France contre Afrique Noire : Crimes et Contradictions d’un Etat Voyou

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Il ya lieu de préciser qu’il s’agit de l’Afrique Noire d’expression française dite francophone d’une part et d’autre part, d’une Voyoucratie qui est un pouvoir exercé par une bande de fripouilles et de personnes corrompues.

Le vendredi 20 décembre 2013 lors du Sommet européen à Bruxelles, le président français François Hollande parlant du conflit armé en République Centrafricaine(RCA) déclare « la France est en RCA pour le rayonnement et la grandeur de l’Europe. Déjà le drapeau français flotte dans le ciel centrafricain au cœur de l’Afrique. Mon souhait le plus vif est que le drapeau européen également y soit hissé. La France est en RCA pour l’Europe ».Voilà qui est clairement dit sur les raisons profondes de la mission de Paris dans ce pays africain.

Une déclaration qui rappelle la principale résolution prise par le Général de Gaulle le 06 février 1944 aux termes de la Conférence africaine française de Brazzaville qui s’est tenue dans cette ville du 30 janvier 1944 au 06 février 1944 et qui stipule : « les fins de l’œuvre de civilisation accomplie par la France dans les colonies écartent toute idée d’autonomie, toute possibilité d’évolution hors du bloc français de l’Empire; la constitution éventuelle, même lointaine, de self-government dans les colonies est à écarter ».

C’est l’axiome autour duquel la France a bâti sa politique africaine faite de brigandage, de pillage, de prédation sur fond d’assassinats de leaders politiques et qui maintient l’Afrique Noire sous sa férule. Une politique qui, au fil des décennies a émasculé et vider les populations africaines de leur dignité laissant croire que l’Hexagone en était devenu un horizon indépassable.

L’Afrique Noire francophone est en guerre contre la domination de la France et de ses multinationales sur son espace. Une guerre multidimensionnelle et certainement de longue haleine avec malgré tout et en fin de compte une inévitable victoire. En effet, la lame de fonds d’hostilité et d’inimitié envers la présence de la France et de ses symboles en Afrique francophone en est une parfaite illustration. L’on peut citer à titre les débats en cours sur la monnaie coloniale, le FCFA, celui concernant les bases militaires et l’avenir même de la langue française …etc.

Les agitations médiatiques et de lobbying de la vieille barbouze en mission commandée dans la capitale camerounaise et qui tient lieu d’Ambassadrice (Mme Christine Robichon) ne parviendront pas à inverser cette tendance lourde malgré les tentatives de corruption des medias locaux observées ces dernières années. Les Africains et plus particulièrement les Camerounais ont définitivement pris conscience d’une donnée géopolitique majeure : la France n’est pas ce qu’elle prétend être. Elle est plus fragile que jamais, au point où ses autorités commanditent des études mois après mois énoncées dans les divers Rapports élaborés aussi bien par des Parlementaires que d’anciens ministres, notamment le Rapport Védrine, le Rapport Attali, le Rapport Lellouche. Tous ces Rapports se concluent par un sombre et inquiétant constat : « l’Avenir de la France est en Afrique ».Quel cynisme !

Pendant que les autorités françaises pourchassent les Africains de leur pays à longueur de semaines et de journées, elles osent déclarer sans la moindre pudeur ni honte que l’avenir de la France est en Afrique. Une véritable déclaration de guerre. Quand un Etat qui a une longue et vieille tradition de domination et qui en parasite et sangsue bien connue proclame à la face du monde que son avenir et celui de ses populations sont en Afrique, il y a lieu de s’attendre un inéluctable affrontement armé entre ces Français et les populations africaines.

L’AFRIQUE NOIRE FRANCOPHONE EST EN GUERRE.EN GUERRE CONTRE LA RECOLONISATION DE LEUR ESPACE PAR LA France. Ne pas le reconnaître c’est être intellectuellement myope. Et dans cette guerre que Paris a déclarée au Continent Noir, le Cameroun en est désormais l’épicentre et le quartier général d’où partent déjà de nombreuses initiatives. C’est au regard de cela que Paris, depuis quelques semaines, concentre l’essentiel de son offensive sur notre pays, oubliant le contentieux historique toujours pendant entre le peuple camerounais et la France, oubliant que « le Cameroun c’est le Cameroun ».

