Selon l’analyste du site, « avec cette décision sans précédent, rien ne sera plus comme avant dans la vie politique kényane. Dans sa décision d’honorer la convocation de la CPI, Kenyatta a mis en place une nouvelle culture de la vie politique au Kenya et en Afrique.
Dans un discours devant le Parlement, le président du Kenya a laissé le pouvoir à son vice-président pour répondre devant la Cour pénale internationale. Une décision sans précédent saluée par une bonne partie de la presse de son pays.
Uhuru Kenyatta, 52 ans, entre dans l’Histoire. Il est le premier chef d’Etat en exercice à comparaître devant la Cour pénale internationale (CPI). A partir de mercredi 8 octobre, Kenyatta répondra du chef d’accusation de crime contre l’humanité pendant la crise postélectorale qui avait ensanglanté le Kenya à la fin de 2007 et au début de 2008.
Kenya Today précise que « le président Kenyatta a renoncé à sa fonction pour désigner William Ruto président par intérim pour répondre à titre personnel devant la CPI ».
Selon l’analyste du site, « avec cette décision sans précédent, rien ne sera plus comme avant dans la vie politique kényane. Dans sa décision d’honorer la convocation de la CPI, Kenyatta a mis en place une nouvelle culture de la vie politique au Kenya et en Afrique. Il rompt avec une tradition acceptée en Afrique de s’accrocher au pouvoir jalousement, mais Kenyatta a démontré que le pouvoir ne pervertit pas nécessairement tout le monde et, finalement, le pouvoir appartient au peuple. Pour ses détracteurs et tous ceux qui doutaient de la sagesse de Kenyatta, il leur a prouvé, une fois de plus, qu’il n’était pas un prince choyé, mais un homme d’Etat capable. »