Ibrahim Méïmounatou, Ministre de la jeune fille Deux personnes un visage. Ici, le président du Togo Faure Gnassingbé dans le rôle de père attentif avec sa fille (photo ci-dessus). Le nom de la petite et la mère, pas d’importance,d’autant plus qu’on en finirait pas de compter le nombre de ces petites fées de minuit qui sont prêtent à « écarter» pour le prince jusqu’à ce que s’en suive enfant. Mais les visages de la petite belle kabyè et du bourreau de 2005 sont si révélateurs qu’on a pas besoin d’un test d’ADN. Faure est bien passé par là. Et comme toujours, les traces sont bien là. Les yeux dormants et les joues qu’on lit sur lui sont bien un copier- coller que la petite luciole a hérité. Seul hic, on ne sait toujours pas si la capacité de tuer les Togolais sans remord, et de broyer ses propres frères de sang sans regret a déjà contaminé la petite. Passons.
Ici, le Lynx revient sur le rôle de père que Faure tient à jouer dans un Togo où le ministère de la jeune fille est devenu un salon de mode et de beauté. D’autant plus que la locatrice qui n’est autre que la konkomba Ibrahima Meïmounatou est plus préoccupé à se faire grossir les lèvres par les piqûres de botrox et a dépigmenter à gogo sa peau ne se sent point concerné au sort de l’orpheline et de l’orphelin. Et, elle a raison la belle Méïmounatou. Sans cette beauté, elle, la nulle des nulles des ministres que le Togo ait connu ne serait pas depuis près de 8 ans aux cotés de Faure comme ministre. On raconte volontiers à Lomé comment elle a d’un petit coup de tête brassé 25 millions pour tirer son frère d’affaires quand celui-ci était coincé dans une malversation. Sans crèches, sans mesures d’accompagnements ni soutien psychologique aux orphelines et orphelins de la dictature ubuesque d’une seule famille depuis 50 ans, le Togo est devenu une faune aux lions. Les forts écrasent les faibles et l’enfant qui n’a ni père et mère en est la première victime. À Aného et dans les plaines d’Atakpamé où la dictature avait déversé ses obus et sa high-tech militaire, on raconte que de ces orphelins et orphelines se comptent comme des petits pains. En 2005, Faure fait clouter 400 pères et mères de famille selon le rapport de l’ONU. Si on suppose qu’au moins 200 pères et mères cloutés avaient chacun un enfant, alors il y a 200 orphelines et orphelins qui gambadent dans le tout Togo avec l’âme meurtri et sans un soutien de l’État. « On a pas encore fait la réparation des meurtris de 1960 et de la dictature du père. Ce n’est pas le sang frais de 2005 qui va nous pousser à faire un bilan des tueries» raconte sans gène un proche des nouveaux riches du Togo. L’opposition togolaise non plus ne se sent pas aussi concernée. Ajouté, aux petits castards de son demi frère Kpatcha Gnassingbé aujourd’hui dans les geôles pour vingt ans qui doivent connaître la diète financière parceque leur maman Mimi Gnassingbé a vu ses comptes bloqués, on peut dire que le quorum est atteint sinon bien atteint dans la campagne que mène Faure pour laisser autant d’orphelines et d’orphelins sous son règne. Ces oubliés de la société sont la plus part condamnés à chercher leurs besoins les plus élémentaires,donc ne s’occuperaient à gêner son pouvoir. Le prince de la nation sait qu’il est bien parti pour 30 ans de pouvoir d’autant plus qu’en fasse il n’y a rien ! Les maîtres du monde Sarkozy et Obama sont à ses pieds et Hillary Clinton peut venir apprécier le travail abattu par leur poulain.
Dans les pays sérieux,un président de la république est une référence, une autorité morale, le peuple s’identifie à lui et singe comme lui. On a vu Nicolas Sarkozy, bien que chasseur émérite des femmes d’autrui s’empresser de se marier dans les bureaux de l’Élysée avec Carla Bruni. Il faut se faire responsable quand on dirige un pays selon les conseillers de la présidence. On a même vu le gabonais Ali Bongo jubiler dans les stades avec sa femme lors de cette CAN 2012 dans son pays. Au Togo, ce n’est pas un hasard de voir un jeune petit du quartier rouspéter avec un air d’aveu d’impuissance que le président lui a retiré sa petite amie. Ajouté aux révélations de la belle sœur, Mimi Gnassingbé qui trouve que l’oncle de ces enfants est un pervers, il ne reste qu’aux Togolais de l’empêcher d’en faire autant d’orphelines,d’orphelins de veuves et de veufs. Et lui faire comprendre que la vie de ses n enfants ne vaut pas plus que celle des autres filles et fils du Togo !
Marthe Bongo / Malika Igomzikpé Lynx.info