La France est plus fragile que jamais d’où la nervosité et la fébrilité observées auprès de sa classe politique dès que les Africains dans de nombreuses chaînes de télévision soulèvent les problèmes relatifs à la souveraineté monétaire, économique, aux matières premières …A la lumière de sa politique, de ses ambitions et de ses prétentions en Afrique Noire, comme un ver de terre, la France est nue. Et les Rois n’aiment les gens qui les ont vus nus. De tous les Africains sans doute, les Camerounais sont ceux qui connaissent en profondeur la nudité de la France et des Français. C’est pour cette raison que le Cameroun est le théâtre des opérations de guerres multiformes. Le sort et l’avenir de l’Afrique francophone se joue au Cameroun.

Aux Camerounais de tout bord nous demandons de prendre conscience des enjeux actuels et d’être plus vigilants que jamais. Nous interpellons à cet effet les autorités de Yaoundé pour qu’elles prennent cette situation très au sérieux et qu’elles élaborent des scénarii pour ne pas être prises de court. Qu’elles sortent de leur léthargie habituelle. Il n y a pas d’amitié entre Etats ; il n ya que des intérêts. C’est connu. Ceux des Chefs d’Etat africains qui continuent en 2015, à croire en l’amitié de la France et des Français se trompent lourdement et mentent à leurs populations. Ils seront comparables à Meka : héros de l’œuvre LE VIEUX NEGRE ET LA MEDAILLE du romancier camerounais Ferdinand Léopold Oyono (de regrettée mémoire) qui, dès l’obtention d’une médaille décernée par l’Administration coloniale française avait cru faire partie de la classe dirigeante de cette Administration. Malheureusement pour lui, le même soir, au terme de la cérémonie de son investiture, Meka fut arrêté et copieusement tabassé, violenté, avec un œil fauché et jeté dans un caniveau par ces mêmes gendarmes coloniaux qui lors de « intronisation »le saluaient avec « déférence ». Désabusé, déçu et amer, il déclara après cette mésaventure « je suis le dernier des imbéciles qui, hier encore croyait en l’amitié des Blancs ».

C’est dans ce registre qu’il inscrire la relation entre l’Afrique Noire et ce vieil Etat d’Europe de l’Ouest, une relation qui n’a apporté que misère, gémissements, grincements des dents, désolation, prédation et pillage de ressources africaines. Aujourd’hui, c’est l’homosexualité (une autre abomination) qu’elle tente d’imposer aux pays africains comme nouvel élément de coopération. Il faut que ceux des Africains qui doutent encore du virage que prennent les relations France-Afrique, comprennent comme l’a si bien dit le Président Robert Gabriel Mugabe que « le Soleil s’est définitivement couché à l’Ouest ».Un peuple, une civilisation qui légalise l’homosexualité, consacre sa décadence morale et économique et ne mérite que mépris et rejet.

L’Information et la Communication au cœur de la guerre contre la politique nazie de la France en Afrique Noire.

Conscients de cette nouvelle guerre qui leur est désormais imposée, les Africains s’organisent et sont même passés à l’offensive. A ce titre, il ya lieu de remercier le promoteur de la Chaîne de Télévision Panafricaine Afrique Media(AFMED) pour le rôle de pionnier qu’elle joue dans le réveil des consciences africaines trop longtemps chloroformées et formatées par les medias mensonges occidentaux. C’est dans ce même sillage qu’il faut situer le Journal « Le Sphinx Hebdo » et Cameroonvoice.

En effet, grâce à AFMED, les sujets autrefois tabous et ignorés par de nombreux Africains sont désormais traités quotidiennement, analysés et décryptés sur les plateaux de cette Chaîne. Un signe des temps. On peut citer à ce titre la problématique du Franc CFA, des bases militaires françaises qui jonchent l’espace dit francophone, les réseaux ésotériques infestés par des barbouzes qui, nuit et jour ne cessent proclamer que l’avenir de la France est en Afrique. Ce qui est inacceptable. Le parasitisme financier et économique de la France en Afrique sera combattu et mis à nu. La lame de fond du ressentiment contre la France et ses symboles en Afrique francophone en est une illustration. Elle ira s’amplifiant. C’est l’engagement majeur des Africains en cette deuxième décennie du 21ème siècle et constitue la tendance lourde de notre époque. La guerre qui s’annonce, sera totale et embrassera tous les domaines. Que Mme Christine Robichon : Ambassadrice de France à Yaoundé se tienne tranquille ; elle n’y pourra rien. Ses nombreuses sorties médiatiques dans certaines localités du Cameroun au cours des desquelles elle offre de vieux ordinateurs aux établissements scolaires au nom de la grande France ne changeront rien du tout. Il ne s’agit pas pour des Africains d’avoir des blindés ou des tanks pour mener la guerre contre la domination de la France en Afrique.

