Qu’on l’aime ou pas, il faut le dire, et bien haut, Faure a quelque chose qui manque chez un homme normal, et pire un chef de l’Etat. Cloîtré dans le triangle RPT-Armée-Franceafrique, l’économiste de Paris-Dauphine aurait juré de foutre du bordel dans son Togo. Plusieurs indices montraient en 2005 qu’il serait aux antipodes du développement de son pays. Mi-menteur, mi-malade, mi-président, mi-citoyen togolais, il faut une dose d’intelligence humaine pour situer Faure dans une société normale donnée.
L’homme qui donnait des gages tous azimuts de redorer le Togo et de le faire rentrer dans le concert des nations respectables n’était qu’une broutille, un vilain petit despote. Brouillon et paresseux, voire très paresseux la destinée de son peuple est laissée dans des mains trop « brutales » dans le racket des biens publics et de bizarre conseillers verreux. Et pour cause. Quand la Nouvelle-Orlean est envahie par des eaux, les chaînes de télévision du monde entier ont montré le plus puissant homme, et président de la première puissance du monde, Geoges Bush gants aux mains et bottes aux pieds entrain d’aider ses compatriotes pour arrêter les eaux. Quand dans la même année, les ponts s’écroulaient l’un après l’autre au Togo, c’est en hélicoptère et en habit d’héritier que le prince togolais débarque au secours de ses concitoyens. Le politologue Comi Toulabor résumait déjà en 2007 un peu celui qui a capté son pouvoir dans les conditions que lui même décrit d’épouvantable : « Faure agit conformément à la logique qui est celle du système hérité. Une logique coloniale, c’est-à-dire une logique de gouverneur manière Indirect rule. La masse est trop sale, trop puante, avec des odeurs comme dans le roman « Le Parfum » de Patrick Süskind, et des gants ne suffiront pas. Il faudra des masques à gaz pour lui éviter de chopper des microbes. Les masses ont la peau trop dure, trop rigueuse qui peut blesser, Faure doit porter des combinaisons. Dans son hélicoptère blanc, il doit être tout de blanc vêtu avec le casque assorti. Comme papa lors de son « retour triomphal » le 2 février au lendemain de l’accident de Sarakawa. C’est logique que Faure ne daigne pas descendre sur terre, dans une masse qui pue le malheur, c’est pourquoi ses sbires peuvent toujours taper dans les corps puants pour libérer le malheur salvateur du régime. Mais voyez-vous, Faure s’entraîne, lui, déjà pour le 2010 à la mode du général Adidas Tidjani lors des présidentielles d’avril 2005 : dans son hélicoptère ». Pour celui qui est née d’un père qui se faisait le chantre de la révolution verte au Togo, c’est bien bizarre que la terre lui fasse aussi si peur ! Aussi, on dirait que Faure a la hantise de vivre au sol depuis que son père a cassé la pipe au ciel. Serait-il autant traumatisé pour croire que c’est par avions interposés qu’il pourra aussi faire 37 années au pouvoir ? L’avion serait-il subitement devenu un calmant pour les crises repétées d’épilepsie? Autant de questions que les Togolais se posent et que les réponses se trouveraient dans les rey des caves du palais de la Marina où règne dans sa splendeur Faure.
Quand les intellectuels du Comité pour le Vérité des Urnes et les journalistes du Lynx ont pris l’initiative de faire un travail de fourmis pour ressortir les dépenses folles de Faure et affiliés, le but était de l’avertir sur les dérives non justifiées et humiliantes sur ses voyages qui asphyxient l’économie du Togo. Apparemment, le message n’est pas passé.
On n’annonce encore de nouvelles partances. Pour le 20 septembre en direction de New-York où il assisterait au sommet sur la faim. De retour, l’homme devrait faire escale à Genève pour écouter ceux qui luttent pour l’expansion de la langue française au monde. Quand nous avions au Lynx joint un de ses lieutenants pour en savoir le moral du président suite aux remarques sur ces dépenses, très décontractés, l’homme raconte « C’est vous qui aviez beaucoup du temps pour Faure. Aussi les dépenses listées,même si elles sont vraies sont normales. Kadhafi ou Sarkozy aussi dépensent pour les voyages » Plus loin, « le boss fait des voyages pour des affaires ». Oui les affaires. Mais dans les poches de qui ? En 2005, Jean-Pierre Fabre prédisait que Faure ferait plus mal que son père.
En plus de 500 crânes, sur lesquels il est assis, c’est l’économie de 6 millions de Togolais qu’il est entrain de syphonner. Et curieusement en toute impunité !
Igomzikpe Malika Lynx.info