Dzilan Dodji Jean Baptiste alias Dimas Dzikodo: Le Messie de la presse togolaise !

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Il paraît que seuls les imbéciles ne changent pas. Mais en fait de changement, il est des virages qui donnent le vertige. Voici les morceaux choisis d’une interview de Dzilan Dodji Jean Baptiste alias Dimas Dzikodo, publiée sur http://www.diastode.org/Echos/invit5987.html. Comparez les propos  tenus par quelqu’un qui hier jouait la sainte nitouche de la presse togolaise  et sa situation de collabo  aujourd’hui qu’il est devenu  millionnaire grâce à  Faure qu’il prétendait combattre et qui a fait de lui son conseiller officieux pour de basses besognes.

 

(…) La principale faiblesse de la presse privée togolaise est avant tout le manque de ressources financières et la cherté des intrants. Sachant cela, le pouvoir utilise tous les moyens financiers de l’Etat pour acheter la conscience des véritables combattants de la liberté que sont les journalistes. Non seulement nous sommes privés de l’aide de l’Etat à la presse mais aussi des publicités des sociétés d’Etat et aussi des sociétés privées qui ont peur d’être taxées de support de «la presse privée contre l’État» (comme on se plaît à le dire.). Face à cette situation extrêmement difficile à vivre, d’aucuns ont succombé en ralliant leurs plumes à la cause que combat le peuple. D’autres encore, comme nous, résistent. Mais il nous faut des moyens pour mener cette résistance car devant cette situation il n’y a que deux alternatives: Se laisser acheter par le pouvoir ou voir sa parution disparaître, et les deux n’apportent rien au combat pour la démocratie et de l’Etat de droit que nous menons.

(…) Deux grandes tendances animent la vie médiatique du pays à savoir: celles qui aiment coller un semblant d’esthétique aux actes que pose au jour le jour le pouvoir en place au Togo; et ceux qui essaient d’être honnêtes en vue de bâtir un Etat de droit. Les premiers reçoivent des financements directement auprès du chef de l’Etat tandis que les seconds tirent le diable par la queue.

(…) La promotion ou l’ascendance n’est pas un changement de camp. Plusieurs réalités m’ont contraint à mettre sur pied mon propre organe. Ce n’est pas par souci de gain facile. Tous ceux qui me connaissent savent quelque chose de la vie modeste que je mène, très loin de l’opulence que je peux chercher en vendant ma conscience et ma plume.  Mais, à quoi cela servira- t- il ? Je pense que Dieu m’a fait naître au Togo pour accomplir des buts précis en tant que citoyen. Je m’en irai quand je les aurai accomplis. Pas avant, pas après. Et il me revient de marquer mon passage d’empreintes indélébiles et positives sur le sable du temps. La honte du Togo, c’est ma honte. De même que je porterai la gloire du Togo si telle est que mon pays en a une. Non, je n’ai pas changé de camp. Je suis toujours dans mon camp que j’ai été discerné dès ma tendre jeunesse. ( …) Pour mettre sur pied mon journal, en plus de mes modestes économies, j’ai fait recours à des amis et proches parents qui sont vivants et se moquent de ceux qui font circuler ces rumeurs malveillantes. Je n’ai reçu aucun financement politique et je mets qui que ce soit au défi de prouver le contraire.

Aujourd’hui Dimas  fait partie du réseau des journalistes chargés  de mettre toute la presse  togolaise au Service du prince par la répression douce. Ainsi va la vie.

Woulatcha  Retep

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