Faure: Il cherche opposants pour affaiblir son opposition!

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C’est de père en fils la stratégie du divisé pour régner. Et toutes les fois, ils [ndlr, les Gnassingbé] ont eu des hommes, bien sûr des Togolais pour leur venir au secours…en aide quand ils sont coincés et leur pouvoir menacé. Alors qu’on pensait que Me Yaovi Agbeyibor (CAR) allait au moins une fois dans sa vie jouer franc jeu et s’éclipser définitivement de la scène politique, rien ne semble aller dans ce sens. Opposant très controversé voire « composant » du régime, il est celui qui avait magistralement prêté le flanc à feu Gnassingbé pour reprendre la totalité de son pouvoir au début de l’ère démocratique. On se souvient encore de son coup de gueule légendaire : « Si les manifestations avaient raison du général Eyadema, le Togo souffrirait d’un vide juridique ». Des mots qui ont par le passé rendu le départ du général compliqué d’autant plus que, la peur de son départ venait d’un de ses plus grand opposant.

 

 

Yaovi Agboyibor, Gerry Taama, Me Tchassona et les autres….

Ce qui fait la singularité des opposants qui veulent jouer la carte «Faure » en voulant monter dans la foulée et dans les jours prochains leur « Collectif » est qu’ils sont si minoritaires que les Togolais peine à voire leur degré de nuisance. Mais dans un Togo, où la communauté internationale roule pour la dictature, une preuve de taille pour Faure de prouver sa bonne volonté de dialoguer avec son opposition qu’il a lui-même fabriqué avec les millions qu’il dispose pour la cause. De près, tous ceux qui veulent constituer le nouveau front « anti Faure» nagent dans l’affairisme que dans le politique. Les deux têtes de ponts sont bien sûr le soldat transformé en homme d’affaires, Gerry Taama et Me Yaovi Agboyibor. Coup sur coup, le soldat dans une interview à Togoforum ne trouve pas que c’est le code électoral qui fait désordre. Pour lui, si on déverse le trop plein dans les villages avec les campagnes, le verrou vicié de l’appareil électoral saute  de lui-même : « Pour cela, il faut aller dans les villages, hameaux et ateliers pour dire le Togo que nous voulons construire, puis faire du lobbying à l’échelle internationale pour sécuriser les élections », martèle t-il. Autant déplacer la communauté internationale d’Abidjan pour venir certifier les élections au Togo ! Quand il fait sa première expérience de campagne électorale, c’est moins de mille badauds qui viennent l’écouter. Preuve que, là où, Gerry veut trainer les Togolais n’est pas là où se trouve le problème. Faut-il encore rappeler à notre patriote « soldat » que, cela fait 22 ans que toute l’opposition laboure les campagnes et échoue devant l’appareil électoral ? Le problème aussi de l’opposition n’est t-il pas aussi les affaires qui s’entremêlent avec la politique et dont nos hommes politiques se sont faits les relais au Togo ? Si pour le premier, les affaires ont pris leurs sources avec son frottement et la fascination qu’il avait pour la rébellion ivoirienne, Me Yaovi Agboyibor défendait déjà et depuis les intérêts du Togo donc des Gnassingbé. On ne peut dès lors qu’assister au finish qu’à un système des vases communicants. Dans la même veine, on retrouve Me Mohammed Tchassona, versatile de naissance et affairiste notoire reconnu. Son entrée dans le groupe n’est que le résultat de ce qu’il sait faire depuis : trahir. Quant à la CDPA, c’est toujours la même rengaine, la même petitesse, la même fourberie. Après 22 ans d’existence, si un parti n’a pu dépasser 1% de l’électorat national, cela veut bien dire qu’à part nuire au peuple, il n’est pas une valeur ajoutée. Dans les pays sérieux, on n’aurait plus parlé des socialo- truands togolais de la CDPA. Mais ici, nous sommes sous les tropiques….au Togo.

Toutes les révolutions depuis Napoléon à celles qui ont balayé les dictateurs égyptiens et tunisiens ont réussi à cause de la volonté de Tout le monde d’en finir avec le despote…l’oppresseur. Au Togo, la révolution sera togolaise….c’est à dire biaisée et sans objets !

Djima Matapari Lynx.info

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