C’est un Louis Michel tout sourire flanqué d’un Gilbert Houngbo qui en 2008 présentait l’homme comme un sauveur providentiel devant un parterre de journalistes et d’hommes politiques à Bruxelles. Pour le Belge, c’est l’homme qu’il fallait au Togo dans les moments chocs. Selon l’ancien administrateur du PNUD, le Togo devrait se relever en six mois. Après trois ans avec Faure, le Togo, ne s’est toujours pas relevé mais plutôt s’est davantage enfoncé. Son salaire et tout ce qui entoure ses émoluments à la primature est un fardeau pour le contribuable togolais. Piètre premier ministre dans l’histoire du Togo, Houngbo a plus détruit qu’il n’en a construit. Coup sur coup, les projets FED de l’Union Européenne, ont pris des trajectoires inconnus. Les ministres, sinon ses ministres dans le gouvernement sont plus des rapaces que des constructeurs. L’indiscipline des ministres, c’est sous lui aussi que le Togo a connu cette forme de gouvernance. Pour preuve, on se rappelle du pugilat entre le ministre Kanchati et le ministre Pascal Bodjona pour des histoires de projets. On a vu sous Houngbo l’ex-ministre des petites et Moyennes Entreprise Guy Lorenzo derrières ses binocles d’un prédateur, ajouté sur chaque paquet de ciment 100 FCFA au nom d’un soutien aux Eperviers pour la CAN 2010. La messe ayant eu lieu sans les Eperviers à cause de l’attentat au Cabinda, Houngbo et son ministre ont convoyé les millions récoltés dans leur coffre-Faure personnel. Aucun procureur de la République ne s’en est aussi intéressé. Les opposants, si le Togo en possède encore, ont autres chiens à fouetter.
C’est sous ce même Houngbo que la cherté de la vie a été de tous les temps catastrophique. Incapables comme son mentor Faure de prévenir les soubresauts naturels, les pluies diluviennes de 2008, 2009 et 2010 ont endeuillées et humiliées les Togolais par ce manque cruel de caniveaux sur leurs routes. Les chants, cris et écrits des journalistes sont pour Houngbo des histoires drôles, des signes de provocations. C’est sous le fonctionnaire du PNUD, que le monde de la presse a plus connu des menaces. Des journaux trainés devant des tribunaux et les journalistes sommés de lancer un déluge de mercis pour avoir la vie saine et sauve. Faure, voulait une personne de petite moralité sinon sans scrupule comme chef à la primature, il en a été servi par les puissances obscures, qui l’ont conseillé Houngbo. Le peuple togolais attendait un homme « Faure » pour le libérer de la mendicité, de la famine et de l’injustice, il a été aussi bien servi avec un Houngbo aussi muet que fermé à leurs problèmes. De sa petite tête blanche qui fait de lui un expert du PNUD, au Togo, il n’est rien d’autre qu’un sous fifre, un vrai pantin.
Depuis trois ans, il a englouti ce qu’il peut engloutir pour son futur et celui de sa famille. Quand on veut servir le clan on le sert comme sa propre femme selon Houngbo. Après avoir vendu sa propre dignité en vivant sur le dos des Togolais sans rien leur donner en retour, Houngbo est pris désormais dans ses propres mensonges. De six mois pour transformer le Togo en un « Etat Providence » il a plutôt transformé le Togo en un « Etat Harpagon » avec trois de règne. Relegué au rang de boy, sinon d’un véritable pantin au service d’un petit, lui même un véritable casseur de têtes. Houngbo doit partir. Le bilan parle de lui même. En trois ans à la primature, Houngbo est un fardeau. Et un fardeau on s’en sépare, on s’en débarasse. Le message, est bien pour Faure, appelé à retourner son premier ministre devenu un véritable fardeau à nouveau d’où il vient: le PNUD
Djima Matapari Lynx.info