« Je suis le ténébreux,l’inconsolé,le prince d’Aquitaine à la tour abolie,
ma seule etoile est morte,et mon luth constellé
porte le soleil noir de la mélancolie »..A mediter..
Gerard de nerval « les chimères«
Selon nos recoupements par le canal des services extérieurs des grandes chancelleries, le feu couve actuellement au Togo. Il se passe beaucoup de choses si nous ne prenions pas garde. Le Togo, risque de basculer dans un bouleversement où les conséquences en perte en vie humaine ne seraient pas estimables en nombre. Le nom du pyromane stratège et l’instigateur de ce mouvement communément appelé « la 5ème Colonne » qui revient souvent dans nos registres est l’ancien patron des services secrets du Togo sous Eyadema père, le redoutable Colonel Assih Agossoyé Sévérin. Ce dernier reproche aux Gnassingbé, selon ses dires qu’ils ont trop sacrifié pour le père et doivent continuer à le faire pour fils. Inadmissible, ils avaient trop tué pour le père qui a été ingrat et pas reconnaissant à leur encontre. Il a toujours privilégié ses progénitures alors que toute sa vie et jeunesse il les doit à la famille du chef Assih qui a tout fait pour l‘enrôler dans le recrutement de l‘armée française en convainquant, difficilement, une deuxième fois le colon recruteur de passage dans sa zone. Ce colonel n’a pas hésité a sortir un brulot contre son frère le dictateur au cours de la conférence nationale souveraine en 1991, croyant surement que le régime tombait; mais malheureusement le régime est resté sur place et s’est même renforcé, et lui n’a eu la vie sauve qu’en prenant le chemin de l’exil qui a duré presque une douzaine d’années. Il est revenu, à son retour d’exil en 2005, dans le premier cercle étant l’oncle qui devient de facto le père de famille du défunt père selon les us et coutumes en pays Kabyè. Il jouait sur les deux tableaux en conseillant les deux frères, recevant des deux Cotés des subsides sonnantes et trébuchantes et à un moment donné il a complètement basculé, comme un bon nombre, du coté de Faure, l’embastillant dans ce schéma de division, qui a connu la chute du demi-frère Kpatcha Gnassingbé, l‘ancien ministre de la défense, un autre fils du dictateur.
C’est ce dernier qui l’a aidé à rentrer au pays en février 2005. Issu de la promotion 68 de l’école de formation des officiers de gendarmerie de fort Charenton en France, brillant officier en renseignement, il fut formé par les anciens officiers coloniaux. Aujourd’hui il est en déphasage avec les nouveaux outils de l’information et surtout de la nouvelle génération, qu’il a lui-même formée sous sa coupe, plus rompue à la méthode de la nouvelle technologie de l’information.
A son retour au pays en 1968, il à été propulsé sous lieutenant 2ème échelon le 30/07 de cette même année avant, de connaitre une ascension fulgurante grâce au piston de son frère président dictateur Gnassingbé Eyadema, et surtout de son appartenance ethnique (PYA), jusqu’à devenir le patron de la gendarmerie nationale et les services secrets, communément appelés la police politique dans le temps, l‘actuelle ANR (agence nationale de renseignement) dirigé par le redoutable colonel tortionnaire, un fidèle du prince, Yotrofei Massina, pur produit de la prestigieuse école d’officiers de saint Cyr promotion 88/92.
Ce colonel Assih Agossoyé a connu la disgrâce dans l’affaire du richissime homme d’affaires « Donou », et sa fuite en exil en 1993, suite a l’attaque de la primature le 3 décembre 1993 ou le dictateur avait perdu son frère le colonel Toyi Gnassingbé trucidé par des balles de la sécurité de l’ancien premier ministre Joseph Koffigoh. Il fut le stratège au recours à toutes formes de méthodes et des moyens des plus inhumains au plus machiavéliques du régime Eyadema, instigateur et responsable de la division des progénitures du dictateur et de surcroit le mandataire de la gestion des patrimoines des Gnassingbé selon la « lettre de continent n°638 du 27/10/2010 : «Le comble, le paradoxe c’est que l’ennemi et le soi-disant traitre du dictateur devient l’administrateur des biens et conseiller en sécurité du prince, il n’y a qu’un pas que nous n’osions pas franchir c’est en pays kabyè qu’on peut connaitre ce genre d’anomalie viscérale ».
