–Mathias Doué prépare un coup depuis Paris
–Les dessous de l’arrestation de Koné Katina
–La vérité sur le fameux rapport de l’Onu-Rfi
Les informations en notre possession, si elles s’avèrent vraies, devraient jeter le froid dans le dos des partisans de l’actuel Chef de l’Etat ivoirien.
En effet, le locataire du palais d’Abidjan-Plateau n’est plus serein depuis quelques temps. Il aurait même perdu la tête aux dires de certaines sources bien informées.
Pour cause, la succession des évènements depuis la chute du régime de Gbagbo en Côte d’Ivoire. De la terreur de ses seigneurs de guerre dans l’ouest de la Côte d’ivoire aux attaques des positions des FRCI à Abidjan en passant par l’offensive des pro-Gbagbo de la diaspora, il y a matière à troubler le sommeil du président. Malgré ses nombreux voyages hors du pays et des repos « mérités » dans sa villa de Mougins, Alassane Ouattara ne parvient toujours pas à digérer le manque de courage de ses soldats qui, selon son entourage auraient dû se débarrasser de son rival Laurent Gbagbo, depuis son bunker de Cocody, ce lundi 11 avril 2011. Comme ce fut le cas avec le Général Robert Guei en septembre 2002.
Devenu un squelette dans sa gorge, le cas Gbagbo embête énormément Abidjan et cela risque d’entacher durablement les nouvelles relations entre l’ancien directeur adjoint du FMI et ses amis Européens. Pratiquement lâché par la plupart de ses pairs africains (seul président à assister au 40e anniversaire du franc Cfa à Paris, une monnaie partagée par plus de 15 pays africains), Alassane Ouattara vient de prendre une douche froide de la part de la nouvelle procureur de la CPI (cour pénale internationale).
La Gambienne, selon notre informateur qui est d’idéologie socialiste aurait été invitée à Mougins par Ouattara, courant août 2012 (au moment de son séjour privé autour du 20 août), juste avant le départ de celle-ci pour l’Afrique du sud où elle a pris part au 24e Congrès de l’International socialiste, tenu du 30 août au 1er septembre 2012. Congrès au cours duquel Laurent Gbagbo a été applaudi pendant 15 minutes après que ses amis socialistes aient regretté de ne l’avoir pas assez soutenu dans son combat contre l’impérialisme occidental. Bref.
A Mougins, Alassane Ouattara aurait tenté de corrompre l’actuel procureur avec une mallette d’argent dont le contenu serait estimé à des centaines de millions d’Euros. Objectif, encourager la belle Gambienne à mieux attaquer l’ex président ivoirien, Laurent Gbagbo, actuellement détenu à la prison de Scheveningen près de la Haye. Malheureusement, Fatou Bensouda, chrétienne et consciente de ses responsabilités au sein de la Cour pénale internationale aurait opposé une fin de non recevoir. Arguant qu’elle ne pouvait en aucun cas mettre en doute sa crédibilité et celle de la CPI contre de l’argent.
Cette attitude de celle qui était perçue par le pouvoir d’Abidjan comme une alliée aurait frustré le Chef de l’Etat ivoirien qui, pris de panique va multiplier des complots contre plusieurs proches de Laurent Gbagbo. On assistera en exécution d’un mandat d’arrêt international délivré par le régime Ouattara, à l’arrestation du porte parole de l’ex président ivoirien, Koné Katina à l’aéroport d’Accra à son retour de Johannesburg fin août (où il était allé négocier le retour du FPI au sein de la grande famille de l’international socialiste avant le Congrès). A l’arrestation de deux faux pro-Gbagbo au Ghana et la diffusion d’un rapport « confidentiel » des Experts de l’ONU qui accuse plusieurs cadres du FPI en exil, d’entretenir des relations avec les jihadistes du nord du Mali s’ils ne sont pas les financiers des déstabilisateurs du pouvoir d’Abidjan. Toujours dans sa panique, Ouattara après avoir ouvert le dossier sur l’assassinat du général Robert Guei aurait tenté d’enlever l’ancien Chef d’état-major Mathias Doué.
Sait-il un peu plus sur cet assassinat ou bien est-il lui-aussi soupçonné de vouloir renverser l’actuel régime ? En tout cas selon une source bien introduite, Doué Mathias n’est plus en Côte d’Ivoire depuis le Week end dernier. Il serait à Paris en lieu sûr où il bénéficie de la protection des nouvelles autorités françaises.
On peut s’imaginer la suite.
Nous y reviendrons.
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