En 1990 déjà, Sydia Touré, un Guinéen pur jus, avait officié plus de trois ans comme Directeur de Cabinet d’un certain Alassane Dramane Ouattara, Premier Ministre burkinabé d’un président ivoirien Félix Houphouet Boigny, en Côte d’Ivoire ! Aujourd’hui, Sydia Touré est rentré dans sa Guinée natale, il a pris goût à la politique, et se trouve dans l’opposition.
Rebelote ce jour : ce n’est pas un jeune Ivoirien de 32 ans que le Mendiant-volant et voleur a nommé « porte drapeau de l’excellence ivoirienne et ambassadeur de la jeunesse Ivoirienne »! Ayant fait ses armes chez Goldman Sachs, une banque qui a causé la ruine de beaucoup d’entreprises et qui est à l’origine de la spéculation boursière sur les denrées alimentaires, spéculation ayant provoqué des famines à grande échelle, on peut se poser des questions sur le dévouement corps et âme de ce jeune loup de la finance, qui a quitté un emploi en or pour se précipiter à l’appel du génie en économie, le Dr Ouattara afin de sauver la Côte d’Ivoire ruinée par l’incurie d’une économie sécurisée d’un Bohoun Bouabré et dix ans de gestion calamiteuse d’un président Gbagbo. Comment un Sénégalais, ministre du Budget ivoirien, venant d’une institution bancaire internationale qui a semé plus de larmes que de rires, viendra-t-il en aide à Alassane Dictateur Ouattara, si ce n’est en aggravant encore davantage la situation, enfonçant notre pays dans la dette, en prétendant le contraire!
Mais revenons aux origines du conflit sur la nationalité du nouveau ministre, le jeune et fringant A.Cissé, 32 ans. L’Annuaire de recherche de l’Ecole Polytechnique de Paris vient de modifier sur son site la nationalité de son ancien élève étranger, Abdourahmane Cissé. Le 19 novembre 2013, à côté de son nom figurait encore le drapeau sénégalais et l’année de sa promotion :2001. Mais comme par magie, alors que sur les réseaux sociaux on apprenait la supercherie, le 22 novembre 2013, le drapeau a été modifié pour faire apparaître…celui de la Côte d’Ivoire.
Nous attendons que cette école française prestigieuse qui forme les élites, nous explique comment en quelques soixante heures, la nationalité du polytechnicien concerné a pu être modifiée, sans que le quidam se soit déplacé en France, au siège de l’Ecole, avec ses nouveaux papiers d’identité afin de rectifier une hypothétique erreur du service informatique. Pourquoi maquiller en catimini ces données, simplement parce que des internautes sur la toile ont découvert le pot aux roses, en pianotant sur le site de l’école ? Comment, devant la menace, oh combien risible de quelques « cyber-activistes excités », une institution aussi prestigieuse a-t-elle pu sans autre forme de procès, et sans consultation de son Conseil d’administration, se permettre de falsifier les données de son propre fichier ?
N’est-ce pas là, la preuve que cette nomination n’est pas fortuite, qu’il faut cacher à tout prix que cet homme n’est pas Ivoirien. S’il s’était simplement agit de rajouter qu’entre temps ce Mr Cissé avait fait des démarches, au bout desquelles, vivant en Côte d’Ivoire, il aurait obtenu sa naturalisation, il pourrait arborer maintenant deux nationalités : sénégalaise et ivoirienne. Mais là visiblement on veut dissimuler la nomination frauduleuse d’un non Ivoirien.
Si cette correction à distance, plus proche d’une fraude que d’un rectificatif, est avérée dans le dossier de son ancien élève originaire du Sénégal, alors l’affaire est grave : Parce que cette intervention à distance n’est pas celle d’un marabout sénégalais, ni même celle du bras long de Ouattara pour sauver son régime à l’agonie, ni celle de ses amis Campaoré ou Wade appelés à la rescousse, mais plutôt celle d’un coup de fil donné depuis le Quai d’Orsay ou encore de l’Elysée à l’Ecole Polytechnique, afin de modifier rapidement le profil d’un ancien élève. Une fois encore la France vole au secours du vieux tocard burkinabé et de son jeune Poulain sénégalais, pour masquer les agissements d’un gouvernement putschiste en mal de crédibilité, et étouffer le coup d’état de trop perpétré en Côte d’Ivoire en avril 2011.
Si vraiment il y avait besoin d’épauler la gestion calamiteuse de la Côte d’Ivoire aux arrêts, en nommant ce polytechnicien, il faut comprendre qu’il n’y avait plus beaucoup de choix dans le catalogue des rattrapés. Aucun candidat ivoirien rattrapé ou en rattrapage qui aurait pu faire l’affaire, aucun économiste de Lider ou proche de l’ex majorité présidentielle qui ait accepté de se salir, de se suicider politiquement en se mettant au service du despote économiste pseud’éclairé . Ce Golden Boy sénégalais que l’on nous impose depuis la France, vient probablement encore pour accélérer la liquidation de notre économie, mais il sortira des explications plus alambiquées que celles du Père Dramane de Kong parlant aux frères Cissé « l’argent travaille sans circuler », ou celles de dame Dominique initiant les femmes du Nord au micro crédit à 12 pour cent l’an. Ca c’est du basique, de l’économie pour les nuls. Lui, le Polytechnicien nous expliquera en termes savants que l’accent mis sur les importations presque exclusives, en Côte d’Ivoire, au prix fort, au détriment des exportations presque gratuites des matières premières, et de la dégradation de la filière café-cacao dont les prix chutent de plus en plus, c’est la nouvelle économie « gagnant-gagnant », le tout avec des schémas en trois dimensions et des statistiques qui nous laisserons rêveurs : bientôt l’économie ivoirienne volera au secours de la Chine ! Alors qu’en vérité, le seul oxygène qui se respirera encore en Côte d’Ivoire, ce sera celui de l’endettement, sous le masque de la survie promise à ce pays phare, la Dramanie.
Le mensonge n’existera plus, il sera dorénavant intégré au code génétique de cette nouvelle race d’onagres, champions à tout faire au service de leur éleveur français.
Shlomit Abel, 24 novembre 2013