Il se raconte que le colonel veut revenir d’une façon ou d’une autre avec le prince ou pas aux affaires, oubliant son état de santé dégradé, qui l‘a vu rapatrier d’urgence sur le vol Air France en direction de Paris il y’a quelques mois après une crise de paralysie faciale. « Suivez mon regard ». Tous les coups sont permis, et il faut tout faire pour évincer ceux qui représentent un obstacle sur sa route, la nature a horreur du vide. A son absence du pays, au cours de son exil qui a duré presque 12 ans, sa richesse a fondu et son patrimoine est en déliquescence avancée. Pourtant à son retour après la mort du dictateur en février 2005, grâce à la médiation et la sécurité de Kpatcha Gnassingbé qui ont su convaincre ses frères officiers de PYA qui refusaient son retour et l’attendaient de pied ferme, le fils du dictateur l’a indemnisé de tout ses avantages et même un rappel financier sur toutes ses années passées en exil en bonne et due forme au nom de l’état major des FAT. Et un pactole conséquent lui a permit d’ériger un palais en marbre de mille et lune dans un quartier chic de Lomé où il a élu domicile, et se la coulait en douce en « réserve de la république ». Mis à la retraite anticipée, et actif dans l’ombre, il se débâtait pour être toujours dans de bonnes grâces du prince d’Aquitaine.
Une guerre de tranchées se livre actuellement entre les anciens réseaux sous le père, incarnés par le fameux colonel, et les réseaux émergents, incarnés par l’homme de la fusillade de pâques Colonel Félix Katanga actuellement en stage au Maroc. Celui qui a la confiance du chef bénéficie des largesses de ce dernier, ce qui indubitablement engendre une jalousie féroce dans le groupe des officiers Kabyès! Sans oublier les pro-Kpatcha Gnassingbé qui trouvent l’incarcération de leur frère trop longue et sans issue et surtout qu‘il y‘a une rumeur qui est répandue actuellement sur son état de santé dégradée et comme plausible un empoisonnement qui ne lui donne pas longtemps à vivre! Qu‘ils s‘entretuent et nous foutent la paix pour que le Togo revive! Les coups bas, la manipulation, les fausses informations, tout y passe… Nous observons la suite de cette guéguerre souterraine…
De notre côté, nous souhaitons vivement que si le pire doit venir qu’il tombe dans ce piège pour impulser une révolution de palais en se débarrassant de ceux qui ont intérêt qu’il vive encore pour voir l’alternance de ses propres yeux… Qu’attend-il pour scier la branche sur laquelle il est assis?
Pour revenir au régime actuel nous dirons que la pyromanie de l’information était et est la plus subtile des stratégies que le régime moyenâgeux utilise pour intoxiquer la population par des informations de tout genre (…). Elle consiste à faire circuler et à véhiculer des informations farfelues, invraisemblables et extraordinaires par le truchement des appareils répressifs du régime, entre autres l’armée, la police politique, la gendarmerie, les services secrets, qui à eux seuls engloutissent une partie du budget astronomique de la junte au pouvoir.
