MEIILLEURS VOEUX
Ce jour-là, le temps s’était arrêté
Quand tes gardes te disaient d’avancer;
L’équipage attendait flairant l’iniquité,
Ne sachant que dire à l’innocent prisonnier.
Et tu t’es envolé sans verser une larme,
Avec pour bagage seulement ton sésame,
Ta dignité encore et toujours qui désarmé Même tes ennemis étonnés par ton calme.
Et la vie continue rythmée par les audiences Sans cesse reportées, sans nulle consistance,
Ni preuve à étayer le vide et les carences
De cette accusation qui frise l’inconscience.
On attend ton retour qui seul peut effacer
L’injustice semée sur la terre brûlée
Par les bombes croisées de la communauté
Qui comprend à présent comme elle s’est trompée.
Nous voulons voir Mama,
village de tes pères
Redécouvrir la joie qui l’animait naguère,
Quand la justice aura dégagé les barrières;
Ce sera pour bientôt. Joyeux anniversaire.
Joseph Kokou Koffigoh
Poème inédit Lomé, le 31 Mai 2014.