Les « Forces Profondes » africaines et celles de la diaspora sont déjà à l’œuvre. Sensibiliser et éduquer afin de préparer des soulèvements contre la voyoucratie française qui maintient l’Afrique sous le joug et les ténèbres du néocolonialisme, c’est la Mission qu’elle s’assigne. Mettre la nudité de la France à la face du monde, étaler sa cupidité et ses pratiques nazies envers l’Afrique (pour une nation qui se veut civilisée et investie d’une mission universelle) sera l’un des axes de la guerre en cours. Révéler les atrocités de cette France aux populations européennes, asiatiques, sud-américaines et même américaines telle est la tâche que nous assignons à chaque Africain et Africaine partout où il (elle) se trouve. C’est le combat pour la vraie Indépendance de notre Continent.

La réalité est que la perte du statut de grande Puissance et d’un prestige artificiellement entretenu depuis des décennies sur le dos des Etats africains hante la classe politique française toutes obédiences confondues .Une élite politique rongée et cernée par de nombreuses affaires de corruption, de pédophilie, d’homosexualité, de trafic de drogues jusqu’au sommet de l’Etat, mais qui continue toute honte bue à donner des leçons de bonne gouvernance aux Etats africains. Quels paradoxes !

Un Etat qui persiste à s’agiter comme un vibrion sur la scène internationale en « Acteur Providentiel » pour l’avenir des Africains. Cela s’appelle Etat Voyou, c’est-à-dire un Etat sans consistance ni au plan interne encore moins externe dont voici ses récents méfaits :
-/ Armer et entraîner les terroristes en Syrie et prétendre les combattre au Nord- Cameroun alors qu’ils ont les mêmes objectifs à savoir instaurer un Etat Islamique est une incongruité et une contradiction fondamentale de la politique étrangère de Paris.

-/ Organiser méthodiquement des tueries entre les Centrafricains (un pays où Paris entretient des bases militaires), et revenir au sein d’une coalition des Etats et sous la bannière des Nations Unies pour pacifier la même Centrafrique est une spécificité et une marque déposée de la politique étrangère de la France en Afrique. C’est cela être un Etat Voyou.

1-/ S’entêter et persister à accréditer au Vatican, un Ambassadeur reconnu mondialement pour son homosexualité (il s’agit de M. Laurent Stéfanini ex-Chef du Protocole de l’Elysée), et ce, au mépris de la Convention de Vienne de 1961, qui régit les relations diplomatiques, c’est se comporter en Etat Voyou.

En clair, malade de ses dirigeants, la France est devenue le prototype de l’Etat Voyou.

Alors aux Elites et Présidents africains de tirer les conséquences de cette politique qui ravale l’Africain au rang de sous-hommes. Continuer à lorgner vers Paris pour son développement, prendre le premier vol vers Paris dès les premiers maux de ventre et continuer à faire de la France un horizon indépassable pour le devenir et l’avenir de ses populations c’est préparer sa sortie de l’Histoire par la petite porte (à l’exemple du feu Mobutu Sesse Seko).Une triste et pitoyable sortie qui finira dans les petites poubelles de l’Histoire pour se retrouver en fin de course dans un cimetière marocain et ce, pour les siècles et les siècles. Amen.

A la jeunesse africaine, pour ne plus mourir en Méditerranée ou dans le désert de Sahara à la recherche d’une « vie meilleure » qui n’en est pas et ne sera jamais une, le temps d’un engagement panafricaniste et citoyen pour une Afrique digne et respectée est arrivé.

Armand Roger Biloa Mballe
Le Sphinx Hebdo

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