Côte d’Ivoire, Libye, etc. : livrées par la Russie !

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La Russie a-t-elle « vendu » l’Afrique ? C’est par un cri du cœur que la Révolution Permanente introduit cet Article 76ème de sa Chronique révolutionnaire contre la recolonisation de l’Afrique. Oui, la Russie nous donne des raisons de croire qu’elle a vendu l’Afrique aux Prédateurs occidentaux ! Les preuves.
 
La Russie a vendu l’Afrique parce qu’elle a courtisé l’Afrique
 
Eh oui ! Cela est une vérité sociétale. Quiconque courtise l’amante d’un goujat sanguinaire expose cette amante à la violence et à l’humiliation publique.

 Or l’Occident est ce goujat raciste qui impose à l’Afrique une union dont elle étouffe et veut se libérer. La Russie le sait. Mais elle a fait incursion dans le secteur des hydrocarbures en Afrique. Libye, Côte d’Ivoire, Angola, et j’en passe.
La Russie a cherché à se positionner. Notamment dans le secteur gazier où en Côte d’Ivoire, par exemple, le Président GBAGBO aurait ouvert un boulevard à la Russie.

Oui, la volonté de la Russie de se positionner solidement en Afrique afin d’impulser une dynamique nouvelle à son économie nationale qui n’est pas digne de la puissance militaire qu’elle représente, a provoqué la rage des Occidentaux qui ont décidé d’anticiper en neutralisant tous les Chefs d’Etat incontrôlables qui flirtent avec cette Russie émergente et menaçante.
 
La Russie a vendu l’Afrique parce que le BRICS est une menace contre l’Occident sur le Marché africain
 
Le BRICS est en quelque sorte, l’équivalent du Bloc occidental avec l’OTAN (Organisation du Traité de l’Atlantique Nord) comme instrument de puissance et de domination militaire.
Le BRICS en effet, est une organisation nouvelle, créée par les pays dits émergents et qui regroupe « B » le Brésil, « R » la Russie, « I » l’Inde, « C » la Chine, « S » South Africa ou l’Afrique du Sud, la nouvelle recrue qui y a fait sont entrée en avril 2011.

Ces 5 pays représentent 40% de la population mondiale. Ils représenteront environ 61% de la croissance économique mondiale dans à peine deux ou trois ans, selon le FMI (Fonds Monétaire International).
Le Mexique, la Corée du sud et la Turquie sont candidats pour être membres du BRICS.
D’après la Banque mondiale, la Chine pourrait devenir la première puissance économique de la planète en dépassant les États-Unis entre 2020 et 2030. D’après Goldman Sachs, l’Inde pourrait également dépasser les États-Unis entre 2040 et 2045. (Source : Wikipedia)

Ça, se sont les prévisions. La réalité est qu’avec le niveau d’endettement des Etats Unis qui sont sur le point d’être en état de cessation de paiement malgré la poursuite de leur endettement auprès de la Chine, dans 5 au plus, la Chine sera la Première puissance économique du Monde et dans 10 ans au plus, l’Inde surclassera les Etats Unis.
Or, toutes ces économies sont très bien accueillies en Afrique. Mieux, l’Inde, la Chine, le Brésil, la Russie, l’Afrique du Sud entendent s’appuyer sur des pays leaders comme la Côte d’Ivoire, l’Angola, la Libye, le Soudan, la Guinée Equatoriale pour asseoir une hégémonie africaine.

L’Occident le sait. Il craint la menace BRICS. Alors il décide de passer en force en prenant le contrôle des pays piliers sur lesquels le BRICS veut s’appuyer.
 
La Russie a vendu l’Afrique parce qu’elle demeure une force militaire dissuasive mais elle laisse détruire les pays victimes de son amitié
 
La Côte d’Ivoire de Laurent GBAGBO a donné plus que des opportunités d’exploiter le Gaz ivoirien à la Russie. Selon des sources concordantes, une station de surveillance satellitaire russe aurait trouvé terre d’accueil en Côte d’Ivoire. Tout ça, au nom d’une certaine admiration de Laurent GBAGBO pour la Russie émergente sur le terrain de l’économie sociale de marché.

