Il n’y a qu’un Gnassingbé pour croire encore à un blanc dans une Afrique, où le mot « Français » est pratiquement devenu source de toutes les tares du continent. Et pourtant, Faure Gnassingbé s’est encore laissé flatter par son « coq blanc » Charles Debbasch qui titrait sur www,republicoftogo.com dans une de ses feuilles mortes cette injure qu’au palais de la Marina on a pris pour un louange : « La force tranquille du bâtisseur ». Son bâtisseur étant bel et bien, celui qui le permet de vivre sur le dos du contribuable togolais. Pêle-mêle, le « sorcier blanc » étale les mots à faire pâlir le dernier carré des nostalgies du père défunt : « Le ciel, la terre et la mer sont apprivoisés et mis au service du Togo nouveau : un aéroport ultramoderne, des réalisations portuaires qui placent le port de Lomé au premier rang dans la région, des équipements routiers modernes et performants ». On en veut encore….
C’est si « serré » entre les Gnassingbé et le sorcier blanc au point qu’on ne sait plus qui est le « Chiwawa » de qui ? Tenez, Kara broie depuis des mois dans le noir. Contour Global annoncé au lendemain de la prise de pouvoir dans des flaques de sang s’est révélé être un éléphant blanc du bâtisseur. Résultat immédiat, moins de dix ans d’existence du machin américain, à Kara, l’électricité est un luxe. Pour y en avoir, il faut prier le ciel, la terre, la mer et Faure Gnassingbé. Dans cet univers, comment voulez-vous que ce jeune fonctionnaire, cette retraité, cet instituteur puissent se battre pour son pays ? Comment voulez-vous que le civisme jaillisse des cendres et inonde la ville de Kara quand tout est au point mort faute d’électricité ? Ainsi, donc, les habitants de la ville sont depuis trempés dans l’alcool, et Kara, hier une ville vertueuse est devenue un coin des mondanités révoltantes. Ici, le sexe se vend comme des petits pains. La beuverie est devenue le repère de la jeunesse…merci Faure ! Je voudrais partager avec le lecteur cet échange daté du 10 mai 2016 qui en dit long sur celui qui ment à tour de bras qu’il veut faire du Togo un pays émergent au soir de 2030.
Cousine : ça chez nous aussi à partir de 9 heures on n’aura pas le courant donc ça fait la semaine prochaine portez-vous bien homme de Bikoutchabé
Cousin : Et pourquoi vous n’avez pas de courant ?
Cousine : C’est ce que nous vivons ici c’est un autre quartier qui est prioritaire et c’est jusque soir qu’on aura le courant…
Vous avez bien entendu, ma cousine qui m’écrit ces mots est fonctionnaire. Ainsi, aujourd’hui elle a le droit comme demain et voire toute la semaine de se passer du travail faute de courant.
Il y’a deux manières de rentrer dans l’histoire : soit comme une poubelle soit comme un héros. Il appartient à Faure Gnassingbé de nous dire le camp dans lequel il voudrait être quand les Togolais l’auront un matin chassé comme un malpropre de leur pays.
Camus Ali Lynx.info
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