Il ne reste qu’une seule alternative à Faure Gnassingbé

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  Pour celui ou celle qui doute encore de la volonté de Faure Gnassingbé à conserver indéfiniment le pouvoir au Togo, les évènements récents avec son cortège d’arrestations sommaires qui suivent les incendies préméditées par Faure Gnassingbé (puisse qu’il faut appeler un chat, chat) en est la réponse. Tout ce qui se passe aujourd’hui au Togo, témoigne bien de la volonté délibérée de Faure Gnassingbé à conserver systématiquement le pouvoir par des fraudes électorales pour une durée indéterminée. Dans l’esprit de Faure Gnassingbé, il n’est pas question qu’il ne soit pas président du Togo de son vivant.

Mais alors, que Faure Gnassingbé comprenne qu’il lui serait impossible de mourir au pouvoir comme son père. Nous sommes à l’âge de l’internet, et cette volonté de s’accrocher au pouvoir contre vents et marrées lui coutera chère, sinon très très chère. Je dirai qu’elle lui sera fatale.

Je m’explique. Faure Gnassingbé à 47 ans, et combien d’années de lutte acharnée contre tous lui faudra t- il pour que sa volonté de mourir au pouvoir devienne une réalité ? Ce sera alors : autant d’années ou l’acharnement de l’opposition contre sa personne sera permanente et croissante; autant d’années ou la diasporas lui confèrera une image qui est sienne (image de monstre) sur la scène internationale ; autant d’année ou il lui faudra résister a l’explosion du magma volcanique de la société civile (ces travailleurs du secteur public, ces étudiants qui grognent toujours, une jeunesse désœuvrée qui va grandissante, une armée non républicaine imprédictible). Ce sera trop d’années de trop de misère pour lui, durant lesquelles Faure serra prisonnier de Faure.

En définitive, Mr. Faure Gnassingbé a une probabilité quasi nulle de rester à sa place indéfiniment comme il le souhaite, et surtout d’y rester paisiblement. Ceci dit, il ne lui reste que deux alternatives, mutuellement exclusives, à explorer. Soit il accepte la fatalité d’une fin tragique, soit il se résigne à quitter le pouvoir de lui même. A lui de choisir sa fin. Je lui conseille, en tant qu’un petit frère, le deuxième choix.

Je lui conseille vivement de libérer tous ses prisonniers politiques : Kpatcha Gnassingbé et ses co-accusés, Bertin Agba, Pascal Bodjona, et Kodjo Agbeyome et tous les détenus récemment emprisonnes dans le cadre des incendies des marches. Je lui conseille d’appeler une assemblée de réconciliation vraie pour préparer un Togo nouveau, et dans la foulée négocier pour son compte une sortie honorable. Il rentrera ainsi dans l’anal de l’histoire par la grande porte.

Mais bien évidement je ne suis pas Charles Debbasch alias Kofi Souza pour qu’il m’écoute, et il usera toujours du superflu, des coups montés, des matraquages de son peuple pour garder le pouvoir au jour le jour. Il foncera tout droit dans le mur. Car a force de frapper indefinement à la porte du diable, quelqu’un finira bien par la lui ouvrir un jour. Ce jour, en ne plus douter, lui sera fatale.

Faure Gnassingbé, vous êtes dans une folie suicidaire. Réveillez-vous et regardez la vérité en face. Vous êtes trop jeune pour vous mettre cette corde au coup.

Mulk Yunuss

 

 

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