Tous ces services fonctionnent en concomitance en forgeant, élaborant et en injectant les informations les plus folles dans la population, par des coups d’états fictifs, une restructuration trompe l’œil. On n’est pas loin de la « stratégie de la nuit des longs couteux d’Adolf Hitler », surtout quand le régime et l’armée veulent éliminer et se débarrasser des brebis galeuses ou suspectes en son sein, brandir la menace d’une préparation en marche d‘un coup d‘état bidon et fictif. Tantôt ce sont les angélisassions maladroites dans un passé récent du géniteur et du rejeton fils aujourd’hui, tantôt, c’est des malfrats braqueurs éliminés par des appareils répressifs. Parfois, c’est inviter des pseudos investisseurs et des bailleurs de fonds peu scrupuleux des pays du Moyen Orient sans oublier le mastodonte du 21e siècle, la Chine. Dans son nébuleux laboratoire dont lui seul détient le secret, la junte en place multiplie des rumeurs, la manipulation et l’achat des consciences à tout va des faibles et avides de billets de banque. Les exemples foisonnent dans tous les domaines.
Ainsi selon l’humeur de l’oligarque, on met en branle tel ou tel service pour atteindre des objectifs malsains et sataniques, histoire de se pérenniser au pouvoir par tous les moyens. Comme celle dans laquelle nous nous trouvons présentement « fausse atteinte à la sureté de l’état ». Le lecteur pourrait faire un tour dans les colonnes des journaux pour être mieux édifié dans ce sens. Sans oublier la manipulation et la distribution des cartes à travers leur suppôt colonne « Lettre du Continent » qui distille des informations erronées et trafiquées pour se débarrasser des gênants sécuritaires qui les empêchent d’atteindre leur objectif primordial! Suivez nos regards! La 5ème colonne est embusquée monsieur le président!
L’hypocrite oligarque, n’aura même pas les yeux pour pleurer à temps! Il pense se moquer éperdument et complètement de ce que font les autres, ne faisant confiance qu’à lui-même et à son instinct humain. Alors il apparaît presque indifférent, apathique face à ce qui se passe autour de lui. Il se considère lui-même comme faisant partie d’une élite médiocre et tient le peuple pour un troupeau de moutons. Ce qui le meut n’est autre chose que le patrimoine familial et sa fortune personnelle qu’il faut augmenter à tout prix et par tous les moyens. Le chien aboie, la caravane passe! Ah oui, telle est la devise de l’oligarque.
Sans oublier l’usage journalier de la corruption, du pillage des richesses nationales et de vider systématiquement les caisses de l’état qu’il confond volontiers avec à sa propre poche ou son compte personnel, et ce avec des complices de tout bord et de tout acabit en amont tout comme en aval dans l‘espèce des Pascal Akoussoulélou (Ministre de l’administration territorial et porte parole du gouvernement), Bodjona, Ingrid Awadé Nanan (amie!!), Petchètibali Bikassam (DG Togo Telecom), Marc Ably Dédèriwé Bidamon (DG des douanes), etc. Cette pratique ne laisse personne indifférent, encore moins le peuple qui tire le diable par la queue, qui souffre, qui croupie dans la misère totale, sans oublier les fonctionnaires de l’état, qui broient du noir. Alors que depuis des décennies, le pays végète dans une extrême paupérisation indescriptible sur tous les plans, ce rejeton dictateur en herbe s’enrichit des malheurs du peuple togolais, fonde et alimente aussi des caisses noires par le blanchiment de l’argent sale issu du trafic de drogue (merci à Mey Gnassingbé) dans lequel notre pays est devenu depuis lors une plaque tournante de la sous région sous le long et sanglant règne de son géniteur Eyadema et par ailleurs du trafic des armes et des pierres précieuses de tout genre.
