agenda Français qui consistait à tuer le président Gbagbo. D’où sa question, “Est-ce que vous êtes prêt à mourir pour votre pays pour imposer la vérité des urnes?” Puis comme Elkabbach, insista sur la fourchette de temps qui lui restait. “Président Gbagbo, si Je vous dis c’est trop tard…Est-ce que vous êtes prêt à mourir? ” Réponse du Président Gbagbo, “Je ne suis pas un Kamikaze…Ma voie n’est pas une voix de martyr.”
Quand on sait ce qui est arrivé à la Côte d’Ivoire à la suite de cette interview, il faut s’attendre à ce que ce scenario se répète au Gabon. A moins que les Gabonais patriotes et les panafricanistes investissent tous les domaines de communication pour dénoncer les actions criminelle de la francafrique contre Ali Bongo qui, devenu disciple de Gbagbo a repris presque mot pour mot ce grand homme. “Nous ne ferons pas ce que les autres nous dictent. Je ne suis pas président de la République pour travailler sous la dictée de quelqu’un. Je ne suis ni gouverneur, ni sous-préfet, ni préfet, ni représentant de quelqu’un. Je suis Chef de l’Etat élu par son peuple, c’est tout !”
Dr Feumba Samen
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