Avec Gilbert Bawara « dire » et «faire » sont diamétralement opposé
Cette fois-ci, ce n’est pas l’opposition ou un journal proche de l’opposition qui le dit et à haute voix. Donc acte ! Après moult réflexions et travail de terrain, c’est le preux « himself » qui reconnait que le Togo va mal, très mal. Le ministre de la Fonction Public, Gilbert Bawara semble l’avoir observé depuis qu’il doit se frotter avec l’administration donc les fonctionnaires togolais qui sont depuis sous son autorité. D’emblée, et après seulement six mois dans le ministère le constat est clair : La patrie est pourrie. Des pans entiers de la republique ne résistent que, par la corruption. Mieux, Gnassingbé et fils ont créé les monstres de Frankenstein qu’aucun pays sérieux au monde n’aurait toléré. Gilbert Bawara qui connait bien les méthodes de son parti politique semble être devenu lucide et met les mains dans le cambouis : « Lenteur, incompétence, mauvaise qualité des prestations, dilettantisme, lourdeur administrative, favoritisme, clientélisme, népotisme, corruption sont autant de maux qui expliquent l’état pitoyable des services publiques » s’insurge-t-il. Mieux, le ministre se veut rassurant : « changer tout cela pour répondre aux attentes légitimes des citoyens » poursuit t-il. Seul hic, depuis cinquante ans que, les Togolais nagent et pataugent dans ces injustices qui font mal dans le dos, le parti régnant en maître et ses sbires ne semblent pas être choquer, aucunement. Vivement que ces phrases ne soient pas un vain mot. Avec Gilbert Bawara « dire » et «faire » sont diamétralement opposé et ne font pas bon ménage. En témoigne, le mensonge sur les élections locales qui arrivent, arrivent et arrivent…. jusqu’à ce qu’il ne quitte le ministère de l’Administration du Territoire et des Collectivités locales laissant la place au prochain menteur. Ainsi va le Togo sous les Gnassingbé !
Djima Matapari Lynx.info
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