
Qu’attendait l’oncle Sam cinq jours après Sandy,
Pour retrouver l’espoir au seuil d’un mercredi,
Pour revoir Obama s’accoupler à l’Histoire.
Les aveugles ont vu, les sourds ont entendu
Les clameurs élevées par les foules en liesse;
Et les boiteux aussi retrouvant leur hardiesse,
Sautèrent hardiment comme s’ils avaient bu.
Le regard jubilant par-delà l’océan,
L’Africain contemple le succès de son fils,
En croyant qu’il viendra tout lui donner gratis;
Mais quand retombera la ferveur des écrans,
Obama n’aura d’yeux que pour son Amérique,
Loin des marais kényans et des maux de l’Afrique.
Joseph Kokou Koffigoh