«Nous les Africains ne cherchons jamais à imposer notre opinion aux autres. Le comportement de l’occident nous déçoit depuis longtemps. Et maintenant il ya cette tentative d’impérialisme social» a-t-il déclaré aux journalistes, en faisant référence aux pressions occidentales contre la signature de la loi anti-homosexuelle
Au mépris de la souveraineté de l’état ougandais, la maison Blanche a immédiatement annoncé qu’elle réévaluait ses relations avec l’Ouganda, après que son porte-parole, Jay Carney eût qualifié la loi d’«odieuse»
La même réation a été observée du côté du Canada où le ministre des affaires étrangères, John Baird a condamné la nouvelle loi qui «fera obstable à nos relations avec le gouvernement de l’Ougadanda»
Trente-huit pays(38) d’Afrique subsaharienne ont dans leur législation des textes qui criminalisent les relations sexuelles entre personnes de même sexe.
En janvier dernier, le président nigérian Goodluck Jonathan a promulgué une loi qui interdit les unions entre personnes de même sexe dans son pays. Le texte, adopté à l’unanimité par les parlementaires, prévoit également que «toute personne qui fait fonctionner ou participe à des clubs gays, des sociétés ou des organisations pour homosexuels, ou -directement ou indirectement- affiche publiquement sa relation amoureuse avec une personne de même sexe, commet un crime et encourt une peine de 10 années d’emprisonnement.»
En réaction aux pressions occidentales, Madame Viola Onwuliri, chef de la diplomatie nigerianne avait précisé que « ce qui s’est passé au Nigeria, c’est la démocratie en action et ce sera vraiment malheureux que les gens qui prônent la démocratie souhaitent que nous allions contre la démocratie quand ils constatent les réalisations de la démocratie »
Djima Matapari Lynx.info