«Pour la première édition, les « Trophées Miss Vierge » avaient enregistré 123 dossiers. C’est Mlle Laure Tokin, 25 ans, étudiante en espagnole qui avait été sacrée « reine des vierges » » Acte I du libéralisme juvénile instauré sous l’ère Faure ou « Ère du renouveau ». Les conservateurs de la « maison Togo » sont humiliés et priés de la bouclée, la jeunesse sous Faure est entrain de faire ses preuves! Dans un pays où 70 % de la population est jeune et leur président aussi jeune et sans vision pour les générations futures, les dérives deviennent des réalités, et les comportements à combattre et à interdire une religion. Dans un Togo de toutes les possibilités, les plus malins en viennent à faire de la République un foutoir pour leur lubies, leurs orgies, leur dévergondage. Les plus téméraires en font une forme d’un commerce « togolo-togolais », et ce au regard de la ministre Ibrahima Méïmounatou qui il paraît au lieu de s’occuper de la jeune fille comme son ministère l’exige, serait plus occupée à faire d’elle même une vierge afin de plaire au prince de la République. Le Togo est à vendre! Ce que Gaspard Baka a fait connaître aux togolais, et nommé lui même « Miss Togo » il y a une quinzaine d’années est entrain de faire des effets secondaires très néfastes pour la République. Une frange de la jeunesse est entrain de lever une forme de pornographie, et de pédophilie qui ne dit pas son nom. Les pédophiles européens estampillés « touristes » et les marchands d’illusions et de drogue sont aux portes de la cité. Il faut des togolais pour leur fournir le petit sésame: la jeune fille vierge.
Quand Gapard Baka ratisse dans les villages et hameaux à la recherche de la plus belle pour son « Miss Togo », Rodrigue Akolly, le président du comité d’organisation de « Trophées Miss Vierge » lui jette son dévolu en pleine capitale à la recherche de filles que de gynécologues estampilleront sur le dossier médical « filles vierges ». Le ridicule ne tue plus au Togo !
Leur pays, le Togo a besoin de vendre ses jeunes filles à des fins de prostitution, à l’instar du gouvernement thaïlandais qui a fini par créer des postes dans ses ambassades européennes pour coordonner et aider leurs prostituées par des conseils. Le plus vieux métier du monde, apporterait près de 2 milliards de dollars dans les caisses de l’Etat de la Thaïlande. Les nouveaux faiseurs togolais de « vierges » et de « la fille la plus belle » sont aussi au parfum de ce commerce mondial fructueux. Désormais très à l’aise avec la nouvelle garde sous Faure, beaucoup de jeunes togolais avec l’aide de détraqués sexuels et de pédophiles ambulants sont entrain de transformer les valeurs qui fondent et font la société togolaise par des vices les plus abominables. Chacun dans son espace crée sa funeste forme de prostitution. Des Miss Togo, Miss Collège, Miss Vierges, Miss et Miss… Dans cet univers de la grande prostitution déguisée, se sont les ministres, directeurs de sociétés, docteurs, avocats qui en sont les grands consommateurs. Où sont les valeurs que nous ont légué nos grandes mamans, nos mamans, nos tantes… ? Qu’est devenue cette dignité qui caractérisait la jeune fille togolaise? Y a t-il un ministre au moins pour réguler ce commerce qui ne dit pas son nom et qui prend une forme sous le regard impuissant des parents togolais, des autorités concernés? Depuis quand la virginité d’une fille que seule devrait connaître son partenaire, son conjoint est-elle devenue une foire dans laquelle tout le monde se doit de connaître le « petit secret »que la jeune fille a rêvée pour son petit amant, mari ou ami qu’est sa virginité ? Dans le nord du pays, et particulièrement en pays kabyè la jeune fille est déjà respectée, sinon très respectée sans passé par des intermédiaires dangereux qui s’érigent en commissaires de comité d’organisation des Miss. Pour le fait quelle passe le rituel « Akpema », étape obligée qui fait d’elle désormais une femme, la jeune fille kabyè par exemple n’est pas exhibé comme un produit à vendre mais comme une femme respectant sa tradition, sa culture.
L’idée de rechercher des vierges comme « Miss » dans un pays où la pédophilie est vanter et honorer est à combattre sur tous les plans. La justice togolaise est réputée être faible si les juges eux-mêmes ne sont pas impliqués directement dans cette prostitution. Faute de moyens et de conseils,les organisateurs pourront dévier l’idée de « Trophées Miss Vierge » vers le tourisme sexuel qui prend plusieurs formes en Afrique.
Secundo il est reconnu que les directeurs de sociétés les « grotos » comme les togolais appellent les responsables qui détiennent une petite parcelle dans l’économie togolaise ont des comportements qui sont proche de la perversité. Le cas qui a retenu l’attention des togolais est celui du richissime et député du RPT Gabriel Améyi qui a confondu en 2007 ses millions et les slips de la jeune fille togolaise. Aussi, dans un Togo où les comportements irresponsables le disputent à la sauvagerie, il n’est pas plus une abomination de dire sous les toîts que coucher une fille vierge débarrassait l’homme des maladies comme la fièvre jaune et le paludisme.
Faut-il dire Rodrigue Akolly que le VIH-SIDA n’est pas toujours répandu parce que la jeune fille connaitrait la vie sexuelle un peu tôt,mais parce que sa vie, et son futur étaient noyautés par un système qui n’a pas la culture de respecter l’être féminin et de protéger l’être faible qu’est la femme ? Ce pourquoi vous et vos parrains luttent en exhibant la fille togolaise comme un trophée de guerre au devant de détraqués sexuels est un crime.
Et il appartient aux togolais de se lever comme un seul homme et de dire haro Rodrigue Akolly, haro Ibrahima Méïmounatou, haro Faure Essozimna Gnassingbé…
Igomzipké Malika Lynx.info