En tout homme qui fait du mal réside une partie qui peut faire du bien. Koffigoh vient de le prouver avec le cas ivoirien. L’Union Africaine qui gongonnait tambour battant avoir envoyé l’ex-premier ministre Joseph Kokou Koffigoh vient de refermer rapidement le cahier qui faisait de Joseph leur chef de mission d’observation en Côte d’Ivoire. Le cas ivoirien a tellement montré les limites de la Communauté Internationale et ses insuffisances de l’Union Africaine que tout homme encore bien portant en viendrai à rire gauloisement. Dans un rapport accablant, l’ancien premier Togolais refuse de suivre la bêtise :
« Joseph Kokou Koffigoh, chef de la mission d’observation électorale de l’Union africaine (UA), a fait connaître mardi, à l’hôtel Ivotel au Plateau, les observations de la mission d’observation qu’il dirige. Selon lui, la mission de l’UA qui a déployé ses observateurs dans les régions de l’Agnéby, du Bas-Sassandra, des Montagnes, du Fromager, du Haut-Sassandra, des Lacs, des Lagunes, du Moyen-Comoé et des Savanes avait pour mission principale de veiller à la régularité, à la transparence, à l’équité et au bon déroulement du scrutin. Sur tous ces points, le constat de la mission de l’UA est amer. Koffigoh et ses camarades ont vu « des actes de violences graves notamment des pertes en vies en humaines, des atteintes à l’intégrité physique, des séquestrations, des intimidations, des tentatives d’enlèvement et de dégradation du matériel électoral ». Pour l’ancien Premier ministre togolais, c’est autant d’irrégularités «qui devraient faire l’objet d’une appréciation minutieuse de la part des organes compétents afin de déterminer leur impact sur le scrutin».
La réaction ne s’est pas faite attendre.
Dans un communiqué publié samedi soir, l’UA indique que M. Koffigoh « ne représentait pas l’Union africaine, qui n’est en rien engagée par cet acte individuel ». Pour tordre le cou à la Vérité des Urnes en Côte d’ivoire, tout a été mobilisé. Chacun fait comme il peut. Même au Lynx, les communicatifs des collabos de la Communauté Internationale ne nous ont guère dissuadés dans notre conviction profonde. Nous aimerions dire à tous ces collabos que le Lynx ne travaille ni avec ceux qui humilient l’Afrique, ni ceux qui la pillent, et ceux qui n’ont pas un grain de respect quand il s’agit des valeurs noires, du nègre. Et à la CEDEAO de fermer le bal masqué par une réunion extraordinaire dans les heures qui suivent le présent article. Le Lynx sait qu’il ne sortira rien de ce foutoir, si ce n’est ce que la France veut entendre : Alassane Wattara a gagné avec une victoire incontestable. Malheureusement que le président incontesté et incontestable est encore introuvable pour diriger les Ivoiriens.
Camus Ali Lynx.info