Dans cette sphère des conduites immondes, l’immoralité caractérisée domine la conduite de cet homme qui n’hésite pas, avec sa bande de barbares, arracher les femmes d’autrui et tuer les maris jaloux, violenter et violer littéralement nos sœurs, et certains ministres sans scrupule se passent des filles entre eux. Quelle bassesse humaine? Faure qui, il faut le souligner, est un prédateur lugubre car l’ayant hérité du patrimoine génétique de son père dictateur jusque dans la mort. Tel père, tel fils ! Et pour ceux qui ont pensé ou avaient cru naïvement au lendemain de son vol électoral organisé et sa prise de pouvoir en marchant sur une hécatombe de cadavres le 24 avril 2005, qu’il peut incarner un changement, un espoir pour l’avenir de son pays, ceux-là n’auront leurs yeux que pour larmoyer. Pour donner une lueur d’espoir à tout un peuple meurtri, dépouillé de son âme par des années de dictature héréditaire de fer, enchaîné comme des bêtes de somme, qu’il faut égorger à chaque échéance électorale et semblable des ombres humains qu’à des êtres humains à part entière, alors « Il faut nettoyer les écuries » au Togo, comme le dirait l’autre et surtout le système en place décrié, doit être fondu et coulé à pic.
L’évidence saute aux yeux et ne laisse aucun observateur averti que le prince Faure est dans une incapacité indescriptible à gouverner, la preuve en est le nombre historique de premiers ministres que ce monsieur a changé pendant 5 années seulement. Le voleur ne peut pas prendre soin véritablement de son butin à l’instar du vrai propriétaire et c’est normal, le butin de guerre de Faure Essozimna le dépasse de loin, et par voie de conséquences, il ne fait que perdre le TEMPS au souverain peuple. Comment ne pas comprendre que quelqu’un qui est incapable de fonder une famille, qui n’arrive même pas à unir sa propre famille, qui est dans toutes nos communautés africaines le noyau du pouvoir en soi, celui-là ne peut que nous donner ce spectacle honteux et ahurissant quand on sait très bien comment ceux-ci ont vécu et grandi sans contrôle parental absolu. Et vu que personne ne lui a confié la destinée du Togo, il a au contraire massacré le peuple togolais avant d’en arriver là, il n’a aucune légitimité et tous les efforts qu’il tente vaille que vaille avec son acolyte finissant Gilchrist Olympio, pour séduire le peuple sont nuls et non avenus.
Malgré l’habileté proverbiale de ces prophètes (PM) à l’instar de l’actuel Houngbo, le prédateur Faure ne dupera personne sur ces pratiques et à l’institutionnalisation de la kleptomanie, la prévarication des élites et la corruption à grande échelle, qui sont des fléaux permanents du système anachronique du régime RPT incarné par cet homme désavoué, vomi et rejeté par tous! Le ciel togolais s’assombrit davantage chaque jour qui passe, l’état apocalyptique des routes, des rues de Lomé, l’inondation avec une vingtaine de morts, chiffre officiel et non officieux, qui sont devenues des dépotoirs publics, des institutions publiques en décrépitude, des infrastructures hospitalières inexistantes, des écoles primaires à ciel ouvert et sans tables bancs, de l’enseignement supérieur dont le niveau baisse toutes les années aussi est-il devenu le repère de la prostitution et de crimes organisés, l’agriculture et que sais-je encore? Le Togo est un pays sans état, bref une république bananière.
Nonobstant ces pratiques qui défraient la chronique et dénoncées par la majorité des Togolais affligés, exploités et humiliés quotidiennement par les corrompus, nous devons rester plus que jamais mobilisés afin de chasser cette horde de voyous, d’aventuriers, dictateurs véreux, assoiffés du pouvoir (…). Certes, il est vrai que cette lutte de libération ne sera pas facile comme toutes les autres si nous nous référons à l’histoire des luttes libératrices, cependant nous devons arriver si et seulement si nous nous mettons autour d’un idéal démocratique qui fédère autour de Jean Pierre Fabre et ANC, OBUTS, FRAC et autres, mieux et dans lequel tous les Togolais peuvent se sentir concernés dans les quatre coins du pays.
C’est un impératif pour nous de mettre fin au règne de ce garçon et le plus tôt sera le mieux, il en va de l’avenir de notre nation.
« Sentinelle Que dis tu de la nuit, la nuit est longue mais le jour vient »
Ablodé Gbadja…
Association Togo.alternance J.C.L
Bruxelles
30/10/2010