Considérée comme pays fort à la pointe de la technologie de communication spatiale et de l’industrie nucléaire, Laurent GBAGBO aurait entrepris de mener des négociations avec la Russie pour la construction d’une centrale nucléaire au Niger afin d’électrifier l’Afrique à partir de l’Uranium du Niger.

Il ambitionnait aussi d’apporter un appui majeur au projet RASCOM (Regional African Satellite Communication Organization) afin de lancer des satellites de communication entièrement africaines pour le secteur de la téléphonie et la télévision numérique afin de se libérer des télévisions câblées françaises et de réduire les coûts de communication.
Dès lors, cela se comprend que par exemple, AREVA, la société française qui exploite l’Uranium du Niger n’ait donc pas hésité à fournir 30 conteneurs d’armes ayant transité par le Cameroun pour venir armer via le Port du Togo et la base arrière du Burkina Faso, les rebelles et mercenaires qui ont lancé l’assaut contre Laurent GBAGBO, l’ami des Russes.
 
La trahison de la Russie a précipité la capitulation de la Côte d’Ivoire et la razzia de la Libye
 
Il y a eu une trahison nommée Russie. Oui, cela s’appelle trahison. Car un ami qui vous tourne le dos au moment où sa voix, rien que sa voix vous aurait drainé du secours, reste un ami qui vous aura trahi.
En effet, au moment d’adopter le 30 mars 2011 la Résolution de l’ONU 1975 qui a justifié le massacre de civils en Côte d’Ivoire et occasionné la capture de Laurent GBAGBO en avril 2011, la Russie s’est abstenue de voter.
Au moment où la France, les USA, l’Angleterre, le Qatar avaient besoin d’un blanc seing pour attaquer injustement la Libye et armer Al Qaïda depuis Benghazi pour attaquer Tripoli, la Russie s’est abstenue de voter contre ou pour la Résolution 1973.

La Russie s’abstiendra toujours de voter lorsqu’il s’est agit et s’agira encore de voler les avoirs libyens et de les partager comme un butin de guerre entre la coalition occidentale.

Quel est cet « ami », dont le « Non » sincère peut vous sauver la vie mais qui s’abstient de parler en vous livrant ainsi à la vindicte populaire ?

C’est vrai, les pays n’ont pas d’ami. Ils n’ont que des intérêts. Mais il faut un minimum d’audace diplomatique et de courage politique des « puissances contrepoids » pour que ce monde ne sombre pas totalement dans le chaos recherché par le Bloc occidental.
 
Alors la Russie n’est pas un allié crédible
 
A qui le tour ? La Côte d’Ivoire et la Libye, c’est terminé. Et après ? Le Soudan ? L’Angola ? La Guinée Equatoriale ?
L’amitié avec la Russie serait-elle la boîte de pandore pour les pays africains ?

Pourquoi ce pays si respecté avec une véritable capacité militaire dissuasive et de très hautes compétences militaires, laisse-t-il massacrer les pays victimes de son amitié ?

Je m’interroge chaque jour. Et je n’ai point de réponse. Je suis donc tenté de penser que la Russie a un deal avec le Bloc occidental. Un deal qui ne l’oblige pas à s’engager dans une nouvelle guerre froide qui exigerait d’elle d’importants investissements en armement. Un deal qui consisterait à livrer à la potence, quelques uns de ses amis, à condition que les armes utilisées soient achetées auprès d’elle.

Je veux croire que je trompe. Et que la Russie a ses raisons que la raison ignore.
Dans ce cas, il faut convenir avec moi, qu’il vaut mieux tourner le dos à la Russie et à son BRICS pour éviter de se mettre à dos, le monde occidental affamé et affolé par sa misère inévitable et galopante.
 
Pauvre Afrique ! Comprends-tu maintenant que le secours ne te viendra que de tes dignes fils ? Car personne d’autre ne viendra faire ton bonheur.
 
 
A très bientôt.
                                      
Hassane Magued

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