Concernant les djinns qui sont dans nos habitations et lieux de service, ils se manifestent souvent par des actes visibles. En de pareilles situations, on parle de maisons hantées ou de bureaux hantés. Si ce n’est un objet qui est déplacé de son lieu habituel, ce sont des mouvements nocturnes qui traduisent leur présence. Affectée à l’intérieur du pays, une enseignante constatait que ses vivres et ses condiments disparaissaient de façon mystérieuse. L’insistance du phénomène a contraint l’occupante de la maison à exiger que sa mère soit présente à ses côtés. Malgré la présence de la vieille, le problème perdurait. Les deux occupantes ont même expliqué que chaque jour, il y a une présence d’un groupe d’êtres vivants qui font la cuisine et disparaissent après s’être restaurés.
Un autre enseignant confie que chaque soir, la lampe à pétrole qu’il laisse au salon de sa maison, est toujours retrouvée dans la douche interne le lendemain. « A chaque fois que je rentre dans ma chambre à coucher, j’ai comme l’impression que la lampe est dans les mains de quelqu’un qui fait le tour de la maison avec. Mais je n’ai jamais eu la curiosité de vérifier la cause. Et je retrouvais toujours la lampe dans la douche », a témoigné cet enseignant. Les djinns se manifestent de plusieurs manières. Quand on se trouve dans leur trajectoire, par l’aide de certaines personnes détentrices de pouvoir, il est possible de les « chasser ».
A défaut, faire des sacrifices appropriés pour demander leur clémence. Malgré tout, retenons que des personnes ne croient pas à l’existence des génies et justifient par l’effet de la coïncidence les actes posés par ces derniers. Tout est question de culture, voire de croyances. Pour la semaine prochaine, nous parlerons de l’effet de la langue humaine sur l’individu selon nos croyances.
